( 23 mars, 2019 )

L’argent

Le pouvoir de l’argent fait tourner bien des têtes jusqu’à laisser supposer que l’argent rend heureux. Quelle tristesse de se monter de tels rêves !

L’argent n’a que le pouvoir qu’on veut bien lui accorder. Il en faut pour vivre, mais il ne faut pas vivre pour lui. J’ai connu des personnes qui possédaient plusieurs maisons, allaient en voyage aux quatre coins de la Terre, en thalassothérapie. Comme tout le monde, j’ai rêvé d’une petite maison à la mer ou d’un petit voyage en Italie. Malheureusement, le salaire d’une enseignante ne permet pas de mettre le moindre centime de côté. Il m’est arrivé de déjeuner au restaurant avec des amies qui sortaient les billets de 500 € comme si c’était des mouchoirs en papier.

L’eau de la vie a continué de couler, doucement, et j’ai recroisé nombreuses de ces personnes. Toutes avaient un vide dans le regard que l’argent n’avait jamais pu combler. Même si j’en avais douté un jour, j’ai pris cette révélation en pleine face.

L’argent ne fait pas le bonheur ! Ce n’est pas une supposition, c’est une certitude. Seulement, certains riches en veulent toujours plus ! Ce sont eux qui réclameront des dommages et intérêts à un procès, qui porteront plainte pour un portable volé (alors qu’ils peuvent s’en payer une caisse), qui à l’inverse ne payeront pas de pensions alimentaires et j’en passe. Toujours plus pour avoir cette sensation de pouvoir ou peut-être simplement d’exister.

Le véritable bien que l’on possède, c’est l’amour des autres, de ses enfants, de son conjoint, de ses amis.

Alors plutôt que de courir toujours après l’argent, il faut savourer ce que l’on a, s’en servir pour vivre, pour partager avec les autres, et non pour cet infâme désir de possession et de pouvoir.

Pour moi, c’est la clé du bonheur !

 

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( 22 mars, 2019 )

Les soignants athlètes du quotidien

Les soignants athlètes du quotidien de Isabelle Fülckiger Jackym

Collection Electrons Libres de Évidence Éditions

Le salon de Paris a ça de bon, il nous fait découvrir de nouvelles « collègues » bien sympathiques même si on regrette d’avoir si peu de temps pour papoter. J’ai donc acheter le livre d’Isabelle qui relate un thème fort à mes yeux, celui des soignants dans les EHPAD. Ma mère était placée dans une de ces structures pour une démence de corps de Lévy, le sujet m’a particulièrement émue.

L’auteure a su trouvé les mots vrais qui ont résonné en moi, des poèmes qui touchent, des situations, des scènes de vie.

Témoignage bouleversant d’un monde bien à part où la souffrance des malades rejoint parfois celle des professionnels vu le manque de moyens. J’ai donc fait au travers de ce petit livre de 116 pages un voyage en plein coeur du monde hospitalier, décliné sous forme de poèmes bien tournés, de textes, tous différents. Sentiments mis à jour, réalité que l’on peut croiser un jour.

Très bel hommage à ce milieu difficile où trop souvent le manque de temps laisse les malades en pleine solitude.

En tous les cas, un sujet brûlant d’actualité, où trop souvent on critique le manque d’empathie, et on découvre dans cet ouvrage qu’heureusement, il reste des personnes qui croient encore dans leur profession.

 

Personnellement, cela m’a rassurée pour ma maman alors merci Isabelle pour ces mots.

 

Extrait :

« Elle est si âgée, la maladie s’est infiltrée,

Doucement, insidieusement, au fil des années.

Elle a oublié les personnes aimées, ses enfants.

Elle en souffre; pour elle, soyez tolérants. »

 

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( 22 mars, 2019 )

La confiance est un bien précieux.

La confiance est précieuse. Pour l’acquérir, il faut de la patience et du temps, et ensuite veiller à ne pas la perdre à jamais. Je fais partie des personnes qui font confiance si le feeling passe sans me poser de questions. Je ne peux pas imaginer qu’une confiance puisse être trahie, parce que de mon côté, je ne pourrais jamais briser quelque chose d’aussi important. Je me dis toujours qu’il me faut être plus prudente, me protéger, mais je n’y arrive pas.

« La confiance est le sentiment de pouvoir croire une personne même lorsqu’on sait que l’on mentirait à sa place. » Menken

Dans la vie, nous nous sentons souvent en confiance avec des personnes qui nous ressemblent, mais nous pouvons aussi nous retrouver attirer avec des personnes totalement différentes. Dans les deux cas, la confiance est une plante en bourgeon qui va devoir être arrosée goutte après goutte jusqu’à ce que les fleurs éclosent. Il faut juste ensuite que les promesses faites se tiennent sinon la confiance s’écroulera définitivement.

 

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( 21 mars, 2019 )

mon Père de Grégoire Delacourt , livre coup de poing

Mon père de Grégoire Delacourt

Livre coup de poing ! On le prend en pleine face, un direct ! Superbe livre en huis clos où un père s’affronte à un Père, où l’horreur se cache derrière chaque mot.

