( 30 avril, 2020 )

Je me vois remonter le temps …

Qui ne s’est pas un jour imaginé remonter le temps, simplement par pure curiosité historique car un petit bond au Moyen-Âge ou à l’époque des Pyramides a un petit goût magique ou simplement remonter le temps pour quelques heures, quelques mois ou quelques années.

J’aimerais parfois remonter le temps simplement pour répondre aux sourires que je n’ai pas vus, pour comprendre les silences que je n’ai pas compris.

J’aimerais remonter le temps pour prendre un verre avec tous ceux que ma route a quittés, prendre ce temps que par bêtise j’ai raté.

Je me vois souvent remonter le temps, dans cet espace que l’on nomme rêve, cet instant entre ciel et loup où les interdits disparaissent, où plus rien n’a d’importance.

Je me vois remonter le temps simplement pour te dire, pour lui dire, pour vous dire  …

 

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( 29 avril, 2020 )

Enseigner est un vrai métier

Un métier, cela s »apprend ! On ne se dit pas infirmière car on a soigné un bobo à son fils, on ne se dit pas enseignant car on a aidé durant le confinement !

Incroyable ce confinement qui donne la grosse tête aux parents les laissant à penser qu’ils sont aussi bons voire meilleurs que des enseignants simplement parce qu’ils ont aidé aux devoirs de leurs enfants durant sept semaines. J’oscille entre l’envie d’éclater de rire ou de pleurer, car on touche là une triste réalité qui concerne souvent les familles avec un niveau scolaire s’arrêtant au bac. Les statistiques montrent que les diplômés sont capables d’analyser le travail fourni par un enseignant, et n’ont aucun besoin de prendre leur place, préférant les seconder.

En tous les cas, en qualité d’ancienne professeur des écoles, je peux vous garantir que c’est un vrai métier qui demande un niveau master, soumis à un concours ( et non juste un petit examen).  Être enseignant, c’est faire passer le savoir, c’est savoir expliquer de multiples façons, c’est donner envie, et non juste donner du travail !

Alors quand je lis certains parents, tout heureux « d’avoir appris en six semaines » le métier de prof, cela me fait sourire. S’occuper d’un ou deux enfants n’a rien à voir avec tenir une classe de trente enfants. De plus, photocopier des fiches sur Internet, ce n’est pas enseigner !  Car il ne faut pas oublier par ailleurs que ces fiches sont préparées par des enseignants, et ne sont pas pondues au hasard ! Il faut des heures pour réaliser une feuille, analyser les compétences, les objectifs. Aucun parent hormis ceux qui sont enseignants n’ont cette capacité, simplement parce que enseigner est un vrai métier.

Alors, oui, c’est très bien si les parents ont pris conscience de l’importance des devoirs, mais je trouve dommage qu’il ait fallu un Covid pour le découvrir !

J’espère juste que l’après confinement permettra à tous les parents d’avoir un regard nouveau sur ce monde éducatif qui est si souvent critiqué !

Enseigner est un vrai métier et il est temps de lui donner une reconnaissance bien méritée.

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( 28 avril, 2020 )

Et si on mettait des mots sur ce MélanCovid

 

Il ne faut pas trop en parler de ce mélanCovid ou au moins éviter, parce que ce serait contraire aux règles de bienveillance qui nous incite à rester chez nous pour protéger les autres. Alors, les gens se taisent, mais au fond d’eux, ça tourne en rond, ça gronde, ça hurle. Le mélanCovid est un nouveau mal qui ronge, un mélange de peur pour certains, d’angoisses liées à l’avenir, de craintes pour ses proches. Physiquement, ça va plutôt bien, vu le soleil des derniers jours, on a bonne mine, on se sent juste un peu fatigués, ce qui n’est pas vraiment normal vu que l’on est confinés. Seulement, l’homme n’est pas fait pour vivre en cage, et même le plus discipliné, va se heurter aux murs en se déplaçant. Alors, imaginez un instant ceux qui sont claustrophobes, ceux qui ont besoin de respirer et qui n’ont ni jardin ni terrasse. Certes, ils le savent comme nous tous, ce confinement est une nécessité, cela protège nos soignants, cela nous protège. Même si nous avons conscience de cette théorie, cela n’enlève rien à la peur ou à l’anxiété.

Nous sommes confinés depuis le 16 mars, nous entamons la septième semaine sans liberté. C’est un « jamais vu » par la plupart des personnes de ce siècle.

Statistiquement, ceux qui s’en sortent le mieux sont ceux qui vont travailler, ceux qui sont en télé-travail ou ceux qui ont l’habitude de vivre cool ( comme moi depuis septembre). Pour les autres, le mélancovid attaque presque plus fort que le virus lui-même, faisant osciller l’humeur entre excès de rire et mélancolie, boulimie, voire addictions diverses.

Que faire pour éviter de rester au fond lorsque l’on le touche du pied ? Ne pas lutter contre. Laisser la vague nous effleurer, elle va repartir sans s’arrêter. Elle reviendra, mais entre les deux, prenons une bonne bouffée d’oxygène. Ne pas se dire que l’on n’a pas le droit de plonger. C’est l’inverse qui serait selon les psychologues pathologiques. Simplement, relativisez ! Le confinement nous offre un jour « avec », un jour « sans », au fond, un peu comme la vie.  Simplement se dire que si on le fait, c’est pour le bien de tous, et tant pis si certains ne suivent pas les règles, on ne va pas se gâcher la vie pour ça.

Alors oui, c’est long.

Alors oui, cela change nos projets présents et à venir, car il n’est pas prêt de disparaître ce virus.

Alors oui, il va falloir s’adapter !

Alors oui, on peut ressentir par moment ce MélanConvid nous chatouiller le nez, mais bon sang, il ne va pas nous pousser à nous noyer ! Alors les amis, attrapez bien vos bouées et soutenons ceux qui menacent de couler sans leçon de morale ou sans se moquer ! Tous ensemble sur ce même paquebot prêt à traverser les flots !

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( 27 avril, 2020 )

L’autisme

Dernièrement une série policière sympathique Astrid et Raphaëlle sur la 2 met en avance le thème de l’autisme. J’aime beaucoup cette manière d’aborder avec délicatesse une maladie tout de même fort méconnue. L’autisme touche 80 000 cas en France et il n’existe pas de traitement. Pour avoir côtoyé aussi bien des parents d’autistes que des enfants atteints de cette pathologie, vivre avec ce n’est pas simple. Cette difficulté à communiquer, à ne pas pouvoir rentrer en contact avec son propre enfant, c’est une déchirure pour des parents.

Le regard des autres également est très lourd. Je me souviens d’un élève il y a des années avec un léger syndrome autistique qui passait ses journées à faire tourner ses crayons et parlait à un voisin imaginaire. En tant qu’enseignante, je ne pouvais inter-agir avec que lorsqu’il le voulait, il était dans son monde et s’il était terriblement intelligent, il restait un ovni pour ses camarades de classe.

Cet article était juste pour dire que ces séries gentillettes ne sont pas à négliger car elles ont avait cette qualité, celle d’une piqure de rappel, celle de montrer comment ces adultes s’adaptent en grandissant.

Ne pas oublier que ces familles en confinement ont souvent bien du mal à gérer un enfant autiste à qui on a déstabilisé tous ses repères. Ayons une pensée pour eux.

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( 27 avril, 2020 )

Ah cette thyroïde !

Sujet de plus en plus fréquent ces jours-ci sur les groupes, le Mélancovid est là, avec un souci de thyroïde ou sans. Il est donc bon de rappeler que la baisse de moral avec un dérèglement de la thyroïde est courante tout comme sont trop fréquents ces états dépressifs qui peuvent bousiller la vie. Il faut toujours penser à un dysfonctionnement thyroïdien même si d’autres causes peuvent pré-existées.

On le sait, cette glande est indispensable à notre bien-être.

Les statistiques montrent que plus de 40% des dépressions seraient induites par une hyperthyroïdie alors qu’à l’inverse une chute de moral serait liée à une hypothyroïdie.

Le lien entre les deux est infime parfois presque imperceptible. Il suffit de presque rien pour que tout parte en vrille.

De nombreuses adhérentes nous demandent pourquoi souvent cette agressivité transpire sur les groupes. Je ne cautionne pas la violence verbale, mais je comprends ces joutes parfois trop fortes, car cette maladie fait parfois imploser l’humeur en particulier lorsque l’on croise des hyperthyroidiennes.

Si j’en parle, c’est parce que le confinement acerbe l’humeur de certains, des couples explosent bêtement. Une malade Basedow va parfois devenir insupportable pour ses proches, passant du rire aux larmes, des cris à la douceur. Pas simple à vivre.

Il en est de même pour les malades Hashimoto qui à l’inverse peuvent être très apathiques, sans réaction, déstabilisant les proches par leur manque de « vie ».

Une thyroïde en mauvais état peut mettre en péril des relations amicales, professionnelles ou un couple. Il est donc primordial d’être bien diagnostiqué.

« Janine, elle, dépressive à cause de ce dérèglement thyroïdien, s’est coupée de ses enfants, de son travail. Elle s’est retrouvée hospitalisée en hôpital psychiatrique où elle a vécu plusieurs mois au milieu de personnes bien plus atteintes. Elle se savait différente. Elle sentait son corps partir en lambeaux. Personne ne s’inquiétait de ses règles qui duraient des jours et des jours, de ses tremblements, du froid qui l’habitait. Elle fut bourrée d’antidépresseurs pour qu’elle se sente mieux. Ce ne fut pas le cas. Elle n’allait pas mieux, elle pleurait tout le temps. Ses enfants cessèrent de venir la voir, ses amies aussi. Ses seuls contacts étaient ces patients qu’elle croisait chaque jour en salle commune. Elle avait l’impression d’être une extraterrestre au milieu d’un monde inconnu. » extrait maladies thyroïdiennes dévoreuses de vie.

Un autre drame retrouvé durant ce confinement : la prise de poids.

Beaucoup de malades se plaignent que leur balance hurle !

Il est bon de rappeler :

« Lorsqu’il y a un problème au niveau de cette glande thyroïde, c’est tout le corps qui en subit les conséquences et notamment le poids. La thyroïde a un rôle essentiel par rapport à l’alimentation ainsi qu’à la synthèse des macronutriments : lipides, glucides, protéines. Par conséquent, dès lors que la glande n’est plus en mesure de faire son travail, cela peut engendrer des problèmes des poids. »

Donc presque inévitable cette prise de poids.

Alors pourquoi le confinement augmente ce problème ?

Pour plusieurs raisons : d’abord, parce que le confinement joue sur notre thyroïde en générant stress, angoisse pouvant  dérégler la tsh.

Secondo, nombreuses personnes ont une alimentation plus riche.

Tertio, on bouge moins !

Est-ce le moment de faire un régime ? Nous avons interrogé un médecin qui déconseille tout régime durant le confinement pour éviter ce qu’il nomme le MelanCovid, blues difficile ensuite à gérer. Il faut se garder un peu de douceur, se faire plaisir, sans pour autant tomber dans l’excès.

Par contre, dès le déconfinement, une reprise des bonnes habitudes doit impérativement revenir !

Ah cette thyroïde !  Même confinée, elle continue à nous chambouler, mais gardons le sourire et n’hésitez pas à partager vos astuces et vos idées.

Restez chez vous et prenez soin de vous !

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( 26 avril, 2020 )

Le poids des commentaires Amazon

Fatigante cette nouvelle forme de promotion qui implique que sans commentaire Amazon, on n’est pas un bon auteur. Je suis doublement perplexe face à cette nouvelle vague d’auteurs imposant une note minimum aux chroniqueurs. Lectrice assidue et petite joueuse dans le monde des chroniques, je me refuse à céder à ces impératifs totalement contraires à mon éthique.

Tout d’abord lorsque je mets les fameuses 5 étoiles tant convoitées sur Amazon, je les attribue en mon âme et conscience et non à la tête du client. D’abord sur le plaisir que j’ai pris, l’originalité de l’histoire, l’intrigue. C’est donc totalement subjectif. Je ne sanctionne ni les coquilles ni les couvertures peu attrayantes. Si je pense que l’auteur a produit un roman « insipide ou sans intérêt », pur jugement de valeur, je ne posterai ni critique ni étoile, car en tant qu’auteure, je sais le poids de ces petites étoiles.

Il n’empêche que je trouve déplorable ce pouvoir que possède Amazon, passage obligé pour être pris au sérieux, bien plus que le label d’une édition. D’autant plus scandaleux que tout le monde ne peut pas mettre un commentaire puisqu’il faut avoir dépensé cinquante euros d’achat. Donc promotion biaisée qui ne va jamais correspondre au nombre d’achats.

Ensuite, Amazon limite, et étant plutôt Kobo, je me retrouve obligée d’acheter des Kindle si je veux aider un auteur pour promouvoir son ouvrage. De plus, la majorité des AE se trouve sur KDP, donc Amazon parce qu’à l’inverse, c’est la seule et unique plateforme pour mettre en avant un auteur qui débute ou autoédité.

Ensuite, je voulais aussi me pencher sur ces chroniqueurs littéraires, souvent les mêmes qui publient les livres d’une même édition, avec des retours souvent faussés par les directives de l’édition. J’en ai déjà parlé ayant eu plusieurs déceptions face à ces choix littéraires.

Trop de publicités tuent la publicité. Trop de retours élogieux font parfois penser à ces fiches scolaires mal faites, ces notes prises sur d’autres lectures sans pour autant avoir lu le livre. Je déteste ce système.

Je ne me résoudrai jamais à de telles pratiques.

Malheureusement, sans le système, un petit auteur se retrouve souvent phagocyté par la masse, alors un commentaire-retour n’est pas à négliger, mais il faut qu’il transpire la sincérité en ayant lu les livres !

 

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( 25 avril, 2020 )

Décompensation, tu as dit décompensation ?

Comme elle me fait sourire cette nouvelle vague de dits philosophes qui analysent, commentent, interprètent le confinement, l’avant, l’après, le pendant, parlant de décompensation obligatoire, comme si le passage au déconfinement allait inéluctablement faire passer les gens dans un déséquilibre psychiatrique, comme si le « 11 » allait être une date maudite ! Autant j’aime les joutes verbales autant les élucubrations liées à la peur m’hérissent !

Déjà, toutes les écoles ne reprennent pas le 11 donc ce serait bien que les râleurs fassent autre chose de leur vie que de grogner pour tout. Beaucoup d’établissements scolaires ( lycées inclus, c’est le cas de mon fils) ne reprennent que fin mai, donc que l’on cesse de crier non-stop à la seconde vague ! L’homme de ce siècle est-il tellement assisté qu’il ne sait plus penser sans pour autant se masturber le cerveau au risque, pour lui, d’encourager effectivement une décompensation.

Honnêtement, si on est bien dans ses baskets, pourquoi un déconfinement aurait-il  une retombée sur notre comportement ? Si on est un peu doté d’intelligence, on ne va pas du jour au lendemain se précipiter sans protection dans un magasin, mais à l’inverse on va peut-être pouvoir vivre un peu moins mal, ce qui sera justement un bien.

Moi qui n’ai mis les pieds dans un hypermarché que deux fois depuis le 16 mars, je vous assure que mon budget en a pris un sacré coup à favoriser les commerces locaux hors de prix ( pour exemple, hier, trois goldens, six euros !  Faut vraiment avoir envie de fruits !) et je serai heureuse de pouvoir de nouveau disposer des services de la livraison en croisant les doigts que cela débute avant l’été ! Je ne prendrais p as plus de risques mais mes économies ne s’envoleront pas.

Et cette peur dont je parle depuis février. J’hallucine lorsque je lis certains posts où les gens tremblent déjà un mois à l’avance ( les imbéciles !)

La vie, c’est aujourd’hui, c’est le présent ! C’est ce moment que vous vivez qