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( 24 janvier, 2020 )

L’handicap est encore tabou

Parfois je me demande si nous sommes vraiment au XXI siècle !  Dernièrement, je prenais le bus ( oh ! Miracle ! Il n’était pas en grève !) et me suis retrouvée face à un jeune porteur d’un handicap visible. Face à face, se tenaient une femme fort distinguée, avec son petit loulou de cinq ans environ. Le gamin, qui était juste à mes côtés, intrigué par les tics du jeune homme associé à son physique et au fait qu’il parlait par moment tout seul  interpelle sa mère qui lui rétorque : « Ne le regarde pas sinon il va t’arriver la même chose ! » Je n’ai pas travaillé pendant presque quinze ans au travers de projets partenaires avec l’institut Saint jean de Dieu pour fermer ma bouche ! J’ai foudroyé la mère du regard et j’ai expliqué à l’enfant : « Ce sont des âneries ! Cette personne est porteuse d’un handicap maix c’est la bêtise, elle, est contagieuse. ». J’ai parlé suffisamment fort pour que la m§re l’entende, car les mots lui étaient destinés, elle s’est levée très raide, a pris son mouflet par la main et est descendu. J’entendais le marmot s’indigner : «  Ce n’est pas là que l’on descend ! ! ». Le jeune handicapé m’a pris la main et m’a dit « merci »

Alors oui, l’handicap visuel reste encore tabou ! On a beau faire des campagnes, des journées spéciales, à partir du moment où une personne est physiquement hors de la norme standard, le politiquement correct, c’est fichu ! Il serait peut-être temps que les choses bougent, vous ne trouvez pas ?

 

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photo stock adobe.com

( 23 janvier, 2020 )

Ce cruel manque d’imagination !

Je m’insurge aujourd’hui contre le manque d’imagination de certaines personnes passant leur vie à traquer des textes de blog pour se les approprier. C’est devenu une mode aussi bien pour les auteurs que les chroniqueurs.

Je n’arrive pas à comprendre ce cruel manque d’imagination. Dernièrement, je discutais avec une blogueuse sur un autre réseau social que Facebook qui me disait publier six chroniques par jour. Ma perplexité l’a un peu énervée, je dois dire devant son insistance et sa mauvaise foi à me démontrer sa stratégie que j’ai coupé court à la discussion. Mais honnêtement, comment un être humain peut-il chroniquer donc lire six livres par jour ? Peut-être ai-je tort et  suis sceptique pour rien, mais une chronique détaillée prend du temps tout comme la lecture d’un livre … En plus son intérêt ne résidant que dans la réception de livres papier qu’elle revendait ensuite dans une librairie connue réputée pour les livres d’occasion, mon doute sur « la vraie qualité » de chroniqueuse s’est triplé ! Après chacun fait ce qu’il veut, mais mon œil avisé a confirmé que ses articles étaient le résuméd’autres chroniques sue Babelio. Après, les ME jouent le jeu, alors c’est que chacun y trouve son compte.

Pareil en ce qui concerne les petits malins qui récupèrent des morceaux de textes sur les blogs. Je suis tombée sur une auteure  qui n’avait rien trouvé de mieux que d’écrire une romance avec des bouts de blog dont plusieurs provenant de ce blog. J’étais un peu rageuse, mais la personne m’a rétorqué que nul n’avait le monopole de l’idée et que les phrases étaient changées ! On voit que l’importance de l’imagination ou de la non-imagination ! Cette personne, pour moi, n’a aucune once d’orgueil ! Ne vous étonnez donc pas si vous tombez sur un roman dont certains passages ressemblent étrangement à des bouts de manuscrits que j’avais mis en ligne il y a deux ans. Le bon côté, je ne les utilise pas dans mes manuscrits en cours, et je n’irai pas non plus faire la guerre à cette pauvre auteure sans imagination ! Je n’ai ni argent ni temps à perdre. Remarquez que ce sont souvent les riches qui vont pourrir la vie aux autres avec des procédures juridiques !

Les « petites gens » comme moi, on n’aspire qu’à la paix !

