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( 30 novembre, 2019 )

Un livre, c’est sacré !

Je fais partie des puristes qui ne supportent pas que l’on déchire un livre ou qu’on le brûle. Seulement, comme tous les amoureux des livres, il y a un moment où ma bibliothèque (pourtant immense, un pan de mur entier) déborde, d’autres bouquins s’entassent sous le lit, sur des étagères, résultat tout aussi hypocrite ! Les livres prennent la poussière jusqu’à parfois être oubliés. Et je ne parle même pas de tous ceux destinés à mes petits-enfants qui s’empilent jour après jour dans une chambre presque jusqu’au plafond. Quelle plaie d’être amoureuse des livres !

Que faire allez-vous me dire ? Déjà, acheter moins et pour ceka, je suis passée il y a cinq ans à la liseuse et ma Kobo a changé ma vie ! Je n’achète plus en papier que les romans coup de coeur ou ceux de mes amis auteurs dédicacés. ( et là aussi je commence à avoir un pan de bibliothèque qui menace  de topber !) Ensuite, se sont ajoutées mes parutions, dans leurs différentes éditions, ce qui fait à ce jour un total de plus de … 20 livres ! Rouge, par exemple est en deux exemplaires tout comme Blanc. J’ai vu une nouvelle couverture en numérique pour Pourpre et si le livre est disponible en papier courant 2020’ je me le procurerai ! Un peu narcissique, la fille ! Ah, Ah, Ah !

Pour en revenir à nos moutons, devant ces livres qui menacent de tomber, j’ai coché l’option « boîte à livres » et je vais régulièrement, non sans un serrement au coeur, déposer quelques bons livres ( car je ne gardais que les bons voire les très bons) pour que cette culture à laquelle je tiens tant prenne vie quotidiennement !

Quel bonheur de voir quelques minutes plus tard, à mon retour du boulanger, une mamie serrant dans ses bras le livre découvert parmi ceux que j’avais laissés. Un livre, c’est sacré, mais surtout un livre, ça se partage !

Un livre, c’est sacré, alors plutôt que de les jeter faites les voyager ! Les boîtes à livres sont vraiment une géniale idée !

 

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( 29 novembre, 2019 )

Donner son avis : prise de risque !

 

Depuis quelque temps, je trouve que cela devient de plus en plus difficile de donner son avis sur un livre « phare » surtout si ce bouquin a été écrit par un auteur chouchou d’un groupe de lecture.

La lecture d’un livre est pourtant totalement subjective et j’ai bien du mal à comprendre comment certaines personnes peuvent catégoriquement trancher.

Dire « j’ai aimé » est une expression qui sera intimement liée à un moment précis et certaines lectures n’auront pas le même impact lors d’une lecture un an plus tard. Notre ressenti pourra donc être mouvant. Après, on peut aimer un livre pour son style, pour l’idée qu’il véhicule, pour l’auteur que l’on aime, pour simplement quelques phrases qui nous ont apportées quelque chose, que ce soit de la réflexion, un questionnement.

Je lis certains lecteurs affirmer qu’un livre doit toujours apporter du plaisir, ces mêmes lecteurs qui vont jusqu’à lire tout de même ce roman « qui pue » jusqu’à la dernière page. Inconsciemment, ce déplaisir n’est-il pas au fond un plaisir inavoué, histoire d’être dans la « wave » du jour, de ne pas déplaire aux copains, aux chroniqueurs ?

Donner son avis aujourd’hui sur les groupe de lecteurs est devenu un vrai danger ! Vous vous retrouvez vite avec à vos trousses une trainée d’inconnus qui vous laminent sans scrupule simplement parce que vous avez osé ( oh ! Sacrilège !) être d’un avis différent du Groupe.

Je suis de plus en plus perplexe et me demande jusqu’où va-t-on aller ainsi ? La liberté d’expression semble sérieusement remise en cause au sein des réseaux sociaux !

 

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( 28 novembre, 2019 )

La peur d’être abandonné

 

Dès le plus jeune âge, le petit enfant a cette peur terrible, celle d’être abandonné.

