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( 30 septembre, 2019 )

Faut-il avoir peur des catastrophes écologiques ?

 

Suis-je une trouillarde ou ai-je raison d’appréhender une catastrophe écologique de grande ampleur ? Nous avons eu Tchernobyl ( et j’en sais quelque chose), il y a eu Fukushima, puis l’histoire pas très claire de AZT à Toulouse et aujourd’hui l’incendie à Rouen. On parle de plus en plus de centrales nucléaires vieillissantes, de difficultés à recycler. Et l’homme dans tout ça, est-ce que l’on y pense ?

Rien de grave qu’ils nous disent, pas de risque pour l’environnement. C’est une bonne chose, enfin on veut le croire, car qui a vraiment cru en 1986 que le nuage de Tchernobyl avait gentiment détourné sa route ?

Quand je vois les images couvrant de goudron les jouets des enfants dans les jardins de Rouen, les plantations, je n’arrive pas à être rassurée. On ne me fera pas croire que ces cochonneries ne se sont pas infiltrées dans l’eau, dans la terre, qu’elles ne vont pas se retrouver véhiculées dans la Seine. Quelles garanties avons-nous que ce que nous allons manger dans nos assiettes, les légumes, même les produits laitiers de cette région seront bons pour notre santé ? Et surtout comment une telle négligence a-t-elle pu voir le jour ? La priorité ne devrait-elle pas être d’éviter de bousiller un peu plus notre écologie ?

Peut-être ai-je peur pour rien, peut-être suis-je la seule à craindre pour l’avenir de mes petits-enfants, mais mieux vaut être prudent qu’inconscient !

 

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( 29 septembre, 2019 )

Les boîtes à livres

Quelle merveilleuse invention que ces boites à livres qui sont nées il y a quelques années et commencent de plus en plus à prendre vie un peu partout. Ayant une bibliothèque à faire pâlir beaucoup, mais sachant aussi qu’il va me falloir d’ici quelques années m’en débarrasser pour accéder à un logement moins grand ( lorsque les poussins partent du nid, il faut s’adapter), j’ai opté pour une solution facile et moins violente psychologiquement, apporter chaque semaine deux ou trous de mes livres chéris dans la boîte à livres en allant chercher mon pain. Je les dépose, et à mon retour, je constate toujours avec plaisir que les ouvrages sont déjà dans les mains d’autres lecteurs ! J’en profite souvent pour en dénicher un qui va me faire de l’oeil.

Jeter un livre est pour moi un crime de lèse majesté, et longtemps je me suis creusée la cervelle pour savoir comment vider petit à petit ma gigantesque bibliothèque ( qui fait tout de même plusieurs mètres de longs tout en touchant le plafond).

Ce système est fabuleux ! Un peu comme si le livre voyageait simplement …

Un excellent moyen de promouvoir la lecture et de toucher tous les goûts, adultes comme enfants !

Souhaitons que vivent longtemps ces boites à livres pour le bonheur de tous !

 

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( 28 septembre, 2019 )

L’ESPOIR

Les contes de fées vous diront que l’on peut vivre d’amour et d’eau fraîche, soyons franc, c’est une utopie ! Vivre le ventre vide n’est pas vivre, tout comme vivre sans espoir. L’espoir, c’est cette petite bulle de savon toute légère qui va s’envoler vers le ciel, prête à éclater et qui pourtant ne pas disparaîtra pas. L’espoir, c’est cette douce voix qui nous chuchote à l’oreille que tout est encore possible, cette main qui nous serre très fort comme si à elle seule, elle pouvait stopper le temps.

L’espoir, c’est ce parfum qui enivre, qui tourne la tête, qui pousse à avancer.

Nous ne pouvons pas vivre sans espoir, car ce serait comme si nous étions déjà morts.

Pour ne jamais perdre cette fragile flamme, il suffit de regarder les étoiles qui malgré les tempêtes, les bourrasques, les millénaires, sont toujours là à briller dans le ciel, de penser à cet arc-en-ciel qui se dessinera après la pluie même au milieu d’un chaos, de ces couleurs presque irréelles qui fusionnent avec le firmament.

Oublier juste un instant que ce temps qui nous entrave existe.

L’espoir est cette force invisible qui transcende même l’impossible.

