( 17 août, 2019 )

Pourquoi passons-nous notre temps à nous inquiéter ?

Apprendre à ne pas s’inquiéter n’est pas facile surtout lorsque l’on est parents. On se soucie sans cesse de notre chérubin, de son avenir, de ses copains, anticipant même tous les dangers qui pourraient arriver. Seulement on en oublie toujours un, que ce soit la chute lors d’un cours de sport ou la carte Navigo perdue. Pourquoi cette inquiétude constante ? Cette peur de mal faire ? De ne pas faire assez ou parfois de faire trop ?

Je pense que c’est un peu dans la nature de chacun souvent en résonance avec notre passé. Mais une chose est sûre, il faut apprendre à ne pas s’inquiéter car ce stress permanent peut rendre malade et surtout n’évitera pas ce qui doit arriver. Il est important d’apprendre aux enfants à ne pas s’inquiéter dès le plus jeune âge sans pour autant tomber dans le fatalisme, leur enseigner à gérer leurs émotions sans en devenir esclaves.

Lorsque je partais en classe de découverte avec mes classes, j’ai croisé des parents qui n’en dormaient pas durant quinze jours, alors que leurs chérubins ne s’étaient jamais autant éclatés ! L’inquiétude des parents peut-être une véritable prison pour des enfants. Il est donc inutile de se projeter sans cesse dans tous les drames que l’on peut imaginer et qui n’ont qu’une infime chance de se réaliser.

Adultes, ne vous souciez pas de ce que sera demain, car vous ne pourrez rien empêcher de ce qui peut ou doit arriver. Pensez positivement, et vous construirez le meilleur auteur de vous, ou au moins vous aurez essayé !

«   L’inquiétude ne protège jamais des chagrins de demain, mais éclipse toujours la joie du moment présent. » Léo Buscaglia

 

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( 16 août, 2019 )

Difficile l’idée de la retraite ?

Vous êtes nombreux à me poser cette question : comment est-ce que je vis mon départ ( un peu forcé pour raisons de santé) en retraite anticipée ? Partir en retraite m’a demandé une adaptation, car ce n’est pas si facile de se faire à la simple idée que l’on va passer de la vie active à une autre vie. Du jour au lendemain, sans en avoir vraiment conscience, on se retrouve cataloguée dans la case sénior avec violence. J’ai eu un an pour l’accepter et je suis passée par des moments de gros doutes.

Cette perspective en plus s’est trouvée en symbiose avec la fin de vie de ma maman, et là, j’ai pris peur. J’ai mélangé durant  quelques semaines  « vieillesse et retraite.  Heureusement, j’ai été très épaulée une fois encore et j’ai rebondi ! N’ayant pas l’âge officiel de la retraite, j’ai découvert que je ne pouvais  pas être classée dans les séniors avant plusieurs années, et j’ai poussé un grand ouf ! :)

N’en déplaise à certains, je ne suis pas  bonne à jeter ! :) :) :) J’ai encore, si la vie m’y autorise, quelques belles années. Bon, c’est vrai qu’ensuite j’ai un peu pesté contre cette injustice : Pas question pour moi de réductions de train ou de tickets de bus ni de billets de cinéma, mais oui, sans cette case «sénior » collée à mes basques, le mot retraite passe beaucoup mieux !

J’ai passé d’excellentes vacances, la tête  vide, n’ayant plus le poids de la future rentrée sur les épaules, sereine n’appréhendant plus les dysfonctionnements systématiques de ma thyroïde les quinze  premiers jours de Septembre, en paix tout simplement …

Bien sûr, je ne vais pas vous mentir, j’ai tout de même une petite appréhension sur l’organisation de mes journées. J’ai toujours tiré sur la corde jusqu’à menacer de casser, bossant malgré ma maladie, alors me retrouver sans planning fixe, sans certitude, me fait un peu peur. Mais je sais que la santé n’a pas de prix, et j’ai tellement de projets que l’avenir me semble plutôt fleuri. De nombreux manuscrits à écrire, visiter une fois par semaine les moindres recoins de Paris, me perfectionner en peinture en particulier en aquarelle, conserver ma santé avec un peu de marche nordique, voir mes amis, partir plus souvent en week-end avec homme. Mais qu’on se le dise, ma retraite anticipée ne voudra pas dire non plus conchita à la maison, n’est-ce pas chéri ?

Alors en résumé, si difficile que cela l’idée de la retraite ? Finalement, non ! Si vous avez cette chance, faites-le !Lavie est tellement courte. Il faut juste s’y préparer et vous verrez que c’est largement positif l’optique d’une vie beaucoup plus paisible, sans réveil le matin, sans être obligée de se fondre dans un moule, sans avoir l’obligation du « pas de vagues », sans ordre à recevoir. et puis, si cela devient difficile,nvos amis sont là.