Adultes, nombreuses sont les personnes qui agissent toujours en relation avec cette peur certainement inconsciente, mais bien réelle. J’ai croisé des individus tellement englués dedans qu’ils en étaient arrivés à ne plus faire confiance à personne, inventant même des théories du complot pour se rassurer, pour éviter d’être trahies.

Comme je plains malheureux ! Comme doit-être grande leur souffrance au quotidien !

Enfant, je me souviens pourtant avoir ressenti cette angoisse, cette éventualité : celle dessinant la disparition définitive de mes parents, en particulier lorsque j’étais en vacances avec de la famille ou en colonie. Heureusement rien de grave ne s’est jamais produit. Pour ceux qui eux se sont retrouvés entachés d’un deuil ou d’une séparation, cette peur pourra se perdurer à l’âge adulte allant parfois jusqu’à détruire les relations, les étouffer, inventer des liens qui n’existent pas, la liste est longue.

La solution reste, bien évidemment, de vivre sans avoir cette peur, et pourtant, en vieillissant, devant les disparus qui s’accumulent, cette peur est toujours là, en sourdine, cette peur de voir disparaître le compagnon qui nous tient la main, avec la seule issue, se retrouver seul face à la violence d’un monde hostile.

S’en sortir ? Il le faut ! Apprendre à apprivoiser cette peur, lui donner un nom, l’identifier pour mieux la combattre, car une peur maîtrisée ne nous tue pas, elle nous rend plus fort !

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( 27 novembre, 2019 )

La culture est-elle vraiment pour tous ?

Bien sûr, allez-vous me dire ! Il y a des médiathèques, des cinémas et surtout Internet !

Seulement, nous assistons à de plus en plus d’enfants incultes alors que des moyens sont mis à la disposition de tous. Ouvrir des lieux de lecture est une chose, mais donner envie de lire en est une autre. À quoi va servir une bibliothèque dans un patelin où la priorité sera les champs ? Je sais, je joue l’avocat du Diable. C’est un peu réducteur. Mais avouons-le, la majorité des gosses fonce vers leur console de jeux en rentrant le soir ! Et même dans les campagnes, les gamins jouent à la Playstation !

La culture pour tous ? Si on rajoute dans la culture, le théâtre, les expositions, on s’aperçoit vite que tous les enfants n’ont pas la chance d’y accédera, pas toujours pour une question de coût, mais simplement de compréhension.

La visite d’un musée, je m’en souviens encore, va passionner les enfants si celle-ci est préparée, explicitée. Seulement de nombreuses familles vont emmener des jeunes dans un musée. Combien d’entre eux vont trouver la balade palpitante ?

Alors que si les parents choisissent une visite guidée où le spécialiste va expliquer à partir d’anecdotes, ce sera bien plus accessible.

La culture pour tous est indispensable, mais il est important de la mettre au niveau de tous, de proposer des situations en lien avec leur vécu. Apporter de l’art en banlieue par exemple à partir du Street Art qui parle vraiment aux gosses de banlieue, proposer de la musique au travers de concert « qui parle », leur faire découvrir les rues, les coins pittoresques. Ouvrir vraiment la Culture à tous !

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( 26 novembre, 2019 )

Juste une seconde- sortie broché

Enfin ! Il était très attendu …

Juste une seconde sortira dans quelques jours en broché sur Amazon … je galère pour ajuster la couverture ! Je comprends pourquoi j’ai abandonné il y a deux ans !

 

 

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( 26 novembre, 2019 )

Il faut cesser de se prendre la tête !

Pourquoi est-ce que nous passons un tiers de notre vie à nous prendre la tête ? Pourquoi un tiers ? Parce que j’enlève l’enfance et l’âge avancé qui n’en a plus rien à faire. Entre les deux, ça craint ! Bon, j’aurais peut-être dû mettre les deux quarts de la vie … Pourquoi ces prises de chou qui vont parfois aller jusqu’à donner mal à la tête, jusqu’à avoir le bourdon ?

