( 8 septembre, 2019 )

Les salons du livre

 

Je m’interroge beaucoup sur l’intérêt des salons du livre où sont regroupés parfois plus de cent stands, petits auteurs perdus au milieu des grands noms. Un récent sondage politiquement correct a dévoilé un aspect très nombrilisme de ces salons qui seraient surtout une sorte de pseudo reconnaissance d’un auteur. L’étude aurait même été jusqu’à affirmer ( ouille) que la tranche d’âge serait surtout « des vieux qui ne travaillent plus » et qui auraient besoin d’un dernier rappel avant de tirer leur révérence. Peu importe quel torchon a pondu ce sondage, il mérite tout de même réflexion !

Je suis partie à la pêche aux infos, et sous le pacte de la confidence, plusieurs auteurs m’ont avoué ne presque rien vendre à ces salons, et se déplacer surtout pour discuter avec de nouveaux auteurs ou de retrouver les anciens. Je veux bien, mais l’idée d’un salon n’est-il pas avant tout de promouvoir un livre ?

Du côté des lecteurs, ce n’est guère mieux ! La majorité vont à un salon du livre pour acheter le dernier best-seller du mec bien connu, quant aux petits salons, ils ne vont pas acheter, juste traîner s’ils n’ont rien à faire.

Un peu dur pour les organisateurs des petits salons provinciaux ou de banlieue qui font des efforts pour appâter les lecteurs.

 

En tant qu’auteure, je n’ai fait que peu de salons en dehors du salon de Paris où j’ai vendu à chaque fois. J’ai testé effectivement des petits salons à mes débuts, et c’est vrai que l’on y retrouve toujours les mêmes visages, en particulier chez les autoédités, mais c’est plutôt sympathique ! Malheureusement, en région parisienne, pour exemple, s’inscrire à un salon est devenu très restrictif ( exemple de Mennecy), et d’autres comme saint Mandé ou Boulogne n’acceptent que les écrivains de leur ville.

 

J’aimerais avoir l’avis des éditeurs en fait. Est-ce rentable d’envoyer ses auteurs dans des petits salons (en dehors du livre de Paris où on sait que c’est à perte, mais une question importante de considérer dans le milieu.)

Quant aux auteurs, est-ce pour vous un passage incontournable pour vous faire connaître ? Un plaisir pour effectivement papoter avec les autres ? Un vrai bénéfice ?

Et vous lecteurs, allez-vous vraiment faire flamber votre carte bleue ou pas ?

Remplissez de commentaires car ces retours sont importants !

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5 Commentaires à “ Les salons du livre ” »

  1. Sylvie Moltini Zender dit :

    Bonjour bonjour,
    Dés que mon emploi du temps me le permet je vais à la rencontre des auteurs, qu ils soient connus ou moins connus.
    Oui je suis un vrai panier percé quand il s’agit de livres. Dés que je vais sur un salon ou en librairie : achat minimum 3, ….
    La librairie c’est ma boutique de fringues lol
    Bised

  2. Priscilla dit :

    Je ne vais jamais dans des salons du livre.

    Il y en a peu près de chez moi ( Caen) et je ne me vois pas faire des kilomètres pour «ça»

    Et si les grands salons m’attirent je n’ais j’aurais par peur de me retrouver au milieu d’une foule et d’attendre des heures pour pouvoir aborder le moindre auteur.

    Des petits salons me plairaient davantage. Mais beaucoup ont aussi lieu le samedi, hors je travaille. Si bien que ça se fait jamais !

  3. Francisco Lozano dit :

    Sylvie, pour ma part j’ai participé qu’à deux salons. Celui de Paris où je me suis plutôt ennuyé et celui de Niort où j’ai fait des rencontres intéressantes. Du point de vue des ventes ces salons ne sont guère intéressants c’est certain, mais il est vrai que c’est une occasion de rencontrer d’autres auteurs, l’équipe de ton éditeur et quelques lecteurs. Pour une ME c’est une bonne façon d’affirmer son existence ce qui ne peut qu’être bénéfique pour ses auteurs. Je serai de nouveau présent lorsque je serai invité si je suis disponible.

  4. Duchemin dit :

    Bonjour Sylvie, je ne connais pas tous les rouages des maisons d’éditions n’étant qu’une simple lectrice .. Je me contente de rencontrer les auteurs que j aime . Toi je t ai loupée au salon de Paris à 10″ près mais on s est rattrapé depuis .. ouf ! Quand je me déplace, ce n est pas pour avoir un autographe insipide, vide de sentiments mais pour discuter avec l auteur.. Et à l issue de la conversation
    J achète ou pas.. En revanche, j ai découvert des artistes que j aimais avant de les avoir connus.. Je nomme Régis Pinguet, Jeanne Champion, Claude Picq alias Cicéron Angledroit , Ellen
    Guillemain, Gérard Chevalier, Thierry Dupeyrot, Nadine Monfils et évidemment toi mon Amie Madame Grignon, et j en oublie.. Je dois répondre à côté de la plaque mais vu la conjoncture actuelle, les salons ne servent à rien .. ils coutent une blinde et soyons cohérents.. les maisons f éditions n assurent pas là pub de leurs poulains ! Ce sont les auteurs qui font leur pub .. donc merci à certains libraires et bibliothécaires férus de polars ou autres que j ai rencontrées .. Je nomme Geneviève, David, Eppy.. la liste est longue ma belle mais sans eux vous seriez inconnus ( je parle pour l ensemble ) je t embrasse

  5. Suzanne Max dit :

    Bonjour Sylvie, j’aime bien faire les salons de ma région. Parfois c’est dans un petit salon que les gens sont le plus intéressés, ils n’ont pas souvent l’occasion de rencontrer les auteurs, les échanges sont intéressants et souvent les ventes aussi. Par contre, j’ai essayé parfois d’aller dans de plus grands salons, et là, comme tu le dis, les gens viennent surtout pour les têtes d’affiche et les « petits auteurs » sont un peu délaissés. Sans compter certains salons trop élitistes pour que nous soyons admis! Mais dans l’ensemble j’en fais depuis 3 ans, 3 ou 4 à l’automne et 2 ou 3 au printemps, et l’ambiance est souvent très agréable et les rencontres entre auteurs fort sympathiques. Je pense cependant réduire un peu désormais, en ne favorisant que ceux qui sont proches, les déplacements ne valent pas toujours la peine!

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