Les barreaux du passé nous limitent-ils ?
Que nous le voulions ou non passé un certain âge, nous avons un passé qui est écrit. Il peut même faire partie d’un chapitre très lourd débutant pour certains dans la petite enfance. Ce passé laisse des traces souvent indélébiles. Certains chocs aussi bien physiques que psychologiques peuvent sembler oubliés et pourtant petit à petit sournoisement faire de gros dégâts à l’intérieur.
Nous nous trouvons alors derrière une fenêtre barricadée de barreaux que nous n’arrivons pas à scier, oubliant qu’à quelques mètres de nous, il y a une porte prête à être poussée. Nous devenons alors prisonniers de notre passé, dans l’incapacité d’avancer, récréant en boucle les mêmes erreurs.
Le passé est un livre que l’on ne peut pas effacer, qui fait partie de nous, et qu’il convient de n’ouvrir que pour revivre des moments heureux. Se remémorer des rires d’enfants, des baisers échangés, des instants de complicité, c’est bon pour notre présent. Ruminer des ruptures, des deuils, des actes de malveillance, c’est rentrer dans une spirale sans fin. Malheureusement, je l’ai déjà souvent dit, notre monde voit négatif, pense négatif, parle négatif, résultat pour conforter ce négatif, les gens vont choisir des moments tristes, histoire de rester dans la « wave », ils ne vont regarder que les informations dramatiques histoire de conforter leur mode de pensées, car une new pleine de vie, de bonheur, on a dramatiquement rien à dire dessus !
Plutôt que de s’extasier sur leur présent : il pleut : c’est super pour la nature, on en profite pour faire du tri, pour s’adonner à une passion, les français (car on est le peuple la plus râleur de la terre) vont être grincheux jusqu’à l’instant où le soleil va revenir, la chaleur avec, et là, encore un bon moyen de grogner parce que franchement, la canicule ! Les remarques de certains que je relève régulièrement me font doucement sourire.
Si on ne ferme pas la porte du passé, si une rancune ou une peur est conservée, comment peut-on vivre pleinement un présent qui reste par définition bien court, déjà même passé à l’instant où on s’attarde dessus !
Alors, plutôt que de rester prisonnier de vos erreurs, choisissez la porte, là bas, juste en face. Oubliez les barreaux aux fenêtres ! Courrez ! Et surtout ne vous retourner pas ! Jamais ! Cela n’en vaut pas la peine. Le passé est définitivement passé …
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.