( 8 avril, 2019 )

Le plaisir d’écrire

 

Rencontrer ses lecteurs, que ce soit par le biais des commentaires que lors de dédicaces, est un réel plaisir bien plus grand pour moi que celui de vendre. Je pense que c’est ce qui fait la différence entre un auteur qui s’autoédite et a besoin de rentabiliser sa mise, et une petite plume comme moi qui n’écrit que pour voir ses mots s’envoler et toucher. Vous me posez régulièrement la question de cette faculté de pouvoir produire quotidiennement un nouveau texte. J’ai envie de dire que c’est une habitude prise lorsque j’étais ado et que je remplissais des carnets entiers de poèmes, d’histoires d’amour, de citations. Déjà à l’époque, je ne pouvais rester une seule journée sans écrire. J’avais de nombreuses correspondantes à travers le monde auxquelles j’envoyais des lettres énormes tout comme à l’inverse, je recevais des missives sans fin. Des vies qui se croisent, des rêves aussi, une coutume qui se perd depuis l’arrivée de l’ordinateur dans nos vies. Je reste pourtant fidèle à ces lettres que je continue de recevoir de vieilles amies qui n’ont pas Facebook.

Écrire des petites histoires, des nouvelles, j’en ai fait beaucoup mais je n’ai jamais vraiment été satisfaite du contenu, peut-être parce que c’est difficile de croire en soi. J’ai toujours eu l’impression de n’avoir réalisé que des esquisses et que le vrai travail était à venir. Seulement, pour cela, il faut du temps.

Écrire des histoires d’amour, de vie, j’en ai aussi débuté de nombreuses dont certaines ne sont que des mots posés sans une véritable trame. Tout cela, c’est le simple plaisir d’écrire sans but, sans raison, sans lecteur, juste pour que ces mots sortent pour se poser sur le papier. Ensuite peut venir l’envie d’en faire un manuscrit, mais pas toujours, un peu un désir de prolonger ces moments afin que telles des fleurs, ils prennent vie !

En tous les cas, on peut vouloir m’enlever beaucoup de choses, on peut chercher à me couper les ailes, à tenter de me détruire, on me vole c’est vrai mon énergie, et je suis bien fatiguée, mais on ne pourra ni m’enlever mes mots ni mes rêves ni ce plaisir que je partage avec vous. Et si je m’en sors, comme le dit la chanson, l’encre coulera, car rien ne restera dans l’ombre …

 

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