 

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( 27 septembre, 2019 )

Lorsque le voile se déchire …

Ah l’amour ! Que c’est beau cet amour qui rime avec toujours, cette histoire digne d’un conte de fées que l’on espère qui ne finira jamais. Seulement trop souvent, après un temps, on parle de trois ou sept ans, le voile se déchire, l’illusion disparaît, la réalité telle un tableau se fige dans le temps. Les défauts que l’on n’avait pas vus ou plutôt pas voulu voir apparaissent comme si on ne voyait plus qu’eux, et l’histoire prend l’eau stupidement. L’illusion n’est pas liée à un âge. Je connais des couples flirtant avec la soixantaine qui vivent leur histoire toute neuve comme des ados, cachés également derrière ce voile opaque qui les sécurise, comblant trop souvent une rupture douloureuse ou une solitude trop lourde. Ils dessinent un présent digne d’un « one open the time », tout beau, tout plein d’étoiles dans les yeux, se calant à ce que l’autre veut par peur de tout gâcher, par peur aussi de retourner vers cette solitude inévitable. Ils ont l’âge de réfléchir et vont éviter que le voile ne se déchire, colmatant les trous qui se dessinent en se grisant de vie, en s’isolant aussi des autres, parce qu’un regard extérieur peut déchirer ce tissu si léger. Mais un jour, car il y a toujours un jour, le voile se déchirera, car à force de tirer dessus, les fibres s’useront.

Afin de ne pas être anéanti par une réalité à laquelle nul ne peut échapper, peut-être serait-il judicieux de ne pas trop croire aux contes de fées ? De conjuguer le verbe aimer avec simplicité tout en restant connecté à la réalité, de ne pas surtout oublier ceux qui étaient là à une période passée où la solitude était lourde à porter. Un nouvel amour qui occulte les vrais valeurs de l’amitié est voué inéluctablement à voir un jour ce voile se déchirer.

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( 26 septembre, 2019 )

Victime un jour, victime toujours !

 

NON, nous ne sommes pas éternellement des victimes sauf si nous nous autorisons à l’être. Non, nous avons le pouvoir en nous de dire non, de dire stop, même si c’est difficile, même si on nous l’interdit. Certaines personnes attirent inéluctablement des personnes nocives, soit par leur faiblesse naturelle, soit par leur trop grande gentillesse ou générosité, soit parce que certaines personnes se pensent prédestinées à utiliser les autres ou à leur faire du mal.

Victime un jour, victime toujours, me disait dernièrement une personne. Et bien non ! Nul n’est destiné à être une victime à vie ! Femmes vivant avec avec un pervers narcissique, avec un homme violent, avec des relations toxiques, il est temps pour vous de dire non !

Être victime n’est jamais simple. Être victime, c’est surtout ne pas avoir la force de crier. Les appels au secours souvent ne sont pas entendus, les bourreaux tapent où cela fait mal, détruisant tour sur leur passage, diffusant la peur. Et puis un jour, car il y a toujours un jour, la victime brise ses chaînes, elle se relève, elle ose, et elle quitte ses vieilles nippes de victime. Plus jamais ! Aujourd’hui et pour toujours, elle est une femme libre ! Victime un jour, certainement pas victime toujours parce que demain s’écrit autrement !

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( 25 septembre, 2019 )

L’arbre.

Rien n’est plus beau qu’un arbre, et nous faisons tous partie d’un arbre, celui de nos racines. Nous sommes tous les branches de cet arbre. Seulement, lorsque l’hiver vient,  l’arbre perd petit à petit ses feuilles, l’écorce se brise, change de couleur.

Inéluctablement, il arrive un jour où les branches s’effritent puis finissent par casser et à tomber. Un jour, on se réveille, il ne reste plus qu’une seule branche sur l’arbre, nous.

C’est terrible le jour où on en prend conscience, car on sait qu’une branche toute seule sur un tronc abîmé ne pourra vivre longtemps, c’est déprimant. Les larmes vont couler, la peur va nous engloutir et puis, soudain, au loin, enfin pas si loin, se dessine un autre arbre qui nous ressemble. On s’approche, on le touche. On fusionne soudain avec lui. Alors on comprend. Cet arbre, c’est nous ! Nous sommes le nouveau tronc d’un nouvel arbre dont chaque branche se trouve être nos enfants, nos petits-enfants. Cet arbre plein de feuilles vertes, c’est mon arbre !!il est magnifique, c’est le mien et même si je saigne pour cet arbre dont j’ai fait partie toute ma vie et qui ne tient plus qu’à un fil, je m’accroche à l’arbre né de mes racines qui me prouvent que rien n’est encore fini.

