La littérature érotique.
Dernièrement flânant dans les rayons d’un magasin Fnac, je me suis fait la remarque que les livres « de cul » étaient bien plus vendus que les polars ! Un renversement de situation par rapport à une trentaine d’années où quelques ouvrages érotiques, souvent bien cachés, étaient édités. Je n’ai rien contre ce genre même si le célèbre « 50 nuances de Grey » m’insupporte tellement le rôle de la femme-objet, là pour satisfaire les moindres désirs de Grey, est mise en avant.
Autant je trouve géniale la libération de la plume autorisant l’écriture érotique, autant voir des rayons entiers de ce genre me fait grimacer. Par curiosité, j’ai parcouru quelques ouvrages d’une triste pâleur littéraire. « Prends-moi », « mon obsession » « liaisons intimes », des titres accrocheurs, des couvertures superbes, il faut bien l’avouer mais des scénarios niais.
Je vais vous donner un exemple : Alors qu’il s’ennuie à mourir au cours d’une réunion, Tartanpion s’amuse avec une application de rencontres coquines sur son téléphone. Soudain, l’application trouve un autre utilisateur correspondant à son profil juste à côté de lui. On assiste alors à une relation entre deux hommes, une relation BDSM, où il ne se passe rien sauf du sexe décrit en détails.
Excitant ? Franchement, je n’ai nullement mouillé ma culotte et j’ai même bouffé de rire plus d’une fois. Je peux tout à fait comprendre qu’après une journée de travail certaines personnes avec une vie affective vide ait envie de ce plonger dans un livre érotique, mais de là à inonder les rayons des librairies, cela me laisse vraiment sans voix.
Un tel choix récurent est-il une question de facilité ? De véritable goût ? De mode ou simplement parce que le virtuel, ayant pris la place du réel, implique ce type de lecture ?
En tous les cas, quitte à faire ringarde, je préfère mille fois m’attarder dans le rayon jeunesse !
Et la jeunesse se repaît, hélas, des publications corsées.
Dernière publication sur le radeau du radotage : Le moniteur de ski
En fait, c’est plutôt la preuve de la dépravation de notre bon peuple ma Bonne Dame
A force de désillusion dans leur vie, du dérèglement des politiques… il se tourne côté C…
Dans un sens comme dans l’autre, ils aiment que ça fasse mal, mais là au moins ils sont maître du jeu