Un coup de blues, je vous le dirai, car je sais que vous serez là pour m’inviter à prendre un thé ! Parce que la retraite, c’est avant-tout  une nouvelle route à prendre sans lâcher les mains des autres !

 

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( 15 août, 2019 )

Pourquoi est-ce que j’écris rarement des romans d’amour ?

Avant tout auteure de polars, il m’arrive de titiller la plume et d’écrire des histoires d’amour seulement selon certains retours, mes romances ne sont plus au goût du jour  (sic !) dit par une DC romance, trop bien écrites venant d‘une éditrice d’ une grosse édition (re-sic !). Il semble que pour qu’une love story fonctionne avec les jeunes, une écriture bâclée soit indispensable. Hum … déjà je ne trouve pas que mes histoires soient terriblement bien écrites alors les réduire à du vocabulaire « young », j’ai du mal. Comme md l’a fait remarqué un comité de lecture à qui j’ai demandé des approfondissements , on n’écrit pas : « ils ont fait l’amour » mais « ils ont baisé », « ils se sont aimés » dire « ils se sont kiffés » Et surtout, il faut mettredes « chiant, con, fais chier » dans letexte ! ( re-re-sic !) Alors j’ai bien du mal à mes fondre dans ce moule. Je déteste cette vulgarité !  Un autre retour d’une édition romance très connue m’a léché les bottes en me disant que j’avais un vrai style et des idées de qualité, mais que les romances classiques ( une femme qui aime un homme) étaient devenues obsolètes et que je devais refaire tout mon manuscrit dans ce sens. Aujourd’hui, on n’écrit que de la homoromance. Comment dire ? Je n’ai rien contre seulement c’est un sujet que je ne maîtrise pas.

Je suis moi-même une lectrice très difficile concernant les romances et rares sont celles qui m’ont vraiment touchées, peut-être justement parce que toutes semblables.

Pourtant, j’aimerais vraiment écrire une romance sans clichés, sans tomber dans la dérive moderne style After, juste pour travailler vraiment une écriture de style qu’est l’amour. Je n’ai pas envie justement de tomber dans la romance facile où tout finit à la « il était une fois », où rien de dramatique n’arrive, où le gentil gagne toujours parce qu’il a de vrais sentiments, simplement parce que dans la vie, cela n’existe pas, et qu’aimer est une des plus belles choses qui existe au monde si on accepte de se laisser emporter.

Alors peut-être vais-je m’y remettre, même si mon style est ringard, même si je proscris les grossièretés, simplement parce que l’amour, il faut continuer à en parler, à le faire danser avec tous les verbes de la littérature même si les jeunes préfèrent des grossièretés !

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( 14 août, 2019 )

Nous sommes tous otage de nos vies …

L’homme aimerait être libre, c’est dans ses gènes, seulement c’est une utopie. Nous sommes tous otages de nos vies, otage de notre éducation, de nos croyances, de nos frustrations voire de nos rêves. Que nous le voulions ou non, sauf exceptions, nous vivons dans une prison dorée où il nous est extrêmement difficile de sortir.

La plupart des hommes ne sont-ils pas otages de leur travail, coincés dans des créneaux horaires qui ne leur laissent aucune liberté ? Qui peut s’autoriser un petit bain de soleil en plein milieu d’un après-midi ou une petite sieste s’il est fatigué ? Qui peut prendre la clé des champs sur un coup de tête ?

On se dit libre, parce que cela fait du bien de le croire, mais l’est-on vraiment ?

Même quand on est pris au piège, même quand il n’y a pas d’issue, même quand on a l’intime conviction que tout est perdu, la bonne nouvelle est que nous serons toujours libre dans nos têtes …

 

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( 13 août, 2019 )

L’association l’envol du papillon fête ses 2 ans !

Pourquoi tant de ras le bol chez les malades ?

Pas facile de vivre au quotidien avec une maladie de la thyroïde, pas pour tout le monde, c’est bien là le problème. Les symptômes des dysfonctionnements thyroïdiens peuvent frapper à l’aveuglette, sans prévenir. On pense que l’on va mieux, que l’on est définitivement tiré d’affaire, et puis un matin, la fatigue est de retour, parce que les maladies thyroïdiennes en particulier auto-immunes n’auront souvent jamais de fin.

Alors oui, c’est bien moins grave qu’un cancer, qu’une maladie dégénérative, mais cela peut vraiment détruire une vie.