Cela m’a renvoyé à cette histoire de couverture où un auteur s’était insurgé car mon prochain polar portait le nom de son héroïne !

J’en profite pour rappeler le texte de loi fournit par la juriste de la SGDL

« L’utilisation d’un prénom dans un ouvrage n’étant pas labellisé et soumis à une législation particulière (dans la mesure où cela ne vise pas une personne en particulier), il est tout à fait possible et légal de le retrouver dans différents textes.

Quant à la couverture, de nombreux ouvrages portent le même prénom … »

Ceci étant cela peut pousser à s’interroger à cette notion d’idée, comment savoir sur les millions de livres qui existent si « notre » idée n’existe pas déjà ?

 

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( 22 janvier, 2020 )

Qu’est-ce que réussir sa vie ?

Que faire pour réussir sa vie et surtout, vous, pensez-vous avoir réussi votre vie ?

Difficile d’y répondre, n’est-ce pas, car au fond, tout dépend des jours et des moments et surtout, nous avons tous une vision différente de la réussite. Pour certains, ce sera l’accumulation de biens et d’argent, pour d’autres le pouvoir, pour d’autres encore une belle famille ou une jolie maison, mais au final, lorsque l’on vit, on ne se pose pas systématiquement la question de la réussite, sachant qu’on a simplement pas le temps d’y penser !

Si on se met à réfléchir, on admettra volontiers que réussir sa propre vie, c’est aller bien au-delà du fait de simplement vivre correctement dans l’aisance ou dans l’amour.

C’est toucher du doigt ses propres rêves un peu comme si on décrochait une étoile.

C’est peut-être aussi simplement rester soi, sans faire semblant d’être ce que l’on n’est pas, sans se mentir à soi-même et sans mentir aux autres.

Pour moi, cela reste juste, vivre ses rêves à jamais …

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( 21 janvier, 2020 )

Hashimoto un jour, et après …

Le verdict tombe avec violence. Maladie auto-immune d’Hashimoto. Les papillons qui l’ont vécu savent comme cette maladie peut-être difficile au début.

Flashback pour ceux qui ont suivi mon histoire. Pour moi, la maladie s’est invitée avec violence, diagnostiquée fin septembre 2013, j’ai ressenti les premiers symptômes durant l’été, les cheveux qui tombaient en masse, la mémoire qui défaillait, une fatigue qui m’obligeait à cesser des échanges de balles sur un court de tennis au bout de cinq minutes. Un été d’enfer !

Lorsque Hashimoto s’invite, c’est comme si un voile se déchirait, car on sait que ces fichus anticorps sont mariés à nous pour la vie. Pas de divorce possible ! Alors on apprend à vivre avec, en passant par les différentes phases, les bonnes comme les mauvaises.

Lorsque j’ai écrit en 2014 hashimoto mon amour, qui est devenu en 2017 maladies thyroïdiennes dévoreuses de vie, je me battais pour stabiliser mes symptômes, pour tenir debout, pour faire mon travail correctement. Je me suis donc investie à fond dans l’association l’envol du papillon, qui malheureusement n’a pas eu l’impact dont je rêvais pour les malades parce que les pouvoirs publics refusent d’entendre et les autres, ceux qui ne sont pas malades également.

Comme je l’ai expliqué dernièrement, lever le poing implique recevoir en retour critiques ou insultes. D’autres associations se sont créées depuis, pas plus de véritables résultats.

Je reste confiante même si comme je l’ai annoncé fin 2019, j’ai pris énormément de recul face à cette maladie. Je ne cherche plus à savoir pourquoi elle s’est déclenchée ni à cause de qui. Je ne suis plus focalisée sur ma TSH que je ne vérifie que deux fois par an, m’intéressant beaucoup plus à mes variations de symptômes qu’à elle.

Avant j’aurais dit que cette maladie a gâché ma vie. Aujourd’hui, je dis juste qu’elle a changé ma vie, et si je regarde le bon côté du miroir, elle m’a beaucoup apporté.

