( 8 août, 2019 )

Positive ta vie

 

Bon sang ! J’ai régulièrement envie de secouer ces personnes qui sont continuellement en train de voir le côté sombre de leur vie. C’est le chemin facile. Je peux le faire aussi : un enfant décédé d’un cancer, un divorce, une agression psychologique à mon travail, l’apparition d’une maladie auto-immune, la fatigue obligeant un départ anticipée en retraite, l’accompagnement de ma mère dans une maladie bien pourrie … alors là, je fonce prendre une corde pour me pendre !

Faut arrêter de toujours broyer du noir et inverser son mode de pensées.

Oui, j’ai perdu un enfant, mais il sera toujours là dans mon coeur et bien présent, oui j’ai divorcé, mais cela s’est bien passé, nous sommes toujours amis et j’ai une vie heureuse aujourd’hui, oui je me suis faite matraquée car l’école est le lieu de tous les coups, mais je suis toujours debout, oui j’ai la maladie d’Hashimoto, mais grâce à elle j’aide de nombreuses personnes, oui je serai en pré-retraite en septembre, mais j’aurais du temps pour moi, faute d’argent, qua,t à ma maman, ce fut une expérience douloureuse mais baignée de tellement d’amour que cela en valait la peine.

Positiver sa vie, c’est une façon de regarder la vie avec des verres qui ne déforment pas, qui ne victimisent pas. Positiver sa vie, c’est se dire chaque jour que l’on a quelque chose de bien à faire, quelque chose à apprendre. Positiver sa vie, c’est surtout cesser de ne voir que les mauvaises choses en chacun de nous.

Positiver la vie, c’est simplement s’autoriser au lieu de tout critiquer à simplement tendre la main avec le sourire et surtout, toi qui t’autorises à clamer que c’est pathologique d’aimer la vie, tu me fais vomir !

AIMONS ! POSITIVONS ! SOYONS HEUREUX !

 

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( 7 août, 2019 )

Hashimoto et les vacances !

Ah ces vacances ! Qui ne les attend pas et pourtant ! Hashimoto souvent veille dans l’ombre … Ce sera la mère de famille obligée de se surpasser malgré sa fatigue, la grand-mère qui n’arrivera plus à suivre la cadence, et pourtant, ce sont les vacances.

La thyroïde se moque complètement du mot « vacances » et va souvent être bien capricieuse même sous le soleil. Et comme chaque personne est différente et réagit différemment, les malades gardent leurs angoisses pour eux, car à quoi bon aller consulter.

Tout d’abord, quelques bases. Hashimoto réagit avec l’iode donc un séjour à la mer peut s’avérer complexe même pour une personne qui est stabilisée. De nombreux témoignages relatent d’une baisse de la fatigue les dix premiers jours, la thyroïde étant d’un coup gorgée d’iode, seulement ensuite « le trop plein » va créer un effet inverse et une fatigue peut revenir. Que faire ?

Regardons le témoignage de Madeleine :

« Lors de mon séjour landais, j’ai cru que ma maladie s’était envolée. Mes symptômes avaient disparu, j’étais en plein forme. Et puis en fin de vacances, la fatigue est revenue, j’ai le coeur qui battait trop vite,des vertiges en permanence, une tension élevée. À mon retour, je suis allée faire ma tsh. De 0,90 ma zone de confort, je suis passée à 0,07 ! Mon médecin m’a automatiquement fait descendre mon traitement de 100 à 75. Résultat deux mois plus tard j’étais un légume avec une tsh à 4 »

Il ne faut pas ignorer les variations possibles selon les personnes de l’impact de la mer. Personnellement, au début de ma maladie je faisais le yoyo de Septembre à Décembre à cause de cela. Maintenant, aux premiers signes «  d’activation » de ma thyroïde, je diminue un jour sur deux mon traitement jusqu’à la fin de mes vacances, évitant ainsi ces dérèglements difficiles ensuite à stabiliser.

Il en est de même pour la chaleur dont beaucoup d’adhérents se plaignent. Et c’est normal puisque la thyroïde réagit à la température corporelle ( on a froid en hypo, chaud en hyper, on garde aussi la chaleur ambiante). Des solutions ? Juste éviter de rester des heures en plein soleil, bien se réhydrater car une hypothyroïdie pouvant interagir sur les surrénales, les gonflements seront fréquents sinon.

Mais que l’on se rassure, les vacances restent bénéfiques pour notre thyroïde, car notre stress implique pas d’agression des anticorps et ce ne sera alors que du bonheur !

N’hésitez pas à faire remonter vos propres expériences !

