Pourquoi est-ce que j’écris rarement des romans d’amour ?
Avant tout auteure de polars, il m’arrive de titiller la plume et d’écrire des histoires d’amour seulement selon certains retours, mes romances ne sont plus au goût du jour (sic !) dit par une DC romance, trop bien écrites venant d‘une éditrice d’ une grosse édition (re-sic !). Il semble que pour qu’une love story fonctionne avec les jeunes, une écriture bâclée soit indispensable. Hum … déjà je ne trouve pas que mes histoires soient terriblement bien écrites alors les réduire à du vocabulaire « young », j’ai du mal. Comme md l’a fait remarqué un comité de lecture à qui j’ai demandé des approfondissements , on n’écrit pas : « ils ont fait l’amour » mais « ils ont baisé », « ils se sont aimés » dire « ils se sont kiffés » Et surtout, il faut mettredes « chiant, con, fais chier » dans letexte ! ( re-re-sic !) Alors j’ai bien du mal à mes fondre dans ce moule. Je déteste cette vulgarité ! Un autre retour d’une édition romance très connue m’a léché les bottes en me disant que j’avais un vrai style et des idées de qualité, mais que les romances classiques ( une femme qui aime un homme) étaient devenues obsolètes et que je devais refaire tout mon manuscrit dans ce sens. Aujourd’hui, on n’écrit que de la homoromance. Comment dire ? Je n’ai rien contre seulement c’est un sujet que je ne maîtrise pas.
Je suis moi-même une lectrice très difficile concernant les romances et rares sont celles qui m’ont vraiment touchées, peut-être justement parce que toutes semblables.
Pourtant, j’aimerais vraiment écrire une romance sans clichés, sans tomber dans la dérive moderne style After, juste pour travailler vraiment une écriture de style qu’est l’amour. Je n’ai pas envie justement de tomber dans la romance facile où tout finit à la « il était une fois », où rien de dramatique n’arrive, où le gentil gagne toujours parce qu’il a de vrais sentiments, simplement parce que dans la vie, cela n’existe pas, et qu’aimer est une des plus belles choses qui existe au monde si on accepte de se laisser emporter.
Alors peut-être vais-je m’y remettre, même si mon style est ringard, même si je proscris les grossièretés, simplement parce que l’amour, il faut continuer à en parler, à le faire danser avec tous les verbes de la littérature même si les jeunes préfèrent des grossièretés !
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