 

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( 24 septembre, 2019 )

Trouver une maison d’édition sérieuse.

J’ai beau faire régulièrement des articles sur ce sujet, il n’en demeure pas moins qu’une certaine angoisse habite les jeunes auteurs avec cette question récurrente : comment trouver une maison d’édition sérieuse ? Quels sont les critères qui garantissent que l’on ne se plante pas ?

Toute la difficulté réside dans ces phrases, car chaque personne n’a pas les mêmes attentes envers la publication de son manuscrit. Certains sont à la recherche de la notoriété ( et ceux-là se cassent rapidement la figure), d’autres visent un revenu leur permettant de ne pas travailler ailleurs ( là encore beaucoup de désillusions), après on trouvera ceux qui écrivent pour faire passer un message, ceux qui ont un vrai besoin d’écrire, ceux qui s’amusent à écrire, ceux qui veulent laisser une trace …

On voit alors que selon le tiroir où l’on met les désirs de chacun, on se tournera vers des éditions différentes.

En tous les cas, si j’ai un conseil à donner, et cela n’engage que moi, c’est qu’il est dangereux de mettre tous ses oeufs dans le même panier.

Pour exemple, l’édition dans laquelle où je publie mes polars, j’en suis ravis mais je sais que j’y suis avant tout un auteur de polar, connu par mes lecteurs sous cette étiquette. Une chroniqueuse adorable ayant lu il y a quelques mois une ancienne de mes romances qui n’est plus publiée, m’a dit clairement : « Tu as une vraie plume pour écrire de la romance à condition de quitter ton étiquette d’auteure de polars donc en publiant ces romances dans une autre édition. »

Sur le coup, j’étais un peu désabusée, satisfaite de l’édition où vivent mes polars en couleur, puis j’ai compris. Un éditeur ne peut mettre un même auteur en avant pour tous les genres sinon cela le met en mauvaise position éditoriale. Message reçu !

Tout cela pour dire, bien cibler le genre de votre manuscrit, celui que vous voulez publier, pas le prochain, juste celui que vous avez terminé, puis si vous avez un écrit genre différent, ne choisissez pas la facilité en vous reposant sur la même édition et continuez vos recherches. Sinon vous serez déçu.

Vous ne verrez jamais ou rarement un auteur de thriller publié dans la même maison d’édition un album jeunesse. C’est ainsi !

Justement prenons les albums jeunesse, beaucoup de demandes et malgré les contrats signés, peu de ventes. Si vous allez en novembre au salon de Montreuil, vous comprendrez pourquoi ! Il y a tellement de choix ! Là encore, visez l’édition qui va vous convenir. En livres jeunesse, on ne signe pas un contrat exclusivement numérique sachant que même si on est à l’ère du numérique, les jeunes enfants aiment tourner les pages de leur album (et c’est heureux !). Ensuite, on fait attention au rendu. Certaines éditions jeunesse refusent que l’auteur apporte ses illustrations préférant leur propre illustrateur. Achetant beaucoup de livres à mes petits-enfants, je suis parfois tombée sur des dessins vraiment bâclés !

Vous allez me dire que je ne réponds pas à la question, à savoir comment trouver une édition sérieuse. Justement si, en vous expliquant que votre choix ne dépend que de vous, vous comprendrez aisément que la définition du sérieux sera différente pour chacun.

Certains auteurs ne vont s’attacher qu’aux termes exacts d’un contrat ( c’est leur droit le plus strict), d’autres vont viser la promotion, d’autres la qualité des ouvrages etc

Bien sûr, il y a les gourmands qui vont réclamer le tout, le beurre et l’argent du beurre, l’édition parfaite qui paie l’hôtel à chaque salon, qui met toutes ses publications en vitrine … Le papa Noël est un mythe, les amis ! Il ne faut pas rêver ! La crise touche tout le monde en particulier le milieu de l’édition ! Hormis les chouchous qui ont leur tronche sur les bus, les autres, vous pouvez aller vous rhabiller ! Au mieux, vous aurez peut-être la chance d’être sélectionné pour un salon renommé, au pire et bien vous devrez vous satisfaire de voir votre livre à vous rangé dans votre bibliothèque.

