Les médicaments : Hashimoto et eux.
Deux ans, déjà, que le scandale du nouveau lévo a éclaté, deux ans que l’on a pris les malades concernés pour des imbéciles, deux ans que cela ne fait que bouger à pas d’escargot. Seulement le mal est fait. De nombreuses personnes continuent à souffrir des effets secondaires de ce médicament, d’autres ont réussi à ne pas boire la tasse grâce à de nouvelles molécules, mais au final la question qui se pose toujours : pourquoi ? Pourquoi des lobbying pharmaceutiques ont-ils le pouvoir de vie ou de mort sur les malades ? Pourquoi un comprimé est-il considéré comme une monnaie d’échange plutôt qu’un moyen de guérir ?
Des associations se battent chaque jour pour mettre en lumière ces dérives, mais le pouvoir de l’argent reste plus fort.
En dehors de l’hormone de synthèse administrée par les malades atteints de dysfonctionnements thyroïdiens, les médecins s’en donnent à coeur joie avec tous les symptômes qui se dessinent. Changement d’humeur, allez on va prescrire un bon petit anxiolytique ou un antidépresseur, peu importe les effets secondaires, les laboratoires pharmaceutiques seront ravis. Pareillement pour les problèmes cardiovasculaires comme l’hypertension qui est dans une grande partie des cas un des inconvénients d’un dérèglement thyroïdien, la solution c’est des hypotenseurs, des bétas bloquants et j’en passe. Seulement quand on tombe sur un os ( moi ! ), allergique aux excipients, alors les toubibs se creusent la cervelle et on finit par réduire cette tension énorme avec juste des plantes et de l’homéopathie ( et que l’on cesse de dire que c’est l’effet placebo parce que j’ai failli crever deux fois suite à une poussée à 23/13 !). Seulement quelle perte sèche pour ces médicaments ovationnés par les labos !
Et toutes ces gélules pour palier aux intestins poreux souvent terrain idéal pour une maladie auto-immune, réduire le gluten ( sans pour autant le supprimer totalement), réduire le lactose, et on évitera bien des cochonneries à avaler.
Dois-je continuer ? Je ne pense pas que ce soit nécessaire, vous avez compris !
Je rêve d’une société qui redonnerait la vraie valeur à nos médicaments comme ce fut le cas des antibiotiques lors de l’apparition de la pénicilline, je rêve de voir des médecins comme j’en ai connus mais des dinosaures partant en retraite, qui écoutent le corps de leur patient et surtout qui entendent.
Je rêve d’un monde où le pouvoir de l’argent ne serait plus au détriment des malades.
Un monde de Bisounours, peut-être, mais on peut encore rêver, non ?