( 17 décembre, 2019 )

La fatigue et les maladies thyroïdiennes

 

Difficile de vivre avec une fatigue engendrée par un dysfonctionnement thyroïdien, bien plus difficile que la fatigue d’une grippe qui met complètement ko, mais dont on sait que « l’après » sera positif. La fatigue de ces maladies de la thyroïde a cet effet pervers, celui d’exister et contre lequel, lorsque cela arrive de ne pouvoir que subir sans savoir quand sera la fin.

Une grippe, chacun connaît les symptômes, une fièvre importante, des courbatures, mais pour une thyroïdite, ce sera différent pour chaque personne et le traitement de substitution ne guérit pas, il aide juste à faire mieux fonctionner la thyroïde défaillante.

Pourquoi cette fatigue ? Simplement parce que la thyroïde débloque soit en travaillant trop ( hyper) soit en travaillant moins ( hypo). Dans tous les cas, on ne se sent vraiment pas bien !

Et dans une société comme la nôtre où l’empathie n’est pas systématique, on assiste à des remarques acides, violentes face à un malade impuissant face à sa fatigue.

Des témoignages nous reviennent : incompréhension de l’employeur, paroles violentes des membres de la famille, la liste est longue. Pourquoi faudrait-il toujours dire que tout va bien ? Pourquoi serait-ce un délit d’oser avouer sa faiblesse ?

Ce que les autres ont beaucoup de mal à comprendre, c’est que les malades de la thyroïde sont des coriaces, des personnes qui justement ont tellement gardé leurs douleurs en eux, qui n’ont jamais pris de jours d’arrêt, qui ont tenu tant que la corde n’avait pas cassé.

Les maladies thyroïdiennes peuvent guérir, mais certains dysfonctionnements comme ceux qui sont liés à l’ablation de la thyroïde suite à un cancer ou la maladie auto-immune d’Hashimoto sont irréversibles. À ce jour, il n’existe aucun cas scientifique relatant des guérisons définitives. Certains médecins se permettent de l’affirmer, car le malade avait été déclaré Hashimoto avec un très faible taux d’anticorps.

Pour revenir à la fatigue, même bien dosé, le malade peut voir ses hormones extrêmement fluctuantes, certainement parce que les anticorps font leur travail de destruction avec la régularité d’un métronome.

Se lever épuisé, c’est se lever vidé moralement et psychologiquement. Comment peut-on passer une bonne journée si déjà dès la première minute on n’a aucune énergie.

Comment le faire comprendre à des enfants qui réclament toujours plus en sentant leur maman malade ? Comment le faire accepter à un conjoint pas toujours tolérant ? Comment l’expliquer à des collègues qui vous trouvent changé ?

Les mots ne servent à rien. Les mots n’expliquent rien. Simplement parce que cette maladie n’est pas prise au sérieux autant par les médecins que par la société.

Il faudrait une vraie reconnaissance des symptômes, de cette maladie.

Je continue à y croire et vous ?

Il y a une vie « avant » mais « après » la vie continue si on s’accroche ! Alors papillons, accrochez-vous !

 

Continuez à parler du recueil, à le lire et à y croire !

 

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2 Commentaires à “ La fatigue et les maladies thyroïdiennes ” »

  1. Imilie dit :

    J’ai reçu par téléphone pour le moment que quel truc
    Tpo 1.80 MEt j’avais annulé une analyse sur les 2
    Tsh Jce pas
    T3 dépasse norme labo
    Je suis à 4 et quel au lieu de 3 et quel
    Et fer ok
    T4 norme … pense tu j’ai un soucis juste avec une T3 qui dépasse légèrement la norme ?

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