J’ai dû cesser de travailler car ma profession était incompatible avec les thyroïdites régulières, et ce fut une bénédiction.  Certes, financièrement, je sens un manque, mais mes constantes négatives ( hypertension, hypothyroïdie, fatigue ont toutes disparu).

J’en conclus que le facteur stress est vraiment la clé de cette maladie bien plus que l’alimentation ou les compléments alimentaires dont se gavent certains malades.

Après, chacun est différent, et il est important de ne pas comparer une malade Hashimoto de 25 ans et une de plus de 50 ans. Les facteurs liés à d’autres hormones vont rentrer en conflits et la perception sera alors différente.

Je ne sais pas si cela peut encourager certains, mais aujourd’hui, j’oublie ma maladie parfois complètement et si mes gouttes chaque matin n’était pas là pour me rappeler son existence, je pense qu’elle appartiendrait au passé. Même si je sais que telle une bête cachée dans sa caserne, elle est là, dans l’ombre, à attendre.

Je travaille énormément ma cohérence cardiaque, ma respiration, et j’essaie de limiter mon stress. Ma seule thyroïdite durant ces six derniers mois a fait suite au décès de ma jeune soeur.

Après le verdict, il y a une vraie vie ! Comme vous le savez, j’écris autre chose que des recueils sur la thyroïde et ma dernière petite romance sur Amazon Juste une seconde est beaucoup lue. Deux livres paraîtront également en 2020. D’autres en cours d’écriture et surtout de multiples tableaux voient le jour, puisque j’ai découvert cette passion.

Tout cela pour dire que pour se sentir mieux, il faut cesser d’y penser. Au début, je faisais comme beaucoup d’entre vous, je ne faisais que d’en parler sur les groupes, simplement parce que j’avais peur. J’ai appris à apprivoiser cette peur et à aller de l’avant !

N’hésitez pas à lire mon recueil si ce n’est déjà fait, car ce combat n’est plus le mien, mais le vôtre !

Bonne chance les papillons !

 

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( 21 janvier, 2020 )

Qu’est-ce que la vérité ?

Mon fils est en plein apprentissage de la philosophie et traite un sujet que j’affectionne particulièrement : la vérité ? Qu’est-ce que la vérité ? Elle n’est pas bonne cette question ? Que répondriez-vous ?

Chaque philosophe a sa propre définition, chaque politicien la sienne également. On peut donc se demander si cette notion de vérité n’est pas un peu illusoire. Elle repose sur des faits disent les scientifiques, sur des actes disent les juges. La vérité est donc ce qui est « vrai », mais qu’est-ce que le « vrai » ? Une valeur unique définit par les hommes ? Ce qui reviendrait à dire que tous les hommes détiennent LA vérité ! Seulement comment peuvent-ils atteindre la vérité s’ils ne la séparent pas de ce qui n’est pas elle ?

Cela fait un peu masturbation cérébrale allez-vous me rétorquer !

Quitte à choquer, je vais donner mon humble avis et je pense qu’il n’existe pas une vérité, mais des vérités. La vérité est l’ennemi du mensonge, de l’illusion, du fantasme seulement elle reste liée à chaque individu et de ce fait elle ne peut-être universelle.

Elle sera sujette à la perception, au regard, à l’analyse d’un acte, elle pourra même se trouver coincée dans une interprétation de départ faussée.

Pour chaque personne, elle est une évidence, alors peut-on vraiment lui donner une seule définition ? Existe-t-il vraiment une unique vérité ?

 

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( 20 janvier, 2020 )

Devenir du monde

Nul ne sait ce que sera cette année qui ont débuté fort avec les grèves, les transports bloqués. Je ne vais pas refaire l’histoire ! Il n’empêche que comme tout le monde, je m’interroge sur cette époque agitée. Nous vivons dans un univers violent, mais il ne tient qu’à chacun de ne pas suivre la masse comme un mouton de Panurge. La violence appelle la violence et j’ai envie de faire appel à l’intelligence humaine, de demander à chacun de cesser de monter sans cesse sur leurs grands chevaux, de chercher des moyens de vivre en paix.

