( 2 février, 2020 )

Être empathe

L’empathie devrait être enseignée depuis le plus jeune âge à l’école même si je pense que c’est une faculté que certains possèdent plus que d’autres, mais cela peut s’apprendre, que dis-je, doit s’apprendre.

On voit malheureusement qu’il y a de moins en moins d’empathie dans notre société au fur et à mesure des années. Un regard vers les médecins étaient dotés d’empathie dans les campagnes et qui de nos jours sont presque à chronométrer leur temps, les enseignants qui n’arrivent plus à avoir des méthodes éducatives positives tellement on leur demande, les chefs de service ou d’entreprise, les politiciens, toutes ces professions qui sont là pour faire du bien et qui n’en font plus.

L’empathie, c’est savoir se mettre à la place d’une autre personne, comprendre ce qu’elle ressent, pouvoir simplement dire les mots qui font du bien, c’est extrêmement important.

Je suis naturellement empathe, peut-être même trop, souvent disponible, je tends la main sans me poser de questions, sans rien attendre, ce qui m’a parfois poussée à trop aider des personnes qui n’en valaient pas la peine.

J’ai dû apprendre à gérer cette empathie qui était devenue un boulet plutôt qu’un cadeau. Je me suis rendue compte qu’un excès d’empathie pouvait être nocif si on ne savait pas utiliser cette émotion en se protégeant soi-même. Elle peut nous laisser épuisée, fatiguée, vidée. Il faut donc impérativement se poser des limites. J’ai appris à mieux donner, surtout à me dire que l’on ne peut aider tout le monde, on ne peut aimer tout le monde, on ne peut sauver tout le monde.

Notre devoir est essentiellement de faire notre possible pour ne rejeter personne, mais sans pour autant nous perdre.

Un monde emphatique serait merveilleux, un monde où régnerait la bienveillance !

 

D736EF13-36D5-48B3-891E-BBAADB272EE9

 

Pas de commentaires à “ Être empathe ” »

Fil RSS des commentaires de cet article.

Laisser un commentaire

|