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( 18 octobre, 2019 )

La fuite du temps

 

Cycliquement, on parle ici de ce temps qui passe, peut-être simplement parce qu’un blog qui était né sur un coup de tête n’aurait jamais dû perdurer aussi longtemps. On m’avait dit : « Ouvrir un blog sur cette plateforme, c’est voué à l’échec ». Et pourtant, bientôt six ans que je poste un article chaque jour sans même un arrêt d’une journée avec quelques frayeurs lorsque le blog parfois est indisponible.

Peut-être ce blog est-il simplement un besoin d’échapper à cette fuite du temps ? En enracinant les mots, ces derniers s’inscrivent éternellement dans un présent, celui de la lecture, peut-être est-il simplement là pour dire ce que je pense même si cela dérange, peut-être aussi n’est-il là que pour faire réagir la bande de moutons qu’est notre société actuelle, obéissant aveuglément, les yeux fermés.

Pour revenir au temps, bien sûr que cette fuite fait peur. Le temps, c’est comme du sable fin qui glisse entre nos doigts, qui file, que l’on ne peut pas retenir.

Comme on aimerait le stopper, le bloquer, le figer à l’aide d’une formule magique, voire le remonter pour quelques heures, pour caresser une dernière fois sa joie, pour tenir sa main, pour simplement se dire que ce n’est pas fini. On a beau faire, beau essayer, le temps s’envole et on n’aura jamais les bras assez grands pour le rattraper. Il va même plus vite que nous, le temps. Il court sans s’arrêter, sans se soucier des catastrophes, des drames de nos vies, sans faire de pauses. Il va tellement vite qu’à certains moments, j’en viens à me demander s’il existe encore au présent, et s’il s’inscrit vraiment dans un avenir tellement son passage s’écrit au passé.

 

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( 17 octobre, 2019 )

Pose ton fichu téléphone !

Depuis que je reprends le métro, je suis stupéfaite de voir de mes propres yeux que l’univers est connecté même à plusieurs mètres sous le sol. Où que l’on pose son regard, les personnes sont occupés à pianoter sur leur smartphone ou des oreillettes enfoncées dans les oreilles. Plus de regards échangés. Plus de sourires. Seuls ces petits objets électroniques au centre de leur vie. Sur un wagon entier, deux personnes lisaient, trois dormaient et les autres pianotaient. Et ces réunions de famille, même ces mariages où on voit la nouvelle génération occupée à tchatcher plutôt qu’à admirer la mariée dans sa magnifique robe blanche. Dois-je également citer cette addiction à publier sur les réseaux sociaux, à tweeter le moindre fait et geste ? à poster le moindre selfie ?

Tout sauf communiquer face à face. Tout sauf favoriser le vivre ensemble.

J’ai envie de vous dire aujourd’hui, posez votre fichu téléphone ! Ce n’est qu’un objet !

Favorisez les contacts, les vrais et tenez-vous la main tout simplement sans avoir les yeux scotchés sur vos probables notifications ! Il y a eu des millions d’années sans téléphone, et je doute que vous viviez aujourd’hui plus heureux avec ! Redessiner vos priorités sinon la société dans son humanité un jour va s’écrouler !

 

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( 16 octobre, 2019 )

L’idée n’est-elle pas universelle ?

Ne vous est-il pas déjà arrivé de vous réveiller avec une idée que ce soit de romans, une recette de cuisine ou d’inventions technologiques selon vos aptitudes et découvrir quelques mois après que quelqu’un vous a « piqué » votre idée ?  Bien sûr, il n’en est rien puisque vous n’en aviez parlé à personne, mais vous savez au fond de vous que c’était un peu votre bien, votre propriété. C’est terriblement frustrant ! Et pourtant, il semble évidant qu’en dehors d’individus comme Einstein, les idées courent comme sur une partition de musique, souvent émergentes, liées à l’air du temps. Il suffit d’un mot, d’une image vus par des millions de personnes pour que cette idée prenne vie. Seulement, sur le nombre de créateurs, combien vont mettre immédiatement leur idée à exécution ? Combien d’auteurs vont prendre la plume ? Combien d’ingénieurs vont sortir un brevet ?

Universelle l’idée, peut-être, en tous les cas, si on laisse trop de temps comme dans la fable de la Fontaine, ce sera la tortue qui va vite nous dépasser !

 

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( 15 octobre, 2019 )

La publicité qui fait hurler la France

Je suis éclatée de rire lorsque je vois le nombre de personnes indignées par une publicité d’une marque de serviettes qui montre avec humour le parallèle entre une vulve et un coquillage, voire que les règles ce n’est pas bleu mais rouge.