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( 7 août, 2019 )

Penser à soi, est-ce toujours possible ?

Les magazines de l’été, les collections « bien-être » ne cessent de pointer du doigt que nous devons avant toute chose penser à nous. Seulement, la théorie c’est une chose, la pratique une autre. Comment une mère de famille qui travaille, qui a plusieurs enfants, aurait-elle le temps de penser à elle ? Seuls ceux qui n’ont pas de vie familiale peuvent écrire ce genre de raccourcis facile ! Mère d’une famille nombreuse, salariée durant des années, j’ai rarement eu le temps de penser à moi !

Le coiffeur tous les mois ? Même en rêve ! Comment faire garder les enfants petits. Un soin de peau ou une manucure, je n’en ai pas fait avant que mon dernier ait quinze ans ! Et je ne parle même pas des séjours en thalassothérapie ou autres, impossible lorsque l’on a des gosses dans ses bagages.

Penser à soi, l’idée est géniale mais emmener votre marmaille sur la plage et vous verrez rarement la maman endormie sur son drap de bain, déconnectée de tout. Elle sera plutôt à courir après l’un qui va trop s’approcher des vagues, à séparer deux autres qui se chamaillent.

Penser à soi devrait être une nécessité, mais comment prendre le temps de méditer, de se poser, de se détendre lorsque le bruit prédomine ? Faut-il attendre l’âge avancé de la retraite pour pouvoir se trouver voire se retrouver ? Une fois encore, peut-être simplement serait-il souhaitable de changer les mentalités, d’offrir du temps aux mamans ? De ne pas tout leur faire reposer sur les épaules, car on a tous besoin de pouvoir penser à soi …

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( 6 août, 2019 )

Les gardiens de nos vies.

Nous sommes les propres gardiens de nos vies, vigilance oblige, nous devons apprendre à fermer nos portes à double tours afin de ne laisser entrer que ce qui est bon pour nous. Société ultra connectée, notre vie privée en un clic se retrouve étalée.

Pourtant nous avions bien surveillé la porte d’entrée, mais comment lutter contre une armée prête à forcer notre intimité ? Données récoltées à partir de cookies, liens pas toujours sécurisés, vidéos avec virus incorporés, documents amis porteurs de virus tout s’échange, tout se partage sur la toile invisible de la virtualité. Un guerrier saura certainement éviter les attaques bien rodées, mais le commun des mortels tombera inéluctablement dans la trappe piégée sans même avoir eu le temps de comprendre ce qui lui arrivait. Lynchage en règle sur les réseaux sociaux, Hoax, les fausses intox sont reines. Fatigués souvent le pauvre internaute se laisse avoir à cette illusion si bien fabriquée, qu’il va ensuite à son tour diffuser non sans l’avoir préalablement transformé.

Faut-il pour autant prendre sa barque et partir s’isoler sur une île déserte ?

Ceux qui le pensent n’ont rien compris à l’évolution de la vie. Sachons simplement rester ce que nous avons toujours été, les gardiens de nos vies. Protégeons notre intimité qui au fond n’intéresse absolument pas la communauté, et restons connectés afin de ne pas nous trouver lors du premier virage un peu serré, complètement largués !

 

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( 5 août, 2019 )

Pourquoi le monde de l’édition se transforme-t-il ?

Suite à mes derniers articles sur l’édition, voilà une question qui revient souvent avec son cortège de plaintes et de détracteurs. N’en déplaise à certains, on ne vit plus à l’ère des Bisounours. Tout change, même le monde du livre. Alors avant de critiquer publiquement ou plus sournoisement un éditeur ou le fonctionnement d’une édition (souvent des critiques d’auteurs frustrés d’avoir été refusés ou de n’avoir pas eu les honneurs escomptés), il faut regarder la société d’aujourd’hui. Tout d’abord et c’est important simplement parce que le monde change à cause du livre numérique qui est de plus en plus en vogue de par son coût ( autour de 2,99€), sa facilité de stockage et sa diversité. Hormis les inconditionnels du papier, il en reste, nombreux sont ceux, en particulier les jeunes générations, qui ne lisent plus que sur leur Smartphones, et n’en déplaise aux mauvaises langues, c’est une bonne chose, car l’important reste la lecture ! Si on peut amener des jeunes à lire par ce biais, c’est une révolution positive.

Chaque année, on annonce que le livre papier est en baisse, et pourtant certains auteurs continuent de fustiger une édition qui ne vend pas, une édition qui n’investit pas assez sur le papier. C’est comme si on vous demandait à vous de mettre votre salaire dans des actions à risque, avec quoi payeriez-vous ensuite votre loyer ?

