La vérité
J’aime beaucoup ce proverbe de Arthur schopenhaueur :
« Toute vérité franchit trois étapes. D’abord, elle est ridiculisée. Ensuite, elle subit une forte opposition. Puis elle est considérée comme ayant toujours été une évidence. »
Je croise les doigts pour la phase trois, persuadée que la vérité ne peut qu’être mise en lumière. Je sais bien que c’est certainement très utopique. Le monde est si compliqué, les gens parfois bien tordus. On le voit avec nos politiques qui ne cessent d’avoir leurs « affaires » ajournées. Je ne suis qu’une petite citoyenne ( j’aime le mot « petite », revendiquant de ne pas mesurer la norme standard), persuadée que même s’il y a souvent une justice à double vitesse où les riches gagnent parce que l’argent achète presque tout, il reste tout de même des puristes qui croient en la vérité et la feront résonner !
Après je m’interroge sur ce concept « vérité », n’avons-nous pas chacun, dans la vie quotidienne une vérité différente selon notre propre angle de vue?
Regardons simplement sur la plage un enfant qui soudain boit la tasse. Selon la minute où on va regarder, on pensera que les parents, vraiment, sont inconscients de ne pas surveiller leur mouflet, d’autres ne relèveront que la grosse vague arrivée sans prévenir, d’autres encore la petite rousse qui a lancé sa balle trop violemment heurtant le gamin de plein fouet. Dans la vie, c’est pareil. Nul ne devrait juger, trancher, sans avoir en main l’intégralité des faits, et même dans ce cas, comment savoir si « cette réalité » fut ressentie à l’identique des deux côtés ? Comment peut-on éviter les conflits stupides inutiles ? Les rancunes qui perdurent ? La communication ne devrait-elle pas être la clé de cette vérité ?
Dire la vérité reste important, non pas pour se cacher derrière des mots, non pas pour se sortir d’un mauvais pas, juste pour être en accord avec soi.
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