Communiquer est indispensable
Depuis la naissance des moyens de communication « faciles » comme les sms, messager et autres, nous assistons à un ralentissement de la communication limitée juste à quelques mots sans essence. Ma surprise monte d’un cran lorsque j’ai découvert récemment que de nombreux éditeurs. cassent des contrats par ce simple moyen de communication. Ainsi l’explication se trouve réduite à son minimum, le temps aussi, et surtout, le côté humain prend une sacrée claque.
Je suis une fervente adepte de la vraie communication, celle qui ne porte pas de masque, celle qui n’a pas un gant de velours et je déplore ces personnes qui tranchent brutalement simplement parce que l’on a eu le malheur d’être d’un avis différent, de faire une demande jugée inopinée ou simplement parce que l’autre est mal luné suite à un mot de trop recevant en retour un retour par mail ou message cinglant et définitif !
(En février, sur les différents groupe, une quinzaine d’auteurs ont vu leur contrat résilié ainsi)
Pour moi l’effet s’apparente à de la violence. Celui qui tranche sans vouloir entendre l’autre ne sait pas communiquer. La vraie communication sert à s’exprimer avec honnêteté même si on est d’avis contraire. La non communication conduit inexorablement à des non-dits, souvent ensuite interprétés, déformés, et parfois pire, divulgués autrement. Il faut que cesse surtout cette suprématie des éditeurs qui se pensent au-dessus des autres.
Un éditeur n’est rien sans un auteur et il est important que chacun prenne conscience que ce n’est nullement une faveur que l’on fait lorsque l’on accepte un manuscrit, mais une coopération qui doit se faire sous le signe du respect et de la bienveillance.
Tout comme un contrat se discute, c’est la base même d’une coopération intelligente, un désaccord va également se discuter afin d’éviter des cassures définitives voire parfois traumatisantes pour certains auteurs.
Un auteur m’écrivait : « Une maison d’édition qui ne sait pas communiquer avec ses auteurs ne saura pas promouvoir positivement les ouvrages de son édition. »
On comprend vite pourquoi une bonne entente est indispensable ! Comment un éditeur en litige avec un auteur aurait-il envie de mettre ses livres en avant ? C’est son job, allez-vous me dire, oui, certainement, mais derrière sa casquette, il y a un humain.
Alors sans faire copain-copain (car comme dans n’importe quel travail, je pense que le copinage n’est jamais une bonne chose, car le jour où les gens se brouillent, ouille …) tâchons d’être tous des adultes intelligents, emplis de bienveillance et croisons les doigts pour que nos livres soient défendus sur la sphère livresque comme ils le méritent.
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