On aimerait effacer le jour où les premiers symptômes sont apparus, on aimerait que cette maladie ne soit jamais apparue, on aimerait tout recommencer, mais la réalité s’inscrit comme une évidence, une maladie thyroïdienne c’est un peu comme un mariage forcé dont on ne pourra jamais divorcer.

Coup de mou, baisse de moral, certes, cela arrive à tout le monde et c’est bien pour cela qu’il règne une telle incompréhension dans le milieu médical ou professionnel.

Qui n’a pas entendu cette phrase : « il n’y a pas que toi qui es fatiguée ! Moi … »

Seulement, on a bien souvent envie de répondre : «  Oui mais toi, ta thyroïde ne débloque pas! ». Seulement, comme ces maladies invisibles sont liées à l’émotion ( la thyroïde étant le centre « du sympathique » comme disent certains endocrinologues), le malade sera plus sensible aux remarques et au lieu de devenir colérique, de montrer les poings, il va se replier sur lui-même à s’en rendre malade. Beaucoup de malades de la thyroïde se taisent, beaucoup n’osent même plus dire à leur famille, à leurs collègues s’ils vont mal. Ils se sont inconsciemment vautrés dans un monde où ils vont  se taire, puisque personne ne veut les entendre.

Combien de personnes en bonne santé savent que de nombreux signes de dépression sont en fait liés à une maladie thyroïdienne ? Combien s’interrogent sur le changement d’humeur d’un proche souvent incluant une agressivité possible dans certains Basedow ? Pourquoi parle-t-on tout le temps à la télévision des mêmes maladies sans s’attarder sur celles-ci ?

On l’a vu il y a deux ans avec le levo NF. Des tentatives pour faire éclater la souffrance des malades furent  amorcées, vite muselées, parce qu’il n’est pas bon de parler de certaines maladies. N’oublions pas qu’il y a un siècle, les enfants nés sans thyroïde étaient vite déclarés «  crétins » et de nombreux malades internés en HP ( c’était avant les hormones de substitution).

Et doit-on une fois encore parler de cette non reconnaissance qui oblige les malades à aller travailler épuisés. Pas de100%, pas de 80% thérapeutique pour Hashimoto ou Basedow. Certes, des arrêts de travail possibles, mais avec la fameuse journée de carence, beaucoup de personnes y renoncent parce que s’arrêter au moment des crises, même si c’est pour être plus efficace ensuite, c’est une perte financière sèche souvent même un vrai problème.

 

Pourtant plus de trois millions de français ( sexe et âge confondus) sont aujourd’hui sujets à un dysfonctionnement et ce chiffre monte de mois en mois. Serait-ce parce qu’il est plus facile de fermer les yeux que de s’atteler à l’hypothèse d’un pourquoi environnemental ? Serait-ce aussi parce que ce secteur médicamenteux ne rapporte pas assez aux industries pharmaceutiques à côté de médicaments juteux pour soigner des cancers ? Serait-ce surtout parce qu’avoir en consultation un malade avec de pénibles symptômes liés à un dysfonctionnement, cela prend du temps, bien plus que de signer une simple ordonnance avec un hypertenseur ou un antidépresseur ?

 

Deux ans aujourd’hui que notre association est née ! Deux ans que l’on se bat dans l’ombre … sans moyen juste avec notre empathie. Parfois des envies de baisser les bras, mais bon, on s’accroche ! On espère que cette troisième année qui débute nous ouvrira les portes d’un site Internet que nous n’avons toujours pas réussi à monter à ce jour ( on est tous aussi nuls en informatique), mais régulièrement des personnes se proposent, alors on continue d’y croire, parce que ce serait un vrai plus « hors Facebook «

On espère également pouvoir réaliser ces rencontres, ces conférences promises, des moyens de se regrouper simplement pour que des liens positifs se créent bien au-delà du virtuel.

Alors les papillons ? Avec nous pour cet anniversaire ?

 

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( 13 août, 2019 )

L’inspiration

Dernièrement, un auteur me disait qu’il fallait chercher l’inspiration sinon cette dernière ne pouvait pas venir. Eh bien non ! Pas pour moi … L’inspitation, c’est un petit nuage sur lequel on s’envole régulièrement sans le vouloir, comme si on était poussé par une impulsion incontrôlable. Je ne pense jamais à l’inspiration, elle est une évidence. Je ne me dis pas :  « tiens aujourd’hui je vais être inspirée ! » Pas du tout. Parfois, je prends un crayon et des idées me viennent, d’autres fois à la place, ce sera des dessins, et si rien ne sort de mon stylo, et bien je le repose, et je passe à autre chose.