L’homme veut tout, immédiatement, sans empathie, sans concession.

Et on s’étonne que le monde tourne mal?

Je ne pense pas que le livre papier soit vraiment en danger, surtout dans un avenir où l’électricité sera peut-être restreinte. Je pense juste qu’il faut s’accommoder aux deux. Transformation ne veut pas dire échec. Juste évolution.

Lorsque les médiathèques se sont ouvertes, les gens criaient au scandale des livres qui étaient prêtés. Aujourd’hui, nul ne se permettrait de critiquer un lecteur qui s’approvisionne à une bibliothèque chaque semaine, et pourtant que de droits d’auteur perdus ! Tout comme qui viendrait à lyncher une personne qui lance un livre voyageur ( système très à la mode depuis une dizaine d’années) ? Par contre, un lecteur qui va partager un epub à un tiers se retrouve insulter sur un groupe avec violence. Quelle différence avec un livre papier prêté de main à la main ? Le monde du livre se transforme, la manière de lire également, malheureusement les mentalités restent bien figées !

Pour conclure ( et cette conclusion n’engage que moi), je pense que ce ne sont pas les éditeurs qui sont à montrer du doigt, car beaucoup font ce qu’ils peuvent avec les moyens qu’ils ont ( et notre gouvernement n’aide pas beaucoup !). Ce serait plutôt les géants comme Amazon qui sont un vrai danger pour les éditions. Sans oublier, le milieu de l’autoédition qui reste en constantes progressions, et même si les romans sont de moins bonnes qualités, interrogez les lecteurs du métro, voys constaterez que les fautes, ils s’en moquent ! Ce qu’ils veulent c’est de la lecture facile pour que le trajet passe plus vite. Au passage, je viens d’abandonner un excellent polar criblé de coquilles d’un grand écrivain français publié dans une maison d’édition connue. Alors que cesse aussi cette critique des « petits » ! Lui, je n’ai vu aucun commentaire négatif à se poser encore la question sur cette histoire de commentaires sur Amazon qui détruit volontairement bien des livres ( mais c’est un autre sujet)

Peut-être, quitte à faire hurler les auteurs frustrés, pour sortir la tête de l’eau, les ME ne devraient miser que sur un nombre restreint d’auteurs, ceux qui ont un vrai potentiel, ceux qui ont une vraie chance d’être lu ? Pas juste ? Simplement selon moi un retour aux éditions d’antan. Offrir une chance à tous les auteurs d’être lus ne veut pas dire investir sur tous les ouvrages. Ce serait la fin assurée des ME.

Mais une fois encore, cela n’engage que moi …

 

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( 5 août, 2019 )

Hallucinations et DCL …

 

Durant des années, les hallucinations furent considérées comme de graves pathologies et les malades étaient simplement enfermés chez les fous. Il a fallu attendre les années 1990 pour qu’un malade atteint de DCL ne soit pas considéré comme fou !

La DCL a commencé à être diagnostiquée avec la découverte de la coloration de l’alpha-synucléine qui mettait en évidence les corps de Lewy dans le cortex des sujets autopsiés. Son officialisation ne fut effective qu’à partir de 1996.

La démence à corps de Lewy regroupe des aspects cliniques de la maladie d’Alzheimer et de la maladie de Parkinson tout en étant plus proche de cette dernière. Le diagnostic est difficile et la maladie est très souvent confondue avec celle-ci. Alors que la maladie d’Alzheimer apparaît souvent progressivement, la DCL a tendance à progresser plus rapidement.

Aujourd’hui, cette maladie reste méconnue malgré tout et dans de nombreux EHPAD, on se heurte à l’incompréhension des aides-soignants qui assimilent cette maladie à Alzeihmer ne comprenant pas les hallucinations des résidents.

Ces hallucinations sont un vrai fléau autant pour les malades que pour les proches. Elles commencent souvent discrètement à tel point que si l’on n’est pas sensibilisés à cette pathologie. La personne va parler à ses proches d’un bruit récurrent entendu, d’un animal à proximité, mais on n’y fait pas attention. Puis ces hallucinations vont se multiplier, devenir tellement réelles que la personne ne saura plus faire la différence.

Je me souviens encore des premières fois où j’ai réalisé que ma mère avait un problème. Elle était encore valide, lucide, en bonne santé dirais-je, malgré un début de syndrome Packinsonien. Elle avait juste cette attitude curieuse de caresser le vide lorsque je lui disais au revoir. Jusqu’au jour où, elle m’a retenue par le bras par peur que «  le chien noir » s’échappe de la maison. Bien sûr, il n’y avait pas de chien. Bien sûr, le choc fut réel ne sachant pas comment réagir.