Au XXI siècle où on voit dans la moindre série à des heures de grandes écoutes, des scènes de sexe à outrance, homosexuelles ou hétérosexuelles, on s’insurge juste sur une serviette périodique ? Franchement, parce que ces coincés de popotin s’imaginent que leur petit ange n’a jamais vu dans la poubelle de la maison une serviette usagée de maman ou un tampax ? Vous seriez venus dans nos classes lors du programme de CM2 sur la reproduction, et vous auriez constaté que tous les élèves savent ce qu’est une serviette périodique, que le sang ne les choque pas contrairement à tous ces adultes offusqués et surtout que les questions posées furent plutôt : « pourquoi le sang sur la serviette est bleue ? » :) :) :)

Je rajoute que je n’ai pas vu la publicité juste la photo de la serviette

 

 

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( 15 octobre, 2019 )

Faut-il tirer systématiquement sur l’autoédition ou les éditions alternatives ?

Voilà bientôt plus de six ans que je suis tombée dans la marmite des auteurs et régulièrement je découvre du tout et du n’importe quoi au sujet des éditions classiques et des autres.

Lorsque j’ai débuté, je n’y connaissais rien autant en contrat qu’en édition. Je lisais de nombreux livres mais je me fichais totalement du nom de l’édition (ce qui est toujours le cas en tant que lectrice !) Seulement, plus j’avançais dans ce milieu ( pas toujours très sain soyons franc), plus j’ai découvert une vraie guérilla entre les différentes parutions. Étant une puriste dans l’âme, ce que j’aime ce sont les livres, les histoires, le reste, je m’en moque ! Par contre en tant qu’auteure, cette réalité me dérange énormément. Les romans autoédités sont systématiquement critiqués parfois même sans avoir été lus !

Rendons à César ce qui lui appartient, un roman d’un auteur inconnu même publié chez un éditeur comme Grasset n’aura aucun succès ! ( j’en connais !). Le commun des mortels qui ne lit que trois livres par an choisira de préférence un roman en rayon dont le nom a été cité par les médias. Quant aux autres qui lisent beaucoup, la préférence ira tout de même à ceux dont on suit les livres : Chattam, Carressi, Connely … Il ne faut pas se leurrer !

Alors pourquoi vouloir à tout prix faire tomber l’autoédition ?

C’est simple, parce qu’un livre autoédité lu, c’est un livre chez un éditeur petit et grand non lu, et puis parce que des auteurs ont la grosse tête et pensent que parce qu’ils publient chez un éditeur (même s’ils sont noyés dans la masse) c’est qu’ils sont bons!

Je dis stop à ces âneries ! J’en ai lu des livres, en particulier des romances, publiées dans des maisons d’édition et qui étaient franchement indigestes, sans âme ! J’en ai lu des autobiographies publiées dans ces mêmes types d’édition et qui ne m’ont même pas fait verser une larme, et à l’inverse, j’en ai lu en autoédition qui m’ont bouleversés !

La qualité sera dans le rendu final m’a dit récemment un auteur avec une haute opinion de lui-même. Non ! J’ai déjà donné l’exemple d’un écrivain célèbre de polars où j’avais trouvé une trentaine de coquilles dans le numérique qui coûtait tout de même 14€ !

Idéale l’édition dite classique ? Pas si sûr au vu du nombre d’auteurs indépendants au vu de leur succès ont eu des contrats d’édition et qui au final sont retournés à l’autoédition, pas vraiment contents de leur éditeur ! Certes, ils ont eu « la renommée » d’avoir été choisi par une édition au grand nom, mais au final, le résultat s’est retrouvé le même que pour les petites éditions : peu de droits d’auteurs, peu de com, peu de mise en avant.

Un auteur dont je tairais le nom m’a dit avoir gagné 357€ exactement dans une grosse ME contre 2700€ en autoédition l’année précédente ! Cela laisse à réfléchir pour ceux qui se lancent et qui souhaitent vivre de leur plume.

Le point noir, car il y en a un, en autoédition reste la qualité de certains ouvrages bâclés, mal écrits, sans ponctuation, et surtout bondés de fautes d’orthographe. Il est vrai que : Amis indés, relisez-vous, n’allez pas trop vite à vouloir publier sur Amazon et surtout utilisez Antidote ce sera déjà mieux que rien !

Cela existe aussi en édition classique, il ne faut pas se leurrer. J’ai lu dernièrement un roman d’une petite maison d’édition publiant trop d’ouvrages et j’ai stoppé à la moitié du livre. Le style était lourd, avec de multiples répétitions et une histoire d’une niaiserie !

