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( 7 décembre, 2019 )

Il n’y a pas d’âge pour apprendre !

 

Que c’est fatigant toutes ces personnes convaincues que seuls les jeunes sont capables d’apprendre ! Il n’y a pas d’âge pour apprendre ! C’est vrai que dans notre cerveau, il paraît que les neurones vieillissent, mais cela ne veut pas dire que l’on est sénile, juste que ces apprentissages seront certainement plus longs. La faculté d’apprentissage est un processus qui dure toute une vie. Il faut juste croire en soi. Alors pourquoi à partir de quarante ans nous sommes souvent confrontés à une impression de ralentissement ? Peut-être simplement parce que nous avons peur ! Et la peur est un sentiment terrible qui nous empêche de vivre.

Et puis, une fois cette peur passée, un adulte est souvent beaucoup plus motivé qu’un jeune ! Regardez, chaque année des personnes de quatre-vingt ans passent leur baccalauréat avec succès ! Je trouve cela génial !

Alors que vous ayez quarante ans ou plus, si l’envie de vous mettre aux études, à la plume, aux pinceaux, à l’apprentissage du russe ou du mandarin, à découvrir l’informatique ou à simplement faire un tour sur les bancs de la fac, foncez !

En ce qui me concerne, je n’ai jamais aimé autant apprendre ! L’apprentissage du dessin et de la peinture, mais aussi l’histoire de l’art et également je travaille sur l’histoire avec un grand H. J’approfondie mes faibles connaissances juste pour le plaisir, et apprendre pour soi, c’est franchement jouissif !

Apprendre, c’est simplement changer sa façon de voir la vie, de penser, d’exister.

 

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( 6 décembre, 2019 )

Ces droits qui font oublier les devoirs.

 

Certes, il faut vivre avec son temps, seulement je sature un peu de lire partout « les enfants ont des droits », « respectons les droits des enfants » … Bien sûr, depuis les années Dolto, on a donné la parole aux enfants, les considérant comme des individus à part entière, ce qu’ils sont. On leur a donc donné des droits. Une bonne chose. Seulement, comme l’homme a tendance à être limité, il a confondu « droit » et «  sans limite », et nous assistons aujourd’hui à cette génération post-Dolto qui est incapable de donner une limite à ses enfants. Alors le papounet va passer des heures à expliquer au diablotin que « c’est pas bien de déchirer un livre » ou qu’il ne faut pas « casser le jouet du copain à l’école ». Le petit chou va alors, contrarié, se rouler sur le sol, hurler, s’exprimer. «  C’est bien ! Il exprime sa frustration ! » m’a dit un jour, un parent. On peut imaginer ce que sera cet enfant, adulte, quelle sera sa réaction si on lui résiste !

Dans tout cela, on a oublié l’essentiel : l’enfant a des droits, oui, mais il a aussi des devoirs ! Et le premier est de se plier aux normes de la société nécessaire pour bien vivre ensemble. Il va donc lui être bénéfique d’accepter l’interdit, de se plier aux règles d’une classe, de ne pas faire ce qu’il veut.

Je suis inquiète face à cette génération qui ne supporte pas la moindre contrariété, génération adulée par les adultes prêts à tous les sacrifices pour le bien-être de leur progéniture, n’hésitant pas à trouver des excuses dignes d’une série B si le chérubin a castagné son voisin de classe ou piquer dans un magasin.

Il serait bon de changer cette propagande universelle par « les enfants ont certes des droits, mais ils ont avant tout des devoirs. ! »

 

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( 5 décembre, 2019 )

La réforme des retraites

 

Venant de partir en retraite anticipée, je ne suis pas théoriquement impactée par cette future réforme, mais il faut tout de même savoir qu’avec elle, si j’étais partie dans plusieurs années à l’âge légal, j’aurais touché, avec leur histoire de points, 200€ de moins qu’aujourd’hui ! ( alors que je suis seulement actuellement à 54% !!!) Quand même ! Y’a un beug, non ?

