( 27 janvier, 2020 )

Pourquoi est-ce parfois si difficile d’être différent ?

Faire son coming-out, avouer que l’on n’est pas bien dans sa vie, ne pas rentrer dans une norme, partout les mêmes hésitations, les mêmes angoisses. Certaines vérités sont très difficiles à avouer, à être acceptées. L’éducation et la morale dispensées durant des siècles laissent des traces indélébiles.

Et pourtant, bon sang, on a le droit à cette différence !

Dernièrement, je découvrais à la télévision qu’il existait une profession que j’ignorais, celle d’ « empathe » et je n’ai pu m’empêcher d’applaudir, car comme c’est mal vu d’avoir de l’empathie, d’aimer les autres simplement sans rien attendre en retour, comme si tout acte devait avoir une raison perverse.

Avouer que l’on ne rentre pas dans le moule défini par les contes de fées n’est pas au goût de tout le monde. Prenons l’exemple de la femme au foyer qui rêve de retravailler mais qui n’ose pas le dire simplement parce que la tradition dans sa famille veut que la mère ne soit que derrière les fourneaux. Seulement, les fourneaux, cela a fait son temps ! Même chose pour certains aveux difficiles à formuler : les préférences sexuelles, le choix d’une personne différente de part son âge ou sa religion, tant de choses qui ne rentrent pas dans cette norme qui fait si bon genre. J’ai de plus en plus la sensation que sous ses airs libérés, notre société régresse et que l’on a bien du mal à imaginer des changements sans toucher aux fondations.

Heureusement, il reste les artistes et peut-être sommes-nous les seuls que ce soit avec notre plume ou nos pinceaux qui avons cette liberté de nous en moquer royalement de cette norme avilissant et de pouvoir ainsi rester vrai même si cela dérange !

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1 Commentaire à “ Pourquoi est-ce parfois si difficile d’être différent ? ” »

  1. Jenny dit :

    Pour les empathes, je ne savais pas que c’était un métier, mais je savais que beaucoup le son et s’en serve dans leur travail. Genre, les vrais médiums !
    Pour le reste, je me dis toujours que « la normalité m’ennuie » et j’ai appris qu’au USA c’est une insulte de dire à quelqu’un qu’il est normal, c’est comme lui dire qu’il a aucune personnalité et je trouve ça très intéressant comme point de vue!
    Cela dit, au final, je me dis toujours que tout revient dan « la confiance en soi », cette fichue confiance qui nous aide à être et affirmer qui on est et surtout à s’en foutre des avis des gens et il est vrai que d’être auteur est une force de liberté énorme !

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