Le désespoir est la plus grande des erreurs
Il y a ceux qui sont naturellement négatifs, ceux qui se disent positifs et véhiculent du négatif, et les autres. Je sature un peu des deux premières catégories toujours là pour donner de grandes leçons de morale et qui s’enfoncent dans leurs propres pensées souvent très égocentriques. Ces dernières ne disent pas qu’elles sont désespérées, elles disent juste que rien n’a de sens. Ce seront ces auteurs toujours à se plaindre qu’ils ne sont pas lus, qu’ils ne font pas de ventes, ces autres à pleurnicher sur leur vie ou celle retransmise par les réseaux sociaux. Comment voulez-vous ainsi que le désespoir ne pointe pas son nez ? De là à plonger dans la dépression, il n’y a qu’un pas.
Une fois encore, j’ai envie de dire que nous véhiculons bien malgré nous de multiples émotions, les parsemant au passage, les distillant tel un parfum, une odeur sans nous en rendre compte. Partager une peine est un bienfait qui unit positivement les êtres. Ressasser sans cesse une frustration financière, un problème avec son patron ou un livre non vendu, un amour perdu n’apporte rien de positif. L’énergie transmise sera source de désespoir et il suffira d’être une éponge à émotions pour tout absorber.
Cultivons des fleurs d’espoir à partager. Se complaire dans un pseudo désespoir invite à s’y maintenir comme s’il n’y avait aucune autre option. Il y en a pourtant une essentielle : donner un vrai sens à sa vie.
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.