Mais parfois, l’inspiration  c’est juste une chanson que l’on va entendre, qui va nous mettre plein de papillons dans les yeux, un coucher de soleil dont la magnifique couleur va faire couler l’encre de nos mots, un regard qui va nous bouleverser, c’est aussi simplement un fait divers qui va nous donner envie d’écrire, de montrer les poings, de nous battre avec ce magnifique pouvoir que sont les mots.

L’inspiration, c’est un peu comme ce sang qui coule avec un rythme régulier, qui résonne dans notre oreille comme une petite clochette, un souffle qui se pose nous effleure les cheveux avec légèreté.

L’inspiration, c’est construire à chaque coup de crayon un nouveau jour ou une nouvelle histoire, l’inspiration, c’est ce qui donne la vie à mes personnages et qui me garde, moi, en vie.

 

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( 12 août, 2019 )

Égocentrisme et égoïsme, est-ce pareil ?

Qu’est-ce que j’ai du mal avec ces personnes toujours centrées sur leur petit ego, prêtes à écraser le voisin simplement pour se faire mousser. Si encore la qualité était au rendez-vous mais souvent ce n’est pas le cas. Longtemps, je mélangeais égoïsme et égocentrisme, puis la vie m’a fait découvrir de vrais égoïstes, ces êtres qui donnent envie de vomir tellement leur capacité à faire passer leurs intérêts avant ceux des autres est important. Après, je pense que nous avons tous un petit soupçon d’égoïsme, et c’est normal. Rares sont les personnes dotées d’un altruisme les incitant à se sacrifier complètement pour les autres. Nombreux sont ceux qui le disent, mais les actes ne suivent pas. Tandis que l’égocentrique, lui, c’est un cas bien à part, le narcissique dans toute sa splendeur, qui sait tout, qui a tout vu, qui connaît tout et qui prend un malin plaisir à faire passer les autres pour des imbéciles.

Faut-il alors être égoïste ? J’ai envie de dire « un tout petit peu ». Il faut cesser de se rouler dans des philosophies où le don total de soi est le plus important. Donner, oui, mais donner sans se perdre. Et prendre soin de soi, même si c’est un acte totalement égoïste, reste indispensable à l’équilibre de chacun.

Apprendre à s’aimer égoïstement afin d’être disponible pour aimer sainement les autres.

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( 11 août, 2019 )

La vérité

J’aime beaucoup ce proverbe de Arthur schopenhaueur :

« Toute vérité franchit trois étapes. D’abord, elle est ridiculisée. Ensuite, elle subit une forte opposition. Puis elle est considérée comme ayant toujours été une évidence. »

Je croise les doigts pour la phase trois, persuadée que la vérité ne peut qu’être mise en lumière. Je sais bien que c’est certainement très utopique. Le monde est si compliqué, les gens parfois bien tordus. On le voit avec nos politiques qui ne cessent d’avoir leurs « affaires » ajournées. Je ne suis qu’une petite citoyenne ( j’aime le mot « petite », revendiquant de ne pas mesurer la norme standard), persuadée que même s’il y a souvent une justice à double vitesse où les riches gagnent parce que l’argent achète presque tout, il reste tout de même des puristes qui croient en la vérité et la feront résonner !

Après je m’interroge sur ce concept « vérité », n’avons-nous pas chacun, dans la vie quotidienne une vérité différente selon notre propre angle de vue?

Regardons simplement sur la plage un enfant qui soudain boit la tasse. Selon la minute où on va regarder, on pensera que les parents, vraiment, sont inconscients de ne pas surveiller leur mouflet, d’autres ne relèveront que la grosse vague arrivée sans prévenir, d’autres encore la petite rousse qui a lancé sa balle trop violemment heurtant le gamin de plein fouet. Dans la vie, c’est pareil. Nul ne devrait juger, trancher, sans avoir en main l’intégralité des faits, et même dans ce cas, comment savoir si « cette réalité » fut ressentie à l’identique des deux côtés ? Comment peut-on éviter les conflits stupides inutiles ? Les rancunes qui perdurent ? La communication ne devrait-elle pas être la clé de cette vérité ?

Dire la vérité reste important, non pas pour se cacher derrière des mots, non pas pour se sortir d’un mauvais pas, juste pour être en accord avec soi.

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( 10 août, 2019 )

La banlieue et ses clichés !

Une fois encore que de mots qui sentent le souffre et qui souvent n’apportent que ripostes et rébellions. Je sature de tous les clichés « banlieue » relégués par les médias comme si le fait de vivre en banlieue était la pire chose, comme si la vie dans les campagnes était, elle, parfaite. Une fois encore, arrêtons les images toutes faites.