Encore une fois, il ne devrait y avoir de guerre que si la qualité des uns dépassait celle des autres, ce qui n’est nullement le cas. Il y a de bons livres partout ! Et contrairement à l’idée reçue trop fréquemment, même si 50% des auteurs autoédités ou en édition alternative sont des débutants, de plus en plus s’y tournent par choix, au vu souvent des mois d’attente éditoriale.

Une fois encore cet article n’engage que moi. J’ai publié en autoédition, en édition alternative, et dans plusieurs maisons d’édition. J’ai toujours trouvé mon bonheur et des lecteurs dans chaque système éditorial. Je dirais simplement que l’absence de liberté dans une édition classique peut conduire à se décourager ou à avoir moins envie d’écrire, le délai aussi entre plusieurs parutions. ( surtout quand on prend de la bouteille et que l’on n’a guère envie de se retrouver avec un livre publié tous les deux ans)

Alors ne tirons pas systématiquement sur tout ce qui bouge ! L’important est le livre, son contenu et surtout qu’il existe encore, à l’ère des jeux vidéos, des lecteurs ! Rappelons que Proust a son époque fut autoédité :) :)

 

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( 15 octobre, 2019 )

L’amitié, cette merveilleuse relation.

 

Comment se tisse une amitié ? Un peu comme en amour, la petite araignée va filer sa toile autour d’une personne jusqu’à l’enliser dans un cocon de bienveillance. Souvent, on ne se pose aucune question, ces amitiés s’écrivent sans que l’on se rende compte. On ne choisit pas consciemment nos amis, un jour, on s’aperçoit qu’ils sont là, comme une évidence, une sympathie partagée, des goûts qui rapprochent, une plénitude.

L’amitié est un merveilleux cadeau lorsqu’elle est vécue en toute sincérité et sans ambiguïté. Une vraie amitié n’est pas à sens unique. Dans l’amour, on se donne totalement, dans l’amitié, on partage, ce qui est totalement différent. Dans l’amitié, on respecte la liberté de l’autre sinon l’amitié peut tourner à la souffrance car on attend trop de l’autre en oubliant qu’il est seulement un ami et non notre moitié.

Certaines personnes sont tellement seules qu’elles vont phagocyter vos vies les dévorant, vous empêchant de respirer. Ce sont ces amis qui vont toujours vers vous pour avoir des conseils, du réconfort, mais qui ne demandent jamais comment vous aller ou ceux qui parlent sans vouloir entendre votre point de vue.

Il arrive parfois également que deux personnes ne soient pas sur la même longueur d’ondes. Là vont naître les problèmes, car l’amitié vraie n’existera pas vraiment. L’un va apprécier l’autre pour lui-même, comme un autre lui-même, recherchant dans l’autre l’aide dont il a besoin pour exister. La personne va pousser l’autre à dévoiler ses secrets les plus intimes pour ensuite s’en servir contre lui s’il ne réagit pas comme « lui le veut ».

La vraie amitié, ce n’est pas cela, c’est s’ouvrir l’un à l’autre, afin de trouver une harmonie qui fait du bien aux deux. Cela peut passer par des moments de silence, de pause ou de contacts constants. Elle n’est possible qu’entre des personnes équilibrées et saines d’esprit ! Il faut savoir que les amitiés pouvant vibrer à plusieurs degrés ne sont pas toutes éternelles. Elles laissent simplement une trace, un but, une idée dans nos vies et furent là pour nous permettre d’avancer et de nous améliorer. Lorsqu’un lien réel s’est créé, il ne se rompt pas, il va simplement se tendre, mais non casser.

Aimer ses amis, c’est s’aimer soi et être capable d’accepter les autres comme ils sont avec leurs faiblesses, leurs défauts, leur fragilité.

Remercions la vie de nous offrir l’opportunité d’avoir des amis ! Car c’est souvent eux qui nous tiennent la main lorsque la vie est trop lourde. Parfois juste par un mot, un message, un rappel que l’on compte pour eux.

Merci à mes amis d’exister et d’être toujours là … à jamais !  Je ne lâche jamais la main d’un-e ami-e et tant pis pour celui qui lâchera la mienne. Je respecte trop la notion de choix pour lui courir après !

 

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( 14 octobre, 2019 )

La thyroïde et ses répercussions.

 

Ah les humeurs engendrées par la thyroïde, faut-il les taire ou les mettre en lumière ?