Je soutiens donc totalement mes anciens collègues et tous les perdants de ce futur régime. Je lève le poing face à ceux qui hurlent aux privilèges (en général ce sont ceux qui ont un bon salaire ou une bonne retraite, qui n’ont jamais eu un travail physiquement pénible ou des horaires de nuit)

Bien sûr, les caisses de l’état sont vides ! Seulement, la faute à qui ? Pas « aux salaires moyens » qui n’ont pas touché d’allocations à outrance dans leur vie ( que ce soit familiales, chômage ou autres). Ce fut mon cas ! Je n’ai jamais dépendu de la société car toujours quelques euros de trop pour bénéficier de l’allocation scolaire par exemple.

Je me bats depuis toujours pour conserver cette citoyenneté qui passe par un système éducatif de qualité ( en baisse depuis dix ans), un système de santé pour tous et le droit à la retraite. Tous ces acquis sont en train de disparaître ! Est-ce parce que nous avons un président trop jeune pour comprendre ?

Après, dernièrement j’ai assisté à un vrai débat entre ceux qui voulaient conserver un départ anticipé sans décotes ( car c’est un vrai scandale cette décote), et ceux qui ne voulaient pas cesser de travailler. ( si! si ! Il y en a qui ont soixante-cinq ans et qui bien au chaud dans un bureau ne veulent pas s’arrêter de peur de s’ennuyer !)

Ceux qui lèvent le poing se heurtent donc inéluctablement à ceux qui veulent travailler, simplement parce qu’ils ne savent souvent rien faire d’autres, parce qu’ils ont besoin de cette étiquette «  chirurgien, avocat, ministre, chef d’entreprise » accolée sur leur front.

Mais les autres ? La caissière qui bosse en supermarché, comment va-t-elle tenir à 65 ans ? L’infirmière, l’aide-soignante ? Je ne reparlerai pas des enseignants par tout le monde connait mon avis, mais comment tenir à cet âge une classe quand déjà des jeunes de trente ans sont en dépression ? Et ceux dans les usines ? Ceux qui bossent sur les chantiers ?

Cotiser toute une vie pour se retrouver imputés au moment du départ de 30% … c’est ce que j’ai vécu après 35 ans de service. C’est chaud ! Mais au moins j’ai eu le choix !

Les prochains n’auront pas ce choix à cause de la décote et c’est un vrai scandale !

Et au final, cette réforme ne va-t-elle pas fonder un wagon de vieux travailleurs bloquant ainsi la mise sur le marché de jeunes têtes intelligentes ?

L’avenir me semble bien sombre et même si la grève d’aujourd’hui « emmerde » beaucoup de personnes, il serait temps que l’état s’interroge vraiment sur des solutions plus humaines ! ( plafond de retraite à 5000€ maximum, taxes sur les riches etc) mais bon, une utopie, certainement !

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( 4 décembre, 2019 )

La paresse

Je n’ai pas vraiment appris dans ma vie à être paresseuse, peut-être parce qu’après avoir eu cinq enfants, je me suis sentie obligée d’être à la hauteur comme on dit, d’assurer aussi bien au niveau du travail que de ma vie familiale. Résultat, j’ai plus ou moins consciemment rayé le mot « paresse » de mon vocabulaire, ne m’autorisant pas à prendre du temps pour moi. Et puis, la donne a changé. Deux décès « de sang » comme on dit en moins de quatre mois, une vraie claque de la vie et là, je ressens comme par magie ce besoin de ne rien faire, de me laisser vivre, de m’autoriser à ne rien brusquer et franchement, c’est diablement bon !

Paresse pour faire du sport sans culpabiliser, car je sais que je marche quotidiennement ou presque, que je fais duvélo d’appartement ou du tapis quand je veux, et cela me va ! Et puis au fond qu’est-ce que cela changera puisque l’on finit tous les pieds devant ? Pourquoi nous obstinons-nous à vouloir avaler des heures à suer ?  C’est la même chose avec les régimes, comme si le début de l’hiver était le bon moment alors que le froid nous grignote les orteils. Si je fais attention, c’est pour mon cardio et non pour une image à renvoyer.

Pas envie de sortir, juste besoin de se retrouver au calme avec un bon bouquin. Qui n’en a pas secrètement rêvé ? Être juste là, sur son canapé, avec un thé fumant …

Rester au chaud avec des pinceaux au bout des doigts ou un carnet pour y noter de nouvelles idées, sans pression, sans se donner une pression.

Je n’ai jamais été paresseuse et soudain, j’ai une envie irrésistible de l’être, simplement parce que ce temps que beaucoup penseraient perdu, ce sera au final du temps gagné. Simplement parce que la vie trop accélérée, c’est une vie sur laquelle on ne se sera pas arrêtée. Et quelle erreur ! La paresse, c’est s’autoriser à regarder la Beauté avec les yeux fermés.

 

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( 3 décembre, 2019 )

Ne laisse pas le temps te dévorer.

Vis comme si chaque jour devait finir demain ! Le temps passe bien trop vite. On ne peut pas le stopper même si on en rêve. Vis comme si tu devais mourir demain, simplement parce que tu en as le droit. Certes, ce ne sont que des mots, et souvent la réalité est bien plus difficile. Parce que si tant de personnes courent après le temps, c’est que tricoter les mailles de notre existence bouffent littéralement. On a beau faire, nous sommes phagocytés par ce temps, broyés, dévorés. Le travail, la famille, les enfants, les amis, la vie nous sollicite en permanence. Comment survivre à toutes ces stimulations ? S’autoriser à dire stop, à ne pas se sentir obligé de dire oui est un premier pas.

Nous devons apprendre à nous poser, à faire des pauses. Pas toujours facile lorsque l’on est en couple ou avec des enfants allez-vous me dire. C’est vrai, mais aucun humain ne peut rester coller à un autre sans manquer d’oxygène. S’autoriser à prendre du temps rien que pour soi, c’est respirer à pleins poumons. Alors, non, ce temps-là n’est pas du temps perdu, ce n’est pas du temps qui semble s’évaporer, c’est juste du temps qui permet de ne pas se faire dévorer et qui nous pousse alors à nous envoler.

 

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( 2 décembre, 2019 )

La thyroïde souffre en hiver …

 

Question récurrente : quel impact les saisons ont-elles sur notre thyroïde ?

L’approche de l’hiver agresse la thyroïde simplement parce que cette saison agresse tout notre corps même celui d’une personne en bonne santé. Le changement de saison impose de nouvelles règles à notre organisme. Ce n’est nullement systématique, certains chanceux y échappent, mais il faut savoir que de nombreuses personnes en particulier celles atteintes d’une thyroïde Hashimoto trinquent lorsque l’hiver approche. La question revient constamment : une personne avec un dérèglement thyroïdien va-t-elle tomber plus facilement malade ?

Il semblerait ( mais deux théories scientifiques s’affrontent) qu’Hashimoto augmenterait la sensibilité à la grippe, aux gastro, à tous virus qui traînent. Il est bon de rappeler que dans cette maladie certains anticorps du patient agressent la thyroïde et perturbent son fonctionnement, avec pour conséquence une sécrétion insuffisante d’hormones thyroïdiennes. Certains spécialistes affirment qu’en luttant contre un virus grippal ou une angine, notre corps en fabriquant des anticorps « classiques » vont également augmenter les anticorps thyroïdiens et provoquer une thyroïdite, même chez un sujet avec un dosage équilibré.

Vrai ou faux, c’est bien difficile à prouver ! Une chose est sure, c’est que de nombreux témoignages valident le fait que l’on met plus de temps à se remettre d’un virus hivernal lorsque la thyroïde déraille ! La fatigue sera plus grande ‘après », les rechutes possibles également.

Que faire pour lutter contre ?

Pas grand chose hormis utiliser les méthodes de nos grands-mères.

Un bon jus d’orange pressée le matin pour la vitamine C.

Se faire prescrire de la vitamine D et en prendre tout l’hiver.

Manger sainement les légumes de saison en évitant de s’alourdir de graisses.

Bien se couvrir quand on sort.

Après, certaines personnes sont partisantes du vaccin contre la grippe. Ce n’est pas mon cas. Je prends depuis plus de vingt ans le vaccin homéopathique de l’année en cours influenzinum 2019/2020 à raison de 8 granules chaque semaine durant 3 semaines puis répétition un mois plus tard.

C’est un choix personnel qui n’engage que moi, mais mon dernier qui aura bientôt dix-huit ans, soigné de cette manière, n’est jamais tombé malade ! C’est vrai qu’il n’a pas de problème thyroïdien ! :)

En tous les cas, prendre soin de soi en hiver, ne pas oublier de s’hydrater, car souvent on zappe cette étape vu qu’il faut froid en oubliant que nos reins sont ralentis avec cette maladie.

Bonne approche de l’hiver amis papillons !

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( 2 décembre, 2019 )

Voitures, motos, et écologie !

 

Il y a ceux qui ne cessent de dire qu’ils sont écolo, qu’ils recyclent, mais qui passent leur journée à sortir leur voiture ou leur moto pour juste aller de l’autre côté de la rue. Cela m’énerve ! Je sature un peu de ces moralisateurs de pacotilles ! Comme si faire cinq minutes à pieds allaient les tuer !

L’écologie passe par tous les gestes du quotidien et surtout par un changement d’attitude. Personnellement, j’ai opté pour la marche à pieds plutôt que la voiture quand je peux. C’est vrai que c’est plus fatigant que de sauter dans sa caisse ou d’enfourcher sa bécane, mais pour des courts trajets, faites un effort les gens ! Évitez d’emmener vos gamins en voiture alors que l’école est à moins d’un kilomètre, d’abord parce que vous allez créer des embouteillages à la sortie. Ensuite, n’allez pas chercher les croissants le dimanche en moto ou en scooter même si l’envie de retourner vite sous la couette est délicieuse.

De plus en plus de centre-villes privilégient piétons et vélos, de plus en plus de stations balnéaires incitent à choisir la marche ou la piste cyclable. Alors suivez cette voie ! Vous avez un bus ou un métro dans votre ville, et bien faites ce choix ! ( hormis si vous avez bien sûr une montagne de courses à rapporter)

Encore une fois, ce sont les mentalités qu’il faut changer, il faut oublier le confort du vingtième siècle, et commencer à penser avenir, celui de nos enfants, de nos petits-enfants.

Hormis si vous avez un grave souci de santé, chaussez vos bottes de sept lieux, prenez les transports en commun, votre vélo, mais surtout réservez votre voiture ou vos deux roues à essence pour les longs trajets.

C’est aussi un acte écolo-citoyen certainement aussi important que manger bio ou faire votre tri quotidien !

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( 1 décembre, 2019 )

Comment être diplomatique ?

 

Pas si simple dans cette société où tout le monde se sent agressé continuellement de rester diplomate. On a fort souvent envie de réagir, de rentrer «  dans le lard », mais voilà, cela reviendrait à jeter de l’huile sur des braises. Au lieu d’éteindre le conflit dans son oeuf, on en arriverait à le faire exploser. J’aime observer ce monde de loin, petit plaisir de retraitée, les réactions des uns et des autres. Que de personnes s’agitent en brassant du vent, que de gens emplis de certitudes, certains de détenir la vérité ou le savoir, que dis-je le pouvoir, pensant qu’avec un langage bien affûté, ils peuvent ainsi en toute impunité, casser, détruire, réduire en miettes les rêves des autres.

Des envies de me poser en justicier ? Parfois, oui, mais ma tranquillité n’ayant pas de prix, je préfère éviter les vagues, car j’ai déjà failli me noyer !

J’ai donc appris la diplomatie ( sic !), ce ne fut guère aisé ! ( resic !) J’ai appris aussi à ne pas me laisser envahir par mon impulsivité ( sic !) et tant pis si mon interlocuteur a les oreilles bouchés, je préfère changer de route que de me heurter à son raisonnement pré-fabriqué.

La vie, les relations amicales, amoureuses ou professionnelles, nécessitent un zeste de diplomatie obligé. Après, diplomatie ne veut pas dire non plus accepter de plier l’échine parce que l’autre l’a décidé. Des milliers de rencontres dans une vie, des centaines d’interactions, plutôt que l’affront ou la violence, toujours choisir simplement de s’éloigner, non parce que l’on cautionne, mais pour se protéger.

Pour les autres, apprenez simplement à sourire !

 

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