Certains rêves doivent céder la place à d’autres
Il fut un temps où je m’étais fixée comme objectif de devenir chroniqueuse « officielle » ou d’ouvrir une petite édition numérique à la retraite. J’ai abandonné sans regret ces deux projets. Pourquoi ? Tout d’abord, pour avoir sa propre ME, il faut avoir les reins solides, il faut être connu dans le milieu qui avouons le, est un monde de requins, il faut surtout ne pas avoir peur de se prendre des coups et avoir des fonds ! Je suis fauchée et je n’ai plus assez d’énergie pour les coups.
Quant au rôle de chroniqueur officiel, je trouvais que c’était une géniale idée pour remplir mes heures hivernales ayant eu plusieurs propositions de ME, seulement je suis une utopiste qui aime la véracité et déteste faire semblant. Malheureusement , les éditions offrant des livres gratuits en service presse attendent en retour des chroniques élogieuses. Fini la sincérité, fini l’émotion. Je lis de plus en plus de chroniques surfaites, toutes sur le même tempo à tel point que j’en suis arrivée à ne regarder que celles des petites nouvelles qui découvrent la critique littéraire.
Faire semblant, ce n’est pas dans mes gènes ! Preuve en est, il m’est arrivé à plusieurs reprises que des auteurs m’ayant demandé un avis sur leur livre m’invitent à changer une phrase ou une opinion simplement parce que cela ne collait pas à ce que eux attendaient. Bien évidemment, j’ai refusé !
M’engager dans cette voie, non, par contre je continuerai avec plaisir mes modestes chroniques sur des livres découverts au hasard, rarement des SP, et je ne changerai pas la manière dont je sélectionnerai ces ouvrages, c’est à dire simplement au feeling. Je me refuse à ne lire que des best-sellers qui au final n’ont guère besoin de mes avis de petite plume. Après, j’aimerais pouvoir transférer ma page chronique sur un site, un vrai, mais ce n’est pas gagné n’ayant toujours pas réussi à créer de site pour l’association l’envol du papillon. Comme dirait un de mes enfants, dans les clubs seniors, il y a des cours gratuits, sauf que je suis trop jeune pour bénéficier de ces apprentissages seniors ! La vie est mal faite ! Si un jour une bonne âme sait comment faire, je suis preneuse !
En tous les cas, lire reste le plus important, et je salive déjà à l’idée de la montagne d’ouvrages que je vais pouvoir enfin dévorer quand je veux et où je veux ! De nouveaux rêves plutôt sympas, non ?
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