Médicaments non remboursés : le scandale.
Choquée de constater semaines après semaines le nombre de médicaments, de prescriptions médicales, de soins qui ne sont plus remboursés par notre système de santé au nom juste d’une décision d’un groupe de médecins qui peuvent pouvoir décider pour les autres. Nous avions un des meilleurs systèmes de santé du monde et aujourd’hui, de nombreuses personnes n’arrivent plus à se soigner correctement car nous avons l’obligation d’avaler leurs génériques qui ne réussissent pas à tous.
Comme,t voulez-vous qu’une personne qui ne touche que 850€ de retraite ou d’allocations puisse en plus impacter son budget pour se soigner ?
Je m’interroge ! Est-ce un moyen d’imposer une sélection ? Où est l’humanité du milieu médical ?
Prenons l’exemple de l’homéopathie qui vient d’être décrétée « placebo » et ne sera certainement plus remboursée dans quelques semaines. Comme toutes médecines parallèles, on peut ne pas croire à son efficacité, mais il n’empêche que plus de cinq millions des français avouent utiliser l’homéopathie pour certains maux (arnica, vaccin contre la grippe etc). Cela fait beaucoup de personnes qui réagissent positivement aux placebos !Et les autres ? Les vétérinaires qui soignent que par homéopathie, comment expliquer l’effet placebo sur un cheval ou un chien ?
Pourquoi viser un type de médicaments et laisser à l’inverse des traitements provoquant d’énormes effets secondaires ? On a vu pour le Médiator ou plus récemment le nouveau Levothyrox que certaines personnes ne l’ont pas supporté et en paient les effets défavorables plus d’un an après, et pourtant ! Cela laisse nos ministres de marbre.
Le remboursement des médicaments aujourd’hui serait-il aux mains du lobbying pharmaceutique ? Les médecins se retrouvent de plus en plus en otage avec l’obligation de ne prescrire que des génériques. Est-ce normal d’interférer sur leur liberté d’exercer ?
Peut-être faudrait-il rappeler à notre ministre de la santé la teneur du serment d’Hippocrate et l’obligation du médecin d’assurer le bien physique ET moral de chaque malade. On en est bien loin de nos jours …
Clin d’œil un peu humoristique car le serment a évolué de celui d’origine
« Je jure par Apollon médecin, par Asclépios par Hygie et Panacé, par tous les dieux et toutes les déesses, les prenant à témoin que je remplirai, suivant mes forces et ma capacité, le serment et l’engagement suivants :
Je mettrai mon maître de médecine au même rang que les auteurs de mes jours, je partagerai avec lui mon savoir et, le cas échéant, je pourvoirai à ses besoins ; je tiendrai ses enfants pour des frères, et, s’ils désirent apprendre la médecine, je la leur enseignerai sans salaire ni engagement. Je ferai part de mes préceptes, des leçons orales et du reste de l’enseignement à mes fils, à ceux de mon maître et aux disciples liés par engagement et un serment suivant la loi médicale, mais à nul autre.
Je dirigerai le régime des malades à leur avantage, suivant mes forces et mon jugement, et je m’abstiendrai de tout mal et de toute injustice. Je ne remettrai à personne du poison, si on m’en demande, ni ne prendrai l’initiative d’une pareille suggestion ; semblablement, je ne remettrai à aucune femme un pessaire abortif. Je passerai ma vie et j’exercerai mon art dans l’innocence et la pureté.
Je ne pratiquerai pas l’opération de la taille, je la laisserai aux gens qui s’en occupent.
Dans quelque maison que j’entre, j’y entrerai pour l’utilité des malades, me préservant de tout méfait volontaire et corrupteur, et surtout de la séduction des femmes et des garçons, libres ou esclaves.
Quoi que je voie ou entende dans la société pendant, ou même hors de l’exercice de ma profession, je tairai ce qui n’a jamais besoin d’être divulgué, regardant la discrétion comme un devoir en pareil cas.
Si je remplis ce serment sans l’enfreindre, qu’il me soit donné de jouir heureusement de la vie et de ma profession, honoré à jamais des hommes ; si je le viole et que je me parjure, puissé-je avoir un sort contraire ! »
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