D’actualité quand on voit les différents scandales qui animent l’église en ce moment.

Un livre court, un livre fort, un livre vrai, bref un livre à lire impérativement !

 

« Ils devaient eux aussi penser que le silence est le recueillement de la honte. »

 

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( 21 mars, 2019 )

La disparition d’un être aimé.

Perdre un enfant est le pire drame qui puisse exister. Seuls ceux qui l’ont vécu comprendront cette douleur de survivre à l’impensable. Une mamange va continuer de vivre « pour lui », mais la cicatrisation sera longue.  C’est une des rares choses que la mémoire ne pourra jamais effacer.

Vous êtes nombreux à me demander pourquoi je n’ai jamais écrit un livre pour aider les parents d’enfants malades, ayant fait un recueil pour aider les malades de la thyroïde.

Bonne question ! Peut-être parce que je n’étais pas prête ? Peut-être parce que j’avais des choses bien plus gaies ou moins personnelles à écrire ? Peut-être parce que je n’en avais pas envie ou que l’on ne me l’avait pas demandé ? Je ne sais pas en fait, mais peut-être un jour je ferai un manuscrit sur ce chemin peuplé de pièges que l’on traverse alors. Une mère qui perd son enfant, c’est comme si elle se retrouvait amputée de cet amour. Elle va alors devoir vivre avec ce manque, terrible, sans pour autant s’effondrer.

Écrire un livre autobiographique ne me tente pas. Je préfèrerais écrire sur l’essence même de ces douleurs liées aux disparitions, ces pièges que l’on peut rencontrer lorsque l’on est en grande souffrance, et surtout aux moyens de s’en sortir, car on peut s’en sortir. J’en suis la preuve vivante. Certes, un peu en morceaux, un peu affaiblie, mais toujours aussi certaine que je devais passer par là. C’est une chance de croire en quelque chose même si on n’a pas nécessairement de nom à mettre dessus. C’est une chance de se dire que peut-être, même si ce n’est pas une certitude, un jour, au-delà des nuages, Lui et moi, on se retrouvera …

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( 20 mars, 2019 )

Pourquoi la vie est-elle souvent si compliquée ?

 

On pourrait croire que vivre est une chose simple mais ce serait se voiler la face. L’homme est continuellement tiraillé entre son mode de pensées, son éducation, sa manière de vivre er les autres. Vivre sans se prendre la tête n’est pas donné à tout le monde. Certaines personnes ont la chance d’appréhender les changements avec philosophie, sans réaction excessive, sans émotion extrême, et d’autres à l’inverse vont réagir au quart de tour, voire se faire un sang d’encre durant des journées entières, dans l’attente d’un événement qui ne s’est pas encore produit.

J’aurais tendance à penser que le juste milieu serait l’idéal, l’équilibre à atteindre.

Concilier la vie et ses difficultés avec un peu de recul sans pour autant s’imposer des chaînes. Je suis une idéaliste, convaincue que dans les situations les plus sombres, il y a toujours une touche de lumière, que dans chaque personne il y a du bon, et que tout acte même s’il paraît un non-sens, a ses propres raisons, que seules les personnes qui les vivent, connaissent. À partir de cela, se dire simplement que se compliquer la vie, pousse vers cette noirceur, peut faire réfléchir.

À quoi bon prévoir, programmer, anticiper, nous restons des mortels dont la vie ne tient qu’à un fil. Ignorant l’heure, le jour où ce fil se cassera, mieux vaut éviter de se compliquer inutilement la vie. Facile à dire, je sais, mais cela ne coûte rien d’essayer !

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( 19 mars, 2019 )

Elya de Laura Collins

Elya « Au delà de la porte-1 » de Laura Collins

Infinity Édition

 

Véritable coup de coeur !

 

Voilà un roman que j’ai dévoré en deux jours, rapporté dédicacé du salon de Paris.

Honnêtement, foncez l’acheter ! Je suis encore sous le charme des mots de Laura Collins. Durant toute la lecture, j’ai vu les images défiler comme si je regardais un film tellement le style est fluide et les descriptions détaillés.

Je connaissais la plume de l’auteur au travers de ses livres pour enfants, et je découvre une plume de qualité, et pourtant ce genre dystopie fantastique n’est pas ma lecture de prédilection.

L’histoire est attrayante, et ravira certainement ceux qui ont aimé Labyrinthe ou des romans du même genre. Tout se joue autour d’Elya dont j’ai particulièrement aimé la force de caractère et le courage, et Julian. Je n’en dis pas plus !

Frustration extrême d’arriver à l’épilogue et de voir à la fin « à suivre ». Non ! Ai-je eu envie de hurler ! Je veux savoir ce qui va se passer, si Elya va réussir …

Un excellent livre ! Bravo à l’auteure ! Et vivement la suite …

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( 19 mars, 2019 )

Quels sont les mots qui caressent l’âme ?