Qu’on le veuille ou non, notre société ne nous prépare pas à être confrontés à ce type de maladies. Au fil des mois, les hallucinations ont doublé, triplé, jusqu’à devenir omniprésentes autant de jour que de nuit.

Le drame d’une DCL est que la personne va voir ses fonctions motrices se détériorer, mais que ces hallucinations n’iront pas en diminuant. Cela peut amener le malade à être violent car il vit des situations qui n’existent pas.

Ma mère ne l’a jamais été, mais il lui est arrivé de passer par des périodes de grandes contrariétés en EHPAD, convaincue qu’il existait un complot voulant faire disparaître les vieux, à d’autres moments, certaine qu’il y avait un supermarché au sous-sol du centre, d’autres fois, affirmant qu’on ne lui donnait pas à manger, et la liste est longue.

Difficile en tant qu’aidant de savoir comment réagir. Les faits divers ne sont pas sans taire certains cas de maltraitance dans les maisons médicalisées, alors on va demander, on interroge, pour finir par souvent prendre conscience que ce ne sont que des hallucinations tellement réelles qu’elle en est convaincue et que rien ne peut lui faire changer d’avis.

Un autre regard sur cette maladie est nécessaire. Une aide individualisée des familles devrait être systématique.

 

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( 4 août, 2019 )

Je ne vais pas réussir (:

 

Que de fois on entend cette phrase : « Je ne vais pas y arriver. C’est trop dur. Je ne vais pas réussir. » Notre société incite les gens à un résultat rapide, efficace un peu comme Monsieur Propre, sensé effacer les taches sans efforts.  Seulement la vie n’est pas une publicité. Rien ne s’acquiert sans effort. Il serait temps de retrouver les vraies valeurs, celles qui font avancer vraiment.

Alors tout d’abord, le mot impossible n’existe pas ou plutôt il n’existera que si on veut lui donner vie. Ensuite, tout enjeu a sa part de risque, et il faut se lancer en ayant conscience de cette éventualité et surtout ne pas l’intégrer comme un échec. «  Je vais tenter même si c’est difficile. Je sais que ce n’est pas gagné, que je vais avoir de sacrés obstacles sur ma route, mais que je ne vais pas lâcher. Je sais aussi que si c’est au bout de la route un échec, ce ne sera pas dramatique. Le plus important aura été tout ce chemin que j’aurais traversé pour essayer. »

Une fois que cette notion a été intégrée, les nuages s’envolent. La vie est faite de défis, de projets qu’il ne faut pas abandonner trop vite. Parfois ce n’est pas le moment ou trop d’embûches jonchent la route, mais surtout ne jamais se dire «  je ne vais pas réussir! » car ce serait déjà s’entourer d’énergie négative. Toujours dire : Je vais me donner les moyens d’y arriver même si je vais mettre un peu de temps !

 

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( 3 août, 2019 )

L’ère de l’enfant roi

Où que se pose notre regard, toujours la même scène sur les plages ou dans les magasins, ces gosses mal élevés, issus de cette pédagogie laxiste qui en a fait des enfants rois. Il faut cesser de tout rejeter sur la société, sur l’immigration, sur les enseignants, seuls les parents sont responsables. À prôner le bien-être du chérubin, à vouloir préserver son équilibre psychologique, de nombreuses familles ont opté pour la facilité en oubliant les limites, car quoiqu’en disent ces thérapeutes baignés dans la philosophie Dolto, un enfant ne peut se construire que dans un cadre où il va s’affronter aux autres.

Chouchou n’aime pas son nouveau joujou car il avait craqué sur le rouge. Chouchou va faire une colère. Maman chouchou ne supportant pas les cris de son petit amour, cris qui vont certainement s’ils perdurent lui valoir une thérapie à vie, va céder, et malgré sa fatigue aller échanger le bleu contre rouge dont chouchou va se désintéresser en quelques heures.

L’ère de l’enfant roi va générer des gamins qui veulent tout immédiatement, qui ne savent ni penser ni réfléchir, qui ne vont pas supporter la frustration. Chouchou va grandir avec ces manques et bien souvent va devenir un adulte exécrable.

Pour éviter de couronner des dizaines de chouchou, souvent invivables en classe, apprendre à dire non est le premier pas tout comme apprendre à chouchou l’attente, la frustration, apprendre à ne pas avoir ce que l’on veut immédiatement, et peut-être avons-nous une chance de voir notre société prendre un virage moins serré et plus praticable par tous.