L’éducation, la culture, la religion, bref, les vestiges de nos apprentissages qui nous font faire attention à ce que pensent les autres. Quel fringue mettre ? De la couleur, ça craint, du noir cela fait neurasthénique ! Bottes ou tennis ? Quel cadeau offrir ? Comment répondre ? Comment dire merci ?

La majorité des gens n’arrivent pas à faire simple.

Et puis un jour, un jour béni des Dieux, on s’en fout ! C’est la révélation. On s’aperçoit qu’au fond, les autres, ils n’ont pas le temps de nous regarder à la loupe ( sauf le psychopathe du coin), que notre manteau limé, c’est le cadet de leurs soucis. Et puis un jour, on se dit que ce qui compte ce sont ceux que l’on aime ! Et ça c’est vraiment super. Ce ne peut-être la terre entière et c’est tant mieux. Ce jour-là, le regard de ces autres, on ne le voit plus, on n’y pense plus, on n’en a même plus besoin.

Il y a des choses que l’on ne peut prévoir, que l’on ne peut contrôler, qui ont juste le mérite d’avoir été pour nous permettre d’avancer. Ce que les autres en pensent, aucune importance. La preuve, à ne pas en tenir compte, on est passé à autre chose.

Il faut vraiment apprendre à ne pas se prendre la tête, parce que cela s’apprend et sauf de rares exceptions, ce n’est pas inné. Se dire que chacun fait des bourdes, mais qu’au final peu de personnes les remarquent, que trop souvent à faire une montagne d’un grain de sable, on déclenche un cataclysme, et que surtout, ce n’est pas en ressassant le passé, les broutilles que l’on va avancer.

Alors hormis si on veut faire marcher l’industrie pharmaceutique, mieux vaut cesser de se prendre la tête ! Cela évitera de se bourrer d’aspirine !

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( 25 novembre, 2019 )

Affronter les remous

La vie n’est pas un long fleuve tranquille, c’est plutôt une mer agitée où on a bien du mal à ne pas se noyer, surtout quand on ne sait pas bien nager.

Plutôt que de bourrer la tête des enfants de choses parfois sans importance, il serait bon de leur apprendre à ne pas se perdre sur cette route chaotique. Il est important que dès l’âge de comprendre, on enlève ces stéréotypes d’une vision de la vie édulcorée, ce monde de Bisounours qui n’existe que dans les livres pour enfants.

Leur parler des obstacles qui pourraient jalonner leur vie n’est pas leur faire peur, mais leur offrir la possibilité d’affronter les remous.

Les adultes d’aujourd’hui sont nombreux à renoncer, simplement parce que nous avons été élevés dans l’univers des « Il était une fois » où tout finit toujours bien, où les méchants sont toujours punis, et où les gentils sont immortels. Résultat, de nombreux couples s’avèrent être voués à l’échec, car ces personnes ne retrouvent plus le prince charmant au bout de quelques années. Pareillement dans le milieu du travail où chacun s’imagine que le job « parfait » existe, avec les collègues prêts à tout pour remonter le moral, même le rêve du bébé parfait n’est pas toujours fidèle à ce que certains imaginaient et le bébé potelé devient vite un garnement impossible à gérer.

Et puis, il y a les fractures de la vie qui vont laisser des cicatrices indélébiles, les violences psychologiques ou physiques, les ruptures, les mots qui font du mal, les deuils.

La vie n’est vraiment pas un champ paisible où broutent les vaches. Traverser la vie, c’est avancer tout en regardant bien où on met les pieds, tout en sachant que dans ce champ, on peut s’enliser dans une bouse de vache qui va coller à nos chaussures pendant quelques temps, mais qui finira par disparaître. Simplement parce que la vie est un feu d’artifice avec des dizaines de couleur, avec des coups de coeur, des rencontres, des moments de bonheur.

Affronter les remous, c’est avancer en essayant de contourner les obstacles. Au fond, c’est tout simplement vivre !