Il y a ces mots qui semblent danser sur une gamme, des mots doux, des mots bienveillants, des mots qui font du bien, des mots comme amour, tendresse, désir, rêve, illusion, paix, la liste est longue. Notre société vénère pourtant les mots négatifs qui font mal, qui insultent, qui brisent. Normal puisqu’elle applaudie la violence. Personnellement, je la vomis et je suis de plus en plus triste face à des actes barbares qui se déroulent chaque samedi à Paris. Même si la cause de cette rogne peut-être justifiée, est-ce une raison pour sombrer dans bien pire ? Casseurs, agressions nocturnes, les médias sont inondés de faits divers qui font frémir.

Pour beaucoup, faire le bien n’est plus une option. C’est vraiment triste. Apprenons à bien utiliser le pouvoir des mots, ces mots insignifiants qui peuvent plomber une journée comme « trop compliqué », « trop risqué », « impossible », ces mots qui peuvent simplement briser, ces mots qui d’un coup vont, tel un château de cartes, laisser les rêves s’écrouler.

Avons-nous toujours le contrôle des mots ou sommes-nous simplement portés par ce qu’ils représentent ? Devons-nous les laisser nous atteindre ou apprendre à nous en protéger ?

Les mots sont comme une main qui nous portent, qui nous retient, qui nous aident à évoluer, qui nous poussent à continuer de croire que la vie a son importance. Des mots qui se posent simplement à chaque instant pour caresser notre âme.

 

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( 18 mars, 2019 )

Parce que l’on doit passer par là …

La vie est comme une vague sur laquelle il faut onduler doucement …

N’avez-vous pas remarqué que c’est toujours lorsque tout va bien, lorsque vous surfez sur le bonheur, sur les projets optimistes, que soudain, tout s’écroule brutalement, parfois avec violence. Un souci familial, une vieille histoire qui ressurgit, la maladie qui s’invite. Un peu comme si vous preniez un tsunami en pleine face, ce qui est en fait le cas. Pourquoi l’homme doit-il passer régulièrement par ces épreuves au lieu de vivre paisiblement sur le long terme ?

Je pense que sur ce point, nous ne sommes pas égaux devant ces chemins cahoteux. Certains individus s’en sortent toujours sans égratignure, d’autres ne vont pas échapper aux piques de ronces. Beaucoup me parlent de karma, mais est-ce vraiment cela ou bien simplement le « pas de bol » ? Une personne m’a dit un jour, dans la vie il y a les perdants, les gagnants et les Autres, ceux de l’ombre, un tout petit pourcentage. Honnêtement, mieux vaut faire partie des Autres, ceux qui se contentent de flotter sans trop de douleur, ceux qui n’ont aucune envie de disperser la violence. J’ai beaucoup perdu de personnes dans ma vie, j’ai dû stopper de nombreux projets, changer de profession. Mon chemin fut rempli de cailloux tranchants mais même les pieds en sang, j’ai continué.

Hier fut un moment magique, une fois encore, au salon de Paris. Je me pose alors la question, et si je n’étais pas passée par là, par ces périodes compliquées de ma vie, aurais-je réalisé ce rêve ? N’est-ce pas justement ces épreuves qui font de nous ce que nous sommes ? Quant aux prochaines, car il y en aura, je visualise déjà les prochaines, j’ai mis mon armure. Elles n’attaqueront ni ma santé ni mon âme, je m’en suis fait le serment. Elles seront. Peut-être parce qu’elles seront nécessaires, mais elles ne m’empêcheront pas d’Être tout simplement.

 

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( 17 mars, 2019 )

Si une personne te demande si tu es heureuse …

 

Je dirais oui, je suis heureuse, malgré le climat instable de notre société, malgré la rancune tenace de certains, malgré l’énergie négative que tant de personnes véhiculent. Oui, je suis pleinement heureuse ! Simplement parce que contrairement à beaucoup je me contente de peu. L’argent, je n’en ai pas ni de côté, ni dans la pierre, je vis juste de ce que je gagne. Et même si le peu que j’ai, je le perds, il me restera toujours  l’essentiel, cet amour inconditionnel que j’ai en la vie. Alors bien sûr, ma santé n’est pas parfaite, je sens le poids des ans qui commencent à peser, mais mes activités, mes passions sont tellement nombreuses depuis des années que je n’ai pas le temps de broyer du noir.  Certains jours, j’ai parfois l’impression de m’enfoncer, simplement parce que « les autres » ne véhiculent pas que du positif, et en en tant qu’éponge emphatique, j’absorbe !Mais très vite,  je visualise alors ma bulle d’énergie pleine de lumière, je pose mes limites par écrit, rien que pour moi, et je rebondis, car l’homme est comme une balle qui rebondit toujours. Alors oui, j’écris, j’écris à en casser la mine de mon crayon, j’écris à faire pleurer les nuages, j’écris pour que la lumière jaillisse ! Et là, je suis heureuse …

 

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