Alors, sachez que l’on peut traverser une ville de banlieue sans se faire égorger même à des heures avancées de la nuit, que l’on ne brûle pas tous les jours des voitures aux quatre coins de rue, que l’on n’a pas des cambriolages tous les jours non plus. Et la violence, on peut aussi bien la croiser en dans ces petites bourgades où on nous passons nos vacances tranquillement.

Stigmatiser les jeunes de banlieue est une grave erreurs car les jeunes générations n’y sont pas plus violentes. C’est ce que veulent nous faire croire les médias, mais je pourrais vous donner le nom de certaines petites écoles de campagne bien plus violentes que mon école pourtant en zone sensible !

 

Mon article aujourd’hui a pour simple but de montrer que notre monde regorge de clichés tous aussi vomitifs les uns que les autres. Cela commence par un constat entendu il y a quelques jours : « un môme de banlieue est voué à l’échec, inutile qu’il essaie de s’en sortir ». Il faut arrêter ! J’ai des anciens élèves médecins, même un attaché à un ministère, d’autres avec des métiers plus manuels mais qui rapportent gros comme plombier ou garagiste. Ces raccourcis trop faciles me hérissent comme si je disais que les enfants dans les campagnes étaient juste destinés à être éleveur de moutons !

Le monde évolue, la banlieue aussi, bon pas les mentalités qui restent toujours aussi pourries !

Que l’on oppose ce qui l’est, des vérités réelles comme qu’en banlieue, il y a trop de béton, pas assez d’espaces verts! J’approuve ! Qu’en banlieue, il n’y a trop de monde au mètre carré, c’est bien vrai, mais à l’inverse, je connais beaucoup de personnes qui vivent dans les campagnes et qui souffrent de la solitude.

Alors se pose la vraie question :

L’endroit où l’on vit ne serait-il pas ce que l’on en fait  ? Certaines personnes ne seront jamais bien nul part alors que d’autres seront heureux même dans un logement exigüe.

Moralité :

À chacun de créer son univers idéal sans pour autant aller démolir celui de son voisin.

 

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( 9 août, 2019 )

Qu’est-ce que tu vas faire de ta vie ?

À tous ceux qui suivent les autres sous de faux profils, ou en anonyme, qui n’ont pas le courage d’assumer leurs actes, qui profitent des réseaux sociaux pour critiquer, détruire un livre ou même une vie … Aux c… qui ont une vie si vide qu’ils vont jusqu’à inventer la vie des autres, qui vont jusqu’à la déformer, la colporter !

Vous êtes nombreux à vivre cette situation et m’en parler, alors aujourd’hui, c’est mon tour de leur dire :

 

-Dis-moi, toi qui ne cesse de reluquer ce que je fais, qu’est-ce que tu vas fait de ta vie, dis-moi un peu, tu n’en as pas assez de toujours vouloir me pousser au fond d’un puits ? Tu n’as rien de mieux à faire ? Ouvre simplement ta fenêtre et regarde ces nuages, ils parlent de dinosaures ou de licornes, ils bougent sans cesse entraînant notre imagination dans des histoires qu’adoreraient entendre les enfants. Regarde un peu dans ta rue, là, en face, il y a des fleurs qui cette nuit sont apparues. Respire à plein nez cette odeur qui va te faire tout oublier. Cesse de ruminer. Ta vie, c’est toi qui l’as choisie. Au lieu de vivre avec sérénité, tu n’as cessé de voir le mal partout où tu passais. Au final, tu ne récoltes que ce que tu as semé, et le comble pour toi, telle une branche, j’ai failli casser et j’ai ressuscité. Tu vois, moi, je n’ai pas de temps pour m’attarder sur le passé. J’ai bien mieux à faire.

Moi, chaque matin, je regarde les nuages, la lumière du soleil, je ris bêtement en sentant la chaleur du soleil. Chaque jour, je m’attarde sur un enfant dans une poussette, l’avenir, sur une fleur qui s’est ouverte, sur un message d’amour ou d’amitié que j’ai reçu. Chaque jour, je m’émerveille de ces graines que j’ai plantées depuis des années et qui petit à petit ont germé. Tu vois, tes médisances, tes coups fourrés, ne m’inspirent aujourd’hui que de la pitié, parce que je devine que pour agir avec tant de méchanceté, tu ne dois vraiment pas avoir une vie dont tu rêvais ! Alors, au lieu de perdre stupidement ton temps, oublie-moi et vis pleinement en savourant chaque matin qui débute avec l’odeur d’un bon café. En tous les cas, plus la peine de te cacher, tes manigances ne peuvent plus me toucher !

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