Quand je pense à ce que j’écrivais dans mes journaux en 1972 : « 2020, les voitures seront volantes, les personnes communiqueront par la pensée. » on est bien loin du monde utopique dont je rêvais ! Quoique les voitures autonomes, ce ne serait pas ma tasse de thé ! Encore plus depuis que je suis plongée dans un livre géniak sur ce sujet. Alors non, on ne vit pas dans un monde de SF mais dans une réalité que nous devons dessiner positivement !

Il n’empêche que je reste cette personne rêveuse qui voudrait vivre un monde paisible, un monde de Bisounours, un monde où les enfants joueraient encore dans les champs, un monde où les ballons s’envoleraient vers le firmament.

Cela ne peut pas faire de mal de rêver ?

 

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( 19 janvier, 2020 )

L’érotisme est-il un passage obligé en littérature ?

Une fois encore je vais aborder un sujet récurrent, celui de ce genre littéraire qui inonde les pages facebook et cette question pertinente : un livre sans érotisme serait-il devenu un mauvais roman ? Je joue l’avocat du Diable !

J’aime à raconter cette anecdote datant de mes prémices en écriture. En 2011, j’avais vu passer une sorte de mini-concours canadien dont le sujet était : « une amitié qui s’enflamme. » Pour différentes raisons, j’avais trouvé le thème amusant.  La nouvelle s’appelait « Autopsie d’une amitié ».  Le retour fut le suivant : « Le texte est poétique, bien écrit, mais il manque au moins une fellation pour être accepté ! » Je tiens à préciser que ce n’était pas une nouvelle érotique qui était demandée ! Je n’ai pas continué la réécriture et abandonné le concours  même si avec une relation, on s’était amusés à introduire un axe érotique pour le fun . Malheureusement cette nouvelle fait partie des multiples écrits dérobés lors de mon piratage de 2012, et je n’en ai plus aucune trace, à mon grand regret car  je l’aurais mise en ligne pour avis.

La question est donc cruciale : faut-il « du cul » pour vendre ? Nous en discutons régulièrement avec un ami auteur qui se reconnaîtra !

Nous voyons éclore cette dernière décennie de plus en plus d’éditions qui misent principalement sur les romans érotiques ou libertins.  Phénomène de société ? Demande des lecteurs ?

Je m’interroge ! Il m’est arrivé de ponctuer quelques scènes légères dans mes romances ou polars mais est-ce que cela change quelque chose à l’intrigue ?

Je suis loin d’être coincée du popotin, mais franchement des romans uniquement axés sur le cul, cela m’ennuie ! Toujours suite à une discussion avec un ami auteur, nous avons plongé dans quelques uns « pour voir » et que dire ? Soit je suis trop vieille et j’ai trop vécu, soit le niveau littéraire de notre société est vraiment en baisse.

Quelques lignes dans un roman, pourquoi pas … après, je trouve, et cela n’engage que moi, que cela dénature l’essence même de l’écriture. Dans une belle histoire d’amour, la fille doit-elle automatiquement faire une pipe à son mec pour que la romance soit ovationnée ?

L’érotisme est-il donc un passage obligé ? Vos avis m’intéressent !

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( 19 janvier, 2020 )

Le courage de choisir

l en faut du courage pour faire le bon choix, simplement parce que l’on ne sait pas à l’avance si ce sera un « bon » choix. Et surtout parce que choisir, c’est prendre une décision, et ce n’est jamais facile. Choisir, c’est un peu avancer sur la pointe des pieds vers des vibrations qui nous parlent, qui nous semblent faites pour nous, c’est peser le pour et le contre, c’est écouter la petite voix de sa conscience. Il ne faut pas se leurrer, choisir, c’est s’avancer vers le chemin de droite, plutôt que le chemin de gauche, tout en sachant à quoi on renonce en n’empruntant pas « l’autre » ou peut-être en ne le sachant pas.  La chose la plus importante reste d’avoir le courage de choisir et ce n’est pas toujours simple, car chaque choix a une implication et qu’il faut surtout toujours garder en tête que ce que nous faisons, c’est pour le bonheur des autres et le nôtre.

