( 18 septembre, 2019 )

Plein feux sur les injustices de sélection.

 

Je n’avais déjà aucun doute sur la sélection des manuscrits dans les grosses éditions, mais après avoir entendu qu’une nouvelle écrivaine sortant son premier livre qui figure déjà dans la sélection du prix Renaudot, là je tique un peu. Pour avoir traîné un peu de l’autre côté du décors, je sentais un lézard, ce qui me fut confirmé lors de la suite du reportage. Cette jeune plume est la nièce de Jeanne Mas, fille de la chanteuse que ceux de ma génération connaissent bien.

Je ne nie pas la qualité certainement probable de cette auteure, et vu le thème de ce premier roman « le bal des folles », c’est certainement prometteur. Je m’insurge contre le choix des éditeurs. Combien de jeunes auteurs verront leurs manuscrits choisis par Albin Michel ? Une goutte d’eau dans un océan seulement …

Alors je m’interroge, cette perle rare aurait-elle été sélectionnée si elle n’avait pas eu une maman célèbre ? Combien d’anonymes restent ainsi dans l’ombre alors qu’ils ont un style à tomber parterre ?

Un petit auteur a-t-il vraiment une chance dans notre société ou doit-il porter un nom connu ? Et j’ai presque envie de dire, Victoria Mas aurait-elle son heure de gloire si elle avait publié sous pseudo et si elle était passée par une petite édition ? Lui aurait-on octroyé le prix Stanislas ou le prix Première Plume ? Tous ces prix là même année ?

D95CA2D2-158E-4930-AA2B-203F9A433A47

Pas de commentaires à “ Plein feux sur les injustices de sélection. ” »

Fil RSS des commentaires de cet article.

Laisser un commentaire

|