Hashimoto et l’écoute du corps
Pourquoi faut-il être à l’écoute avec une thyroïde d’Hashimoto ?
Pour une raison simple, il n’est pas question dans ce cas précis d’un simple dysfonctionnement thyroïdien faisant suite à une grossesse ou une ménopause, mais il s’agit d’un problème au niveau des anticorps qui ont décidé de n’en faire qu’à leur tête et au lieu de faire leur travail, ils vont s’attaquer à cette glande pour la détruire.
On se retrouve donc avec deux problèmes : une possibilité d’hypothyroïdie qui va faire bouger sensiblement la TSH et des anticorps tpo qui vont, eux, continuer leur travail de destruction.
Certains vous diront que l’on peut faire régresser des anticorps avec des régimes ou autres. Attention ! Si des résultats furent visibles, ce ne fut que sur des taux d’anticorps relativement bas. Une personne avec des tpo avoisinant les 3000 ou 6000 aura beau faire un régime sans gluten ou prendre des huiles essentielles, elle ne fera pas disparaître cette maladie auto-immune.
Une fois que l’on est diagnostiqué « Hashimoto », c’est à vie ! Et même si la pathologie semble avoir pris des vacances un temps, elle est toujours là, sournoise et peut ressurgir au moment où on s’y attend le moins.
Faut-il pour autant un traitement d’hormones de synthèse ?
Si les anticorps sont bas, la tsh normale et que la personne ne présente aucun symptômes, inutile de passer par un traitement. L’important est cette écoute du corps qui est primordiale.
Il y a sept ans, j’aurais été plus favorable aux traitements systématiques, mais depuis l’eau a coulé sous les ponts et seuls les imbéciles ne changent pas d’avis.
Il est donc important de faire au moins deux fois par an une prise de sang, surtout si une grosse fatigue s’installe, mais si le corps va bien, si le coeur marche correctement, si la personne est en pleine forme, pourquoi lui donner un traitement préventif même si la tsh est « bizarre » ? En particulier si cette prescription fait suite à un accouchement ou à un problème de santé.
Notre corps a la capacité de se remettre sur les rails dans plus de 80% des cas. Si par contre, de vilains symptômes s’ajoutent : problèmes de mémoire, digestifs, cardiaques, asthénie, dépression etc, là il faut se poser la vraie question : avons-nous envie de tirer sur la corde en attendant qu’elle casse ou allons-nous simplement donner un petit coup de pouce à notre thyroïde ?
Un traitement ne peut-être pris à la légère surtout lorsque l’on voit depuis quelques années tous les problèmes liés aux dosages ou aux allergies aux excipients.
Avant c’était différent, nous disait dernièrement une adhérente. Je pense surtout qu’avant 2002, avant l’Europe, on avait réduit l’ajout de tous ces excipients qui bousillent les organismes. À vouloir en fabriquer plus pour une durée plus longue pour faire plus d’argent, on ne peut avoir une qualité parfaite. Sans jouer l’avocat du Diable, on le voit régulièrement avec les objets ou vêtements fabriqués en Chine.
Il faut donc bien choisir le traitement qui convient quitte à hausser le ton face aux médecins qui ne sont pas toujours compatissants. Dommage qu’il n’y ait pas plus de ces soignants Hashimoto, je suis certaine que le regard sur cette maladie changerait !
Ensuite, une fois le traitement supporté, bien veiller durant les premiers mois à son dosage. On sait aujourd’hui que les comprimés sont moins bien assimilés que les gouttes Serb ou le Tcaps et donc pour ces deux derniers médicaments, il faut donc prescrire un dosage plus faible sinon le patient se retrouve avec des palpitations, maux de tête etc … Il va juger que le traitement est mauvais alors qu’il n’est question que d’un surdosage. Il est vrai que cela devrait être anticipé au départ !
Revenons donc à notre point de départ : pourquoi être à l’écoute de son corps avec Hashimoto ?
Tout d’abord parce que ce ne sont pas les toubibs qui vont l’être pour nous. La thyroïde, ce n’est pas leur tasse de thé car bien trop complexe !
Ensuite parce que nous sommes les seuls, surtout avec l’habitude, à comprendre comment réagit notre organisme : frilosité soudaine, prise de poids inexpliquée, digestion perturbée etc. Le danger serait de tout mettre sur le dos de la thyroïde.
Certains malaises comme maux de ventre, de tête, sueurs froides peuvent simplement être une intoxication alimentaire, donc apprendre à prendre du recul, à s’écouter.
Un stress important va faire grimper les anticorps, va déstabiliser l’organisme, va parfois même provoquer des problèmes d’hypertension ou des crises d’angoisse, des insomnies etc
Le lien avec un dysfonctionnement thyroïdien reste probable et surtout il n’est pas « dans la tête ». Ça, c’est la réflexion de ceux qui ne savent pas quoi dire, qui ne trouvent pas la cause exacte, qui ne comprennent pas.
La thyroïde est une glande qui devrait fonctionner parfaitement pour permettre au corps d’être au mieux de sa forme, un peu comme l’essence d’une voiture. Sans un bon fonctionnement, la voiture n’avance pas. Sans une thyroïde en état de marche, le corps va être en piteux état !
Alors, donnons le bon carburant à notre organisme et surtout, écoutons le !
N’hésitez pas à offrir ce recueil pour que vos proches, vos médecins continuent en 2020 de soutenir notre combat !
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