Alors ? Et bien, la définition d’une édition sérieuse ne dépend que de vos critères à vous.

Pour information, un petit sondage fait l’an dernier par un magazine concernant les auteurs publiés en maison d’édition.

86% ne sont pas satisfaits de leur DA, souvent trop bas ou non payés.

76% sont en désaccord avec le nombre de livres vendus.

78% trouvent les délais de publication trop longs.

45% trouvent le rendu papier ou numérique non satisfaisant.

37% trouvent le numérique vendu trop cher.

Et pourtant, la majorité des auteurs ne voudront pas changer d’édition ou rompre leur contrat. Peut-être le français est-il simplement trop râleur ou trop exigeant ?

 

En conclusion, j’ai envie de dire une fois encore qu’une maison d’édition sérieuse sera une édition qui ne demande pas d’argent à l’auteur, qui respecte les clauses du contrat signé par les deux parties.

Après à chacun de faire son choix, sans aller pour autant casser la réputation d’une édition ou d’une autre sur des groupes « masqués » simplement parce que l’on n’en est pas satisfait.

En France, on est libre de rompre un contrat si on est en désaccord avec l’éditeur, et cela peut se faire en bons termes sans violence. On n’est pas marié à une édition. Par contre, on est tenu à une certaine bienveillance et déblatérer négativement est contraire aux clauses de confidentialité.

N’hésitez pas à faire remonter votre propre avis et bonne chasse éditoriale !

 

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( 24 septembre, 2019 )

La lenteur administrative et la pause-café

Depuis des semaines, je peste contre cette nonchalance administrative non sans m’interroger sur les capacités emphatiques de certains ! Je vais vous relater une anecdote avec dérision. Ayant besoin de toute urgence de la validation d’un papier, je me suis rendue au centre XXX de ma ville. Pas de chance pour moi, ils n’avaient pas de tampons et ne pouvaient donc pas eux-mêmes s’occuper de ce genre de paperasses. ( bon, c’est vrai que l’achat d’un tampon coûte bien cher!) Adorables et serviables ( ouf !)  ils me renvoient sur une autre ville pas à côté surtout que je dois m’y rendre à pieds. Premier essai raté, car le centre n’est ouvert le matin ( fichu Google qui m’a fait me déplacer pour rien). Second essai, je tombe sur un jeune homme charmant à l’accueil qui m’informe que ses supérieurs ne peuvent me

tamponner mon papier simplement parce qu’ils ont deux mois de retard ! Mon papier urgent se retrouve donc « dans le circuit » en attente de … plusieurs mois !

Doit-on rire ou pleurer ? Je suis montée au créneau et j’ai demandé à voir « la chef » et là, je tombe en pleine pause café ! Aucune empathie sur les visages bien  trop occupés à siroter leur breuvage noir, car c’est vrai que je dérange ! Et si leur café allait refroidir ?

Condamnée à attendre trois mois un formulaire qui peut-être validé en quinze secondes, je m’interroge sur notre administration.

 

Doit-on donner un grand coup de pieds dans la fourmilière ? Que ce soit la mairie, les impôts, ou même la poste, qui ne s’est pas retrouvé face à cette lenteur administrative ? Qui n’a pas eu en face de lui une de ces personnes blasées qui n’écoutent même pas vos explications ? Comment peut-on décemment oser juger, un café à la main, ce qui est ou non urgent ?

Nous ne sommes que des pions dans cette société informatisée qui ne fait que renforcer le manque d’empathie. J’en viens à comprendre ceux qui lèvent le poing et crient à l’injustice ! Déjà et si on stoppait ces multiples pauses-café, peut-être ces administrations n’auraient-elles pas autant de retard dans leur dossier ?

 

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( 23 septembre, 2019 )

Je veux mourir debout !

 

Je sais bien que dans notre société la mort reste un tabou, et pourtant c’est une réalité que nous ne pouvons ignorer. Lorsque nous poussons notre premier cri, nous sommes déjà prédestinés à mourir. C’est un fait qu’il faut accepter avec philosophie.

Seulement il est vrai que ce n’est jamais réjouissant de mourir, et même ceux qui ont une philosophie incluant la mort comme quelque chose de merveilleux, ont souvent cette peur au creux du ventre au moment T.

Parce que mourir, c’est simplement disparaître doucement, s’effacer, quitter cette terre, mais surtout lâcher la main de tous ceux que nous avons aimés.