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( 18 janvier, 2020 )

Les traumatismes et les thérapies

Vivre un bouleversement dans sa vie peut impacter durablement l’existence. Il faut savoir se débarrasser des traumatismes. Il est difficile de s’en sortir seul.  Il existe des thérapies qui existent et se situent entre l’hypnose et la thérapie cognitive.

Ces thérapies EMDR donnent de très bons résultats.

Cette thérapie agit à partir de mouvements oculaires qui vont « effacer » les traumatismes.

Je l’ai expérimenté et cette thérapie m’a fait revivre. Vous êtes nombreux à me poser des questions.

Comment se passe ce phénomène ?

C’est simple, notre corps répond aux émotions, que ce soit la peur, l’anxiété, toutes les difficultés qui se posent en travers de notre chemin. Il arrive à un moment que l’on ne puisse plus se connecter à nos propres émotions parce que le traumatisme est trop lourd. Alors notre corps réagit violemment, se battant tout seul contre ces pensées enfouies. «  Lors d’une thérapie EMDR, on dit que les mémoires sont stockées de façon dysfonctionnelle. C’est-à-dire que le processus de mémorisation d’un événement difficile n’a pas pu se réaliser correctement. »

En EMDR on va revivre le traumatisme pour pouvoir au final complètement « s’en débarrasser ».

Lors d’une séance, le praticien va demander au patient de suivre son doigt du regard puis de tourner les yeux dans un sens précis. Cela fait un peu vaudou, au départ, mais au final, c’est curieusement efficace. On peut également avoir à faire avec des tapotements sur les bras, les doigts, le plexus.

En fait, cette thérapie remet le cerveau en route normalement en effaçant de plus en plus l’image du traumatisme. Alors, on va pouvoir passer à autre chose et ce traumatisme va pouvoir être perçue autrement.

L’EMDR va permettre de respirer de nouveau, de sortir, de vivre. Ce n’est pas magique même si cela peut-être perçu comme tel.  C’est une technique qui a prouvé sa valeur scientifique et qui est venue en aide à beaucoup de rescapés des attentats du 13 novembre 2015.

Souvent, on ne sait pas que l’on a vécu un traumatisme simplement parce que l’on se croit fort, parce que l’on ne s’est pas mis en arrêt de travail et le corps va parler à notre place : dépression, maladies auto-immunes, cancers …

L’EMDR, il faut alors y penser. L’essayer peut parfois sauver et alors on va s’apercevoir que ces grands bouleversements de notre vie peuvent avoir au final une issue positive, simplement parce que l’on va voir la vie autrement.

 

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( 17 janvier, 2020 )

Tout s’efface sauf le souvenir

 

Tout passe, tout s’efface sauf les souvenirs. J’ai lu cette citation dernièrement sur une plaque de marbre. C’est vrai si on y réfléchit un peu, la vie est ainsi, elle s’efface comme si elle tirait doucement sa révérence avec tendresse. On pense se souvenir mais souvent nos émotions et notre vécu ont créé simplement la photographie d’une situation. C’est très difficile de se rappeler avec exactitude un évènement lié à notre enfance. Il sera fait de morceaux que l’on aura en fait collé au fil des ans, mais sera-t-il conforme à la réalité ? Combien d’entre vous se souviennent de leur troisième anniversaire ou de la rentrée à l’école maternelle en dehors de ces photos jaunies ?

Rassurez-vous ! Pour tout le monde, c’est pareil ! Une histoire de neurones simplement parce que notre mémoire est comme un disque dur avec une capacité de stockage limitée !

Après 7 ans et bien, ce sera la même chose, seulement on va s’évertuer à conserver un souvenir pour chaque chose.  C’est pour cette raison que lorsqu’un être cher disparait, on va le figer à vie dans un souvenir unique que notre mémoire va simplement réactiver par moment pour nous donner cette impression : tout s’efface sauf le souvenir.  Cela nous fait oublier que les souvenirs dans leur globalité, eux, s’effacent aussi sauf peut-être certains, ceux qui ne veulent ou ne peuvent nous quitter.

 

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