Quand rien ne va !
Que c’est fatigant ces personnes qui écoutent simplement pour s’entendre répondre, mais qui au final n’entendent pas. C’est tellement courant ces réactions face aux maladies thyroïdiennes ! On le trouve même sur des groupes lorsque mes articles sont partagés. « Ah, c’est rougepolar », de manière péjorative ! Pourquoi les gens sont-ils systématiquement agressifs ?
Parce que j’essaie de faire passer du positif dans un monde empli de noirceur ?
Parce que j’ose mettre des mots sur une souffrance invisible ?
Parce que surtout, je me bats pour que chacun soit écouté, et ce n’est pas simple dans une société nombrilisme où les individus ne pensent qu’à eux. Alors cela déplait ! Beaucoup de réfractaires sur les groupes Facebook, mais sachez que je m’en moque !
Mon combat est pour vous et je continuerai d’essayer d’ouvrir les yeux aux inconnus de ce monde aveugle.
Revenons au sujet du jour : comment supporter ces jours où rien ne va, parce qu’il ne faut pas se leurrer, les maladies auto-immunes comme Hashimoto sont vicieuses.
Elles attaquent en traite au moment où on s’y attend le moins. Alors c’est vrai que j’ai tendance à m’indigner lorsque je lis certains commentaires affirmant haut et fort que :
Tout va bien avec un bon traitement.
Tout va bien avec un bon médecin.
Tout va bien une fois stabilisé.
Tout va bien si on supprime le gluten ou le lait.
Tout va bien si on se gave de vitamines, d’oligo-éléments
Et la liste est longue …
Et bien non, tout ne va pas toujours bien. Il y a des jours parfois difficiles avec Hashimoto, tout simplement parce que nous ne sommes pas maitres de ces fichus anticorps qui vont ressurgir d’un coup. Il suffit d’un coup de stress, d’un changement de saison, d’un microbe qui passe et vlan notre organisme va réagir. Les personnes qui disent que « tout va toujours bien » appliquent la politique de l’autruche, mais ainsi refusent d’entendre ceux qui souffrent. Elles ont le droit à ce déni, à se dire qu’elles ne sont plus malades parce que leur tsh se trouve dans la norme.
Mais elles n’ont pas le droit d’ignorer les autres !
Alors, oui, les jours où rien ne va, petits papillons, vous avez le droit de le dire, d’en parler à votre collègue, votre conjoint et peu importe s’ils ne comprennent pas, au moins ils vont entendre et ainsi un jour, peut-être vont-ils enfin comprendre.
Il y a des jours avec, des jours sans, des jours compliqués.
Il faut juste le savoir !
Pour information, sortant du registre médical, j’informe les papillons de la sortie en mars de mon prochain polar AMBRE qui traitera du problème de la thyroïde de manière policière, mais une façon de faire passer le message en douceur …
Et que continue la tolérance !
Vous dites et écrivez tout ce que je ressens mais je n en parle plus et comme je suis seule veuve je n’ai plus l oreille bienveillante de mon chéri j écoute de la musique lis et vais aller prendre des cours de dessin