Et puis, on a beau le taire, il y a des morts moins agréables que d’autres. Je veux mourir debout, le poing levé, fidèle à mes convictions sans rien lâcher. J’espère juste que mon coeur tout bonnement cessera de fonctionner, telle une pile vidée, mais je ne veux pas partir dégrader, bouffer, avec une mémoire envolée, portant des couches comme un bébé.

Je ne veux pas mourir couchée, juste m’écrouler comme mon arrière-grand-mère et ma grand-mère, en un claquement de doigt, simplement pour mourir dans la dignité.

 

 

( 23 septembre, 2019 )

L’envers du décors : la médecine à deux vitesses.

On montre beaucoup du doigt notre système de santé qui se casse la figure, pourri de l’intérieur, mais ce serait un peu naïf de penser que cela date d’aujourd’hui. En France, l‘envers du décors est juste tenu sous silence à l’inverse des States où on dit haut et fort que les médecins sont largement récompensés de leurs prescriptions.

N’empêche que j’ai eu un médecin, il y a plus de trente ans donc il y a prescriptions, qui me montrait régulièrement les cadeaux reçus par les laboratoires. Offrir un cadeau, même minime comme un stylo plume Mont-blanc influence tout de même le toubib à choisir ce médicament plutôt qu’un autre.

Ces pratiques m’ont toujours faites frémir ! Certains le pensent dans d’autres professions comme l’enseignement, même si les cadeaux se font de plus en plus rares. Mais sérieusement, comme si un cadeau offert à un enseignant allait changer la note du petit diablotin ! En médecine, c’est une réalité et il a été prouvé que voitures, voyages, furent proposés à ces responsables de notre santé. Depuis juillet 2018, la loi Marisol Touraine l’interdit, mais qui peut vraiment penser qu’un médecin habitué à arrondir ses fins de mois de cette manière va cesser d’accepter ces « cadeaux », car après tout, un cadeau, lui est légal, ce qui ne l’est pas c’est l’obligation de continuer à prescrire un seul médicament fabriqué par ce laboratoire.

Il a été mis en place un site de Base Transparence Santé où ces malfaçons sont répertoriées, mais tout le monde se doute que l’on ne voit pas un laboratoire affiché clairement qu’il a versé un pot de vin à un chirurgien ! Un article récent relatait « Entre janvier 2012 et juin 2014, ils auraient ainsi versé par moins de 236 millions d’euros en cadeaux et autres petits avantages (repas, frais hôteliers, voyages, etc.) aux professionnels de santé, du chirurgien au généraliste, en passant par le pharmacien et la sage-femme. Largement de quoi se payer le dernier modèle de l’Airbus A350 »

Choquant, non quand on voit que les malades, eux, continuent de supporter les effets secondaires de certains médicaments prescrits à outrance pour mettre en avant une molécule sur le marché !

Encore pire, il est prouvé que certains traitements de chimiothérapies pourraient être évités, prescrits à outrance, mais indispensables pour que survive un hôpital !

Est-il utile de citer cet autre article dénonçant des médicaments que nous connaissons tous ?

« Mediator, vaccination contre le virus de la grippe H1N1, pilules contraceptives de troisième génération, Depakine… Les scandales sanitaires se suivent et se ressemblent. Le dernier en date concerne le Levothyrox : la nouvelle formule de ce médicament destiné à lutter contre les troubles de la thyroïde, lancée par le laboratoire Merck en mars 2017, a provoqué de nombreux effets indésirables. »

Tous des médicaments prescrits en masse d’un seul coup par des médecins, des spécialistes, et on va nous faire croire qu’il n’y a pas derrière une volonté politique et financière ?

N’hésitez pas à lire cet article qui fait froid dans le dos !

https://www.bastamag.net/webdocs/pharmapapers/l-argent-de-l-influence/entre-les-labos-pharmaceutiques-et-les-medecins-14-millions-de-conflits-d-interets-potentiels/

 

Et on s’étonne aujourd’hui qu’une grande partie de la population se tourne vers les médecines parallèles dites « douces » prises en charge par des thérapeutes à l’écoute et non par une médecine vérolée dans son coeur ?

Ma dernière question sera pour les jeunes médecins, la future génération, lui a-t-on appris déjà dès la fac de médecine que l’argent est plus important que le malade ou y a-t-il un espoir tout de même pour les générations futures ?

 

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