 

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( 24 novembre, 2019 )

Victime et fautive

Encore un fait divers relaté qui m’indigne. Une gosse de dix ans qui pour faire plaisir à ses copines de Facebook ( interdit pourtant avant treize ans) s’est évertuée à faire des fellations à des garçons du collège pour ne pas être rejetée. Elle s’est retrouvée signalée par l’école qui a eu vent de l’histoire et a été punie. Victime et fautive d’avoir dit oui « pour ne pas perdre la face », d’avoir perdu son innocence par crainte de se retrouver seule. Qui sont ces adultes qui jugent ainsi une enfant de dix ans ? Car à cet âge, on n’est encore qu’un bébé ! Et quel gosse ne serait pas prêt à l’extrême pour simplement être aimé par ses copains ?

Au lieu de juger cette pauvre gamine, ne devrait-on pas un peu plus sévir vis à vis de ces adolescents masculins qui jouent de cette candeur, de ce besoin d’amour ?

Victime, oui, certainement pas fautive !

 

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( 23 novembre, 2019 )

On a tous des mots …

 

On a tous des mots que l’on ne dira pas, peut-être parce que l’on ne trouve personne pour les dire, peut-être parce qu’on n’arrive pas à les dire, peut-être parce qu’une fois dits, ils n’auront plus d’essence, peut-être aussi parce qu’ils peuvent tout changer, et qu’au fond, on n’en pas vraiment envie.

On a tous des mots qui restent et qui nous font du mal, parce qu’ils sont comme bloqués. Ils ne demandent qu’à sortir, qu’à être hurlés, mais on vit dans une société profondément égoïste où personne ne veut entendre. Bien sûr, on écoute les autres, d’une oreille, car au fond la plupart des gens n’ont pas le temps ou plutôt ne veulent pas le prendre. Alors les mots ne passent pas. Ils s’évaporent dans l’air comme une bulle de savon, d’éclatant sans bruit, ne laissant que larmes et fractures.

On a tous des mots que l’on aurait voulu dire, des mots de presque rien, des mots qui font du bien, des mots qui se sont stoppés au ras de nos lèvres, par pudeur, par peur, ou simplement par erreur.

Il y a des mots que je n’ai pas eu le temps de dire, parce que la faucheuse est passée trop vite ….

 

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( 22 novembre, 2019 )

Les dysfonctionnements thyroïdiens et le cycle féminin.

 

Le cycle menstruel est toujours tabou même au vingt et unième siècle. Les femmes en parlent entre elles, mais comme la majorité des médecins sont des hommes, certaines angoisses sont tues.

Une thyroïde défaillante peut interagir sur le cycle en particulier les règles qui peuvent  changer. En hypothyroïdie, on peut se trouver avec des règles plus abondantes et plus fréquentes. Pour parler plus crûment, cela peut-être un enfer au quotidien avec des règles hémorragiques comportant des caillots ce qui peut faire peur à la personne malade. Certains malades rapportent même une impossibilité à travailler car « cela coule sans s’arrêter ». Bien sûr, il peut y avoir des fibromes ou un utérus fibromateux, mais il peut également simplement s’agir de la thyroïde qui est déréglée.

À l’inverse, en cas d’hyperthyroïdie, les règles peuvent diminuer en quantité et en fréquence. On peut même assister à des phénomènes de ménopause précoce, très jeune.

Certains articles dénoncent également un changement de la thyroïde durant les règles : « En période prémenstruelle, certaines femmes constatent une petite augmentation de leur cou. Exactement comme d’autres sentent leurs seins ou leur ventre gonfler avant les règles. Pourquoi ? Parce que la montée des oestrogènes au cours du cycle entraîne une hypervascularisation de la glande due à sa stimulation. Ce qui se traduit par un léger gonflement. »

Alors pour ne pas jouer la politique de l’autruche, les fameuses « ragnagnas »sont déjà une vraie plaie pour le commun des mortels, et on peut imaginer avec une hyperthyroïdie. La personne sera sur les nerfs, déprimée, avec des symptômes prémenstruels dix fois plus grands. On peut aisément comprendre la difficulté de l’entourage, les conflits avec les collègues.

La thyroïde va parfois moins bien fonctionner à la ménopause. Pourquoi ?