Depuis six ans que j’écris sur ce blog, j’aime jouer l’avocat du diable, chose que beaucoup de personnes ne comprennent pas, lisant sans aller plus loin qu’un simple mot. Il est important de ne pas se voiler la face, la thyroïde influe sur le caractère.

Nous nous en apercevons régulièrement sur notre page de l’envol ou sur les groupes où certains « se lâchent » avec violence, n’hésitant pas à ponctuer leur réponse de dizaines de points d’exclamation. Il est évident qu’une réaction similaire dans la vraie vie peut avoir des répercussions catastrophiques.

Pourquoi ces changements d’humeur ? Simplement parce que la thyroïde est une petite glande responsable de réguler le métabolisme et de fournir à tout notre corps toute l’énergie dont il a besoin.

Le moindre petit dysfonctionnement thyroïdien va chambouler tout l’organisme affectant aussi bien le côté émotionnel que cognitif, ce qui revient à faire dire à de nombreux médecins que c’est une maladie qui est « dans la tête ». D’où le raccourci qui fut vite fait où les maladies thyroïdiennes sont des mal de femmes, inventées par des femmes. Malheureusement, on constate de plus en plus d’hommes touchés ce qui discrédite cette thèse, stupide avouons-le !

« 60 % des personnes atteintes d’hyperthyroïdie présentent des troubles de l’anxiété et 31 à 69 % des troubles dépressifs.1 La dépression est également fréquente dans l’hypothyroïdie, où 40 % des patients souffrent d’une certaine forme de celle-ci.2

Un à quatre pour cent des patients souffrant de troubles de l’humeur souffrent d’hypothyroïdie. » ( source Google)

Un dysfonctionnement de la thyroïde va occasionner pour beaucoup des troubles de mémoire, des oublis, un manque de concentration, des éléments très dérangeants pour l’entourage qui peut avoir en retour des mots violents. « Tu fais semblant ! Tu n’as pas l’âge de perdre la tête ! Tu inventes ! » Maintes sources de conflits.

La thyroïde va être sensible aux stimulus psychologiques et l’humour va en prendre un coup : sentiment de tristesse, dépression, crises de larmes inexpliquées, nostalgie, tristesse, tout comme des réactions extrêmes comme une nervosité excessive, une impatience pathologique, des sautes d’humeur incessantes, une agressivité.

On peut facilement comprendre que l’entourage ne va pas comprendre.

Comment une personne active, dynamique peut-elle soudain se retrouver figée, sans réaction, les larmes dans les yeux sans n’oser rien dire. Comment une personne toujours gentille peut-elle soudain critiquer tout le monde, se disputer avec chaque personne ?

Et si on pensait un peu plus à la thyroïde ? Trop souvent les médecins vont simplement prescrire des pansements : anxiolytiques ou antidépresseurs sans toucher le fond du problème, un dérèglement thyroïdien. Il ne suffit parfois pas de grand chose, juste d’un petit changement dans les T4. Une étude récente a montré que la plupart des dépressifs sont hypothyroïdiens. On comprend bien que cette glande trop souvent oubliée n’est pas à prendre à la légère.

Cette maladie peut enfermer dans la solitude en particulier lorsque le dysfonctionnement apporte un comportement agressif. Certaines personnes ne  supportent plus personne, s’emportent pour un oui ou un non, fuient les autres pour éviter de les agresser ou à l’inverse, vont « rentrer dedans ».

Une vraie souffrance !

Malheureusement, il est très difficile de raisonner une personne atteinte d’un dysfonctionnement thyroïdien apportant des émotions excessives ( souvent lié à Basedow ou à une hyperthyroïdie).

Heureusement, un dysfonctionnement thyroïdien finira par se réguler avec du temps et différemment selon les personnes, et il est important que l’entourage accepte cette période difficile, car une personne n’est pas agressive par plaisir. Un peu de tolérance, c’est le meilleur médicament pour un malade.

 

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( 14 octobre, 2019 )

Voir ses erreurs.

Pourquoi certaines personnes n’arrivent-elles jamais à voir ou à reconnaître leurs propres erreurs ? Personnellement, cela me fatigue !

Il y en a qui ne peuvent pas, ce n’est même pas qu’ils ne veulent pas, c’est qu’ils en sont complètement incapables. Ce sont souvent ces personnes narcissiques qui ne peuvent demander pardon ou s’ils le demandent qui reprennent très vite ce pardon, car au fond ils n’ont aucune once d’empathie.