 

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( 2 août, 2019 )

Le maître des limbes Olivier Bal

Le maître des limbes Olivier Bal

Véritable coup de coeur !

Il y a des livres qui nous happent, que l’on n’arrive pas à quitter. Un thriller fantastique que je n’ai pas pu poser. Bref, un vrai régal !

Je ne savais pas que c’était un second opus et cela ne m’a nullement gêné. J’ai plongé dans cette histoire passionnante, fort bien documentée.

Une histoire qui parle de rêve où la question essentielle se pose :

Que se passe-t-il réellement lorsque vous vous endormez ? Quand vous plongez au cœur de vos rêves, êtes-vous certain de ne pas être manipulé ?

Il existe, aux quatre coins du monde, certains individus dotés d’une incroyable aptitude : ils peuvent contrôler les rêves des autres.En tentant de percer le secret de nos songes, plusieurs personnages vont faire une découverte qui pourrait changer à jamais le cours de l’histoire. Lee, une journaliste, enquête sur le virus du Marchand de sable, une étrange épidémie qui ne touche que des enfants.

Gabriel, un adolescent narcoleptique isolé des autres, a la sensation qu’il peut visiter et modifier les rêves d’inconnus.

James, à la tête de l’empire pharmaceutique ONIR, poursuit en secret des expériences débutées trente ans auparavant…

Tandis que la CIA et la NSA se mènent une guerre secrète pour obtenir le contrôle des Limbes, au plus profond de leur sommeil, nos héros devront choisir leur camp. Une bataille se prépare, car qui contrôlera les rêves, contrôlera le monde.

 

Ce livre est tellement bien fait que j’ai fait corps avec les personnages, touchant leurs rêves, leurs émotions, détestant certains par moment, adorant d’autres.

Je ne suis pas une adepte du genre fantastique et franchement j’ai hyper adoré !

Quelle magnifique découverte !

« Nous irons extraire les graines de la colère au coeur même des songes. »

 

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( 2 août, 2019 )

Pourquoi tant de personnes se disent malheureuses ?

Que ce monde est triste ! Faites un pas à droite, un pas à gauche, tout le monde fait la gueule. Les gens ne sont jamais contents de rien. La plupart des personnes se disent malheureuses aujourd’hui, réclamant de l’amour à grands cris. Seulement, pas de chance, l’amour ne se vend pas dans un magasin, pire, on ne peut ni le négocier ni le solder, résultat notre société regorge de personnes aigries et frustrées.

Je sature de cette société qui passe son temps à se victimiser, aidée c’est vrai par les médias ou les réseaux sociaux, endroit privilégié où l’homme peut déverser toute sa frustration en espérant recevoir en échange un peu de compassion, bien illusoire. Car qui, sur ces lieux où l’ego est roi comme Instagram, s’inquiète un peu de l’autre ? On assiste juste à du «  j’étale my life » simplement pour bien faire savoir que l’on est heureux, je mets des photos de ma dulcinée que je viens de rencontrer pour bien vous prouver, à vous qui me suivez, que je suis heureux ou n cliché de ma nouvelle voiture signe de réussite !

Mais honnêtement, tout le monde s’en fiche ? Pire pourquoi ce besoin de dire ce bonheur ? Quand on est heureux, nul besoin d’en faire des tartines ! On le dit juste aux amis … parce qu’un ami est fait pour ça ! Mais les autres ?

Ainsi, on crée une société noyée dans une incompréhension qui consiste à toujours pointer du doigt ce qui ne va pas, plutôt que de regarder ce qui va, ce qui est beau, ce qui est bien.

Apprendre à être heureux seul, car nul besoin d’e deux ou trois pour être heureux, devrait-être enseigné dans nos écoles, dans nos universités, même dans l’hémicycle politique. Aujourd’hui, les gens pensent n’être plus rien sans les autres, tels qu’ils les veulent, tels qu’ils les façonnent, tels qu’ils doivent être, tels qu’ils l’ont décidé. Ils ne vivent plus juste ce présent, ils vont accumuler des endroits à visiter, des restaurants, des clichés tout faits, mais est-ce vraiment cela le bonheur ? Que va-t-il leur advenir le jour où ils auront tout fait ? Ne vont-ils pas sombrer de nouveau dans leurs vieux travers, la mélancolie.

L’autre ne doit être qu’un choix et non une nécessité.

S’aimer pour mieux aimer les autres, une des clés, toujours la même que je ne cesserai jamais de répéter, car c’est la seule qui ouvre la vraie porte !

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