Autour de la cinquantaine, beaucoup de femmes vont avoir ponctuellement

une hypothyroïdie. Ce trouble peut être lié à un vieillissement prématuré de la glande, sans doute lié à la diminution des hormones féminines.

C’est la même chose pour la grossesse qui est une période clé de la vie d’une femme. Elle peut alors ressentir de nombreux troubles thyroïdiens. La mère, fatiguée par une grossesse, peut passer en hyper ou en hypo. Cet état est souvent passager, et au bout de quelques mois, l’organisme va fonctionner correctement. Dans certains cas, un traitement n’est pas nécessairement utile. Il arrive parfois qu’une hyperthyroïdie se déclare en début de grossesse et qu’une hypothyroïdie survienne quelques mois après l’accouchement (6 % des grossesses). Puis le corps se stabilise de lui-même.

« Pour la première partie de la grossesse, le foetus dépend des hormones thyroïdiennes de sa mère. Ce qui fait qu’il y a souvent une augmentation du volume de la glande thyroïde. On dit que les romains faisaient le diagnostic de grossesse en voyant le cou des femmes augmenter de volume. »

« La suite de la grossesse est un moment très important :

D’une part pour le foetus où à l’heure actuelle, on détecte systématiquement au bout du 3e jour de la vie, une hypothyroïdie congénitale, qui touche une grossesse sur 3 500 à peu près, qui était mal diagnostiquée avant, avec des conséquences sévères et irréversibles pour le mental, et le physique. Elle est maintenant diagnostiquée systématiquement dans nos pays, avec mise en route immédiate du traitement ; L’année qui suit l’accouchement est une année difficile pour la mère, parce que 3 à 4 % des femmes même sans antécédent thyroïdien, peuvent souffrir d’une thyroïdie du post-partum, une sorte d’inflammation non douloureuse de la thyroïde, qui a une phase d’hyperthyroïdie, durant 2-3 mois puis une phase d’hypothyroïdie. Dans l’immense majorité des cas, tout s’arrange vers la fin de la première année, mais on passe souvent à côté du diagnostic car la fatigue est un symptôme qu’on met sur le compte des biberons de la nuit, ou d’une dépression. Il faut penser à faire les dosages hormonaux, et prescrire le traitement adéquat. Par ailleurs ces femmes qui ont souffert d’une thyroïdie du post-partum, doivent être surveillée régulièrement car elles ont tendance à faire une authentique et définitive hypothyroïdie plus tard dans leur existence. » ( article de 2007)

Et les fausses couches ? Cela existe et certaines peuvent être imputables à cette glande qui fonctionne mal. Ce n’est heureusement pas une généralité, donc inutile de trop s’inquiéter. On sait juste que la grossesse favorise une demande en hormones thyroïdiennes et il est donc important que le gynécologue vérifie mensuellement le taux de TSH. Ce n’est pas toujours le cas alors ne pas hésiter à insister et à demander cette analyse. Une grossesse ira à son terme sans souci avec une TSH autour de 2.

Les problèmes de thyroïde peuvent-ils compromettre la fertilité ?

Les statistiques sont rudes, 2,8% des femmes en hyperthyroïdie ont un problème de fertilité et pourtant, ce n’est pas systématiquement contrôlé. Je connais des personnes qui se sont retrouvées avec une étiquette « stérilité » alors qu’au final, la personne avait une TSH frisant les plafonds danger.

En hypo, ce n’est guère mieux. Comme nous l’avons vu plus haut, on peut assister à des perturbations des règles (diminution du volume et de la durée, saignements importants, absence de règles), voire même dans certains cas à une absence d’ovulation.

« Et même après un traitement substitutif, le nombre d’ovules, les taux de fertilisation, l’implantation, la grossesse et les taux de naissances vivantes semblent être réduits par rapport à des femmes ayant un fonctionnement normal de la thyroïde. »

 

Malheureusement, on le comprend, les symptômes de ces « débuts » de dysfonctionnement passent souvent inaperçus et ont le temps de bien pourrir la vie des malades. Alors pensons un peu plus à notre thyroïde et une fois encore, si une reconnaissance existait, peut-être que les femmes oseraient parler ouvertement de leurs craintes.

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