L’approche des fêtes
On ne peut pas ignorer l’approche des fêtes de Noël, ses guirlandes, ses boules qui brillent, cette sensation de festivités. Si on sait garder une âme d’enfant, on sera particulièrement sensible à ces petites figurines adorables, les petits papas Noël avec leurs traîneaux, les bonhommes de neige miniatures. J’adore regarder ces vitrines lumineuses, voir briller les yeux des bambins. À côté de cela, il y a ces montagnes de jouets dans les magasins, ce choix tellement grand que les parents s’y perdent, que les enfants se roulent sur le sol tellement l’envie est forte de tout avoir.
D’où vient cette idée de cadeaux de Noël ?
Au fur et à mesure des siècles, cette idée sous-jacente a pris vie. Au début, il fut d’usage d’offrir des fruits, des sucreries, des petits gâteaux, puis petit à petit on introduisit les présents.
Les cadeaux étaient surtout offerts au XIX siècle aux familles de la bourgeoisie. Les familles modestes n’avaient souvent qu’une simple orange dans les chaussettes.
Aujourd’hui, ce n’est pas une orange que reçoivent les enfants, mais des montagnes de cadeaux pour lesquels souvent ils ne font pas porter plus de trente minutes d’attention.
Alors, en cette période de crise où beaucoup de familles n’ont pas de quoi offrir de tels rêves à leurs enfants, ne serait-il pas temps de repenser un peu plus à cette simple orange symbolique que l’on offrait ? De cesser de croire que la profusion de cadeaux remplace l’essentiel ? Que souvent, passer un moment à jouer avec son enfant ou lui lire un album est bien plus important que la montagne de jeux électroniques offerte pour avoir la paix ?
Peut-être qu’à l’approche des fêtes, une petite remise à jour s’impose ! Enfin, ce que j’en dis …
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