Jalouse, jalousie chérie
La jalousie est un bien vilain défaut qui détruit de nombreuses vies. Pathologique lorsqu’elle mène à des conflits, elle reste incontournable chez l’homme, liée à des frustrations inconscientes souvent issues de la petite enfance. Si on observait à la loupe un panel d’individus, on s’apercevrait avec amusement que chaque personne réagit différemment.
On aura les jaloux-ses compulsifs, vous savez ceux qui ne cessent d’envier les autres pour tout, qui seront aussi bien jaloux de l’argent que gagne le voisin que de sa maison ou son jardin. Ces jaloux s’empressent souvent de courir s’acheter la même chose, sans pour étancher leur envie. Ils n’en ont jamais assez !
Il y aura également les jaloux maladifs qui ne peuvent accepter qu’on puisse les aimer pour ce qu’ils sont. Ces jaloux , souvent des pervers narcissiques, iront jusqu’à détruire leur relation pour prouver qu’ils ont raison, imaginant des complots qui n’existent pas, des ennemis inconnus. À ceux-là s’ajoutent ces femmes tellement peu sûres d’elles qu’elles iront jusqu’à brider la vie de l’autre. Ce type de jalousie est « mignonette » à dix-huit ans, mais devient totalement incompréhensible passé la cinquantaine ( et pourtant, que de femmes jalouses nous croisons sur les réseaux sociaux !)
La jalousie n’a pourtant pas nécessairement qu’un caractère négatif si elle est comme un assaisonnement déposée avec parcimonie. De nombreux couples ont retrouvé leur fougue de jeunesse grâce à un zeste de pigments. Le tout est de ne pas en abuser, de ne pas l’utiliser pour nuire, car trop souvent les femmes jalouses prennent pour cible une rivale potentielle qui n’a pourtant aucune vue sur le tendre et cher !
Et surtout, la jalousie doit rester juste un petit picotement sans devenir une éruption cutanée !
Aimons, sans trop jalouser, car sinon le plat ingéré ne fera que nous donner la nausée !
Excellent ! Tellement véridique et voys avez raison d’inciter à lire la conclusion qui est savoureuse