Pour voir ses propres erreurs, il faut être sensible aux autres, mais c’est aussi alors accepter de ne pas être supérieur à une autre personne. C’est également avoir bien intégré que l’erreur est humaine, qu’elle existe pour tous, sans exception que l’on soit président ou simple ouvrier. C’est ce qui me fait toujours sourire dans la mentalité française, un président qui va faire une erreur de langage sera immédiatement mis au poteau d’exécution alors que ceux qui l’entourent en font chaque jour. Pourquoi une erreur basique serait-elle moins pardonnable à certains ?

Voir ses erreurs, c’est accepter simplement de redevenir le petit enfant qui va se faire punir, car une erreur pourra être sanctionnée ou tout du moins elle ne sera pas facilement oubliée.

Je pense à une amie dont le mari découche cycliquement, trouvant à chaque fois des excuses bidons qu’elle croit ou fait semblant de croire jusqu’au jour où elle a pris l’infidèle sur le fait. À qui doit-on imputer l’erreur ? Au mari volage ? À la femme bafouée qui a suivi son tendre et cher ? À la vie ? Bien sûr, elle a eu droit au traditionnel «  Ce n’est pas moi, c’est de sa faute à elle ! ». Comme si avec son auréole de sainteté, le cher ange s’était fait violer ! En plus de tromper sa femme, ill’a prise pour une idiote ! Moi, j’aurais été la femme, je n’aurais guère apprécié !

Pourquoi n’a-t-il pas simplement reconnu son erreur au lieu de s’enliser dans des mensonges sans fin ? Avait-il peur de perdre la face ? Ou simplement croyait-Il vraiment à ce qu’il disait ?

Voir ses erreurs, c’est surtout s’autoriser à avancer, à ne pas enfermer l’autre dans une boucle sans fin, c’est un peu lui tendre la clé de sa propre liberté.

« J’ai fait une erreur, j’ai agi stupidement, j’en suis désolée. »

Affaire classée, on passe à autre chose ! Pour moi, c’est la définition même de la vraie intelligence. Si vous croisez la route d’une personne qui refuse de s’excuser, n’essayez ni de la forcer ni de comprendre, ce sera comme pédaler dans la semoule ! Fuyez simplement, car c’est une tentative de prise de pouvoir que cette personne pratique à votre encontre, rien de positif !

Voir ses erreurs, c’est simplement accepter de se tromper, c’est être humain.

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( 13 octobre, 2019 )

GHOST

Magnifique spectacle vu aujourd’hui pour mes 17 ans de mariage. Un vrai bonheur ! Une merveille ! Fidèle au film …

»L’amour que l’on a à l’intérieur, on l’emporte avec soi … »

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( 13 octobre, 2019 )

Cesser de s’excuser.

Certaines personnes ont la fâcheuse manie de pousser les autres à toujours s’excuser, à générer un sentiment de culpabilité. Notre société nous conditionne à nous excuser pour tout, à tel point qu’il nous arrive même de nous heurter dans une porte et de dire « pardon » à la porte.

« Pardon », « Je suis désolée », des mots dits par automatisme pour maintenir la paix, mais qui sont bien souvent prononcés trop vite. Lorsque l’on est blessé, on ne peut effacer la douleur d’un coup d’éponge, il faut du recul, du temps.

Combien de personnes s’excusent en formulant des raisons qui au fond n’intéressent personne. Un retard au travail et voilà l’employé qui se met à expliquer que sa voiture est en panne … tout le monde s’en moque du pourquoi ! Certaines personnes perturbées, en souffrance, se victimisent, à tel point que l’autre se sent , face à eux, méchant. Alors les gens s’excusent, mais avec le recul, de quoi ? Car rien de dramatique n’a été énoncé, juste parfois donner un avis qui a déplu ou une attitude non conforme aux attentes.

Une fois encore, l’homme attend souvent trop des autres, comme si l’être humain pouvait-être parfait. Et si la relation se dessine autrement que son désir, il va attendre des excuses, car il se sent blessé. Ce n’est pas une bonne chose de s’excuser tout le temps pour faire plaisir, pour maintenir la paix. Seuls les actes de vraies violences doivent-être suivis de véritables excuses, sinon il est important de bien comprendre que chacun a le droit de dire ou de penser ce qu’il veut. À quoi sert une relation si elle si elle est ponctuée de mensonges, de mots dits pour faire plaisir à l’autre.

Dire la vérité ne nécessite jamais de s’excuser.

Cessons de nous excuser, car au lieu de nous offrir la paix, cela nous met simplement mal à l’aise et détruit petit à petit nos relations que rien ensuite ne pourra recoller.

 

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