Ce cruel manque d’imagination !
Je m’insurge aujourd’hui contre le manque d’imagination de certaines personnes passant leur vie à traquer des textes de blog pour se les approprier. C’est devenu une mode aussi bien pour les auteurs que les chroniqueurs.
Je n’arrive pas à comprendre ce cruel manque d’imagination. Dernièrement, je discutais avec une blogueuse sur un autre réseau social que Facebook qui me disait publier six chroniques par jour. Ma perplexité l’a un peu énervée, je dois dire devant son insistance et sa mauvaise foi à me démontrer sa stratégie que j’ai coupé court à la discussion. Mais honnêtement, comment un être humain peut-il chroniquer donc lire six livres par jour ? Peut-être ai-je tort et suis sceptique pour rien, mais une chronique détaillée prend du temps tout comme la lecture d’un livre … En plus son intérêt ne résidant que dans la réception de livres papier qu’elle revendait ensuite dans une librairie connue réputée pour les livres d’occasion, mon doute sur « la vraie qualité » de chroniqueuse s’est triplé ! Après chacun fait ce qu’il veut, mais mon œil avisé a confirmé que ses articles étaient le résuméd’autres chroniques sue Babelio. Après, les ME jouent le jeu, alors c’est que chacun y trouve son compte.
Pareil en ce qui concerne les petits malins qui récupèrent des morceaux de textes sur les blogs. Je suis tombée sur une auteure qui n’avait rien trouvé de mieux que d’écrire une romance avec des bouts de blog dont plusieurs provenant de ce blog. J’étais un peu rageuse, mais la personne m’a rétorqué que nul n’avait le monopole de l’idée et que les phrases étaient changées ! On voit que l’importance de l’imagination ou de la non-imagination ! Cette personne, pour moi, n’a aucune once d’orgueil ! Ne vous étonnez donc pas si vous tombez sur un roman dont certains passages ressemblent étrangement à des bouts de manuscrits que j’avais mis en ligne il y a deux ans. Le bon côté, je ne les utilise pas dans mes manuscrits en cours, et je n’irai pas non plus faire la guerre à cette pauvre auteure sans imagination ! Je n’ai ni argent ni temps à perdre. Remarquez que ce sont souvent les riches qui vont pourrir la vie aux autres avec des procédures juridiques !
Les « petites gens » comme moi, on n’aspire qu’à la paix !
Cela m’a renvoyé à cette histoire de couverture où un auteur s’était insurgé car mon prochain polar portait le nom de son héroïne !
J’en profite pour rappeler le texte de loi fournit par la juriste de la SGDL
« L’utilisation d’un prénom dans un ouvrage n’étant pas labellisé et soumis à une législation particulière (dans la mesure où cela ne vise pas une personne en particulier), il est tout à fait possible et légal de le retrouver dans différents textes.
Quant à la couverture, de nombreux ouvrages portent le même prénom … »
Ceci étant cela peut pousser à s’interroger à cette notion d’idée, comment savoir sur les millions de livres qui existent si « notre » idée n’existe pas déjà ?
Excellent article ! J’en connais de ces chroniqueuses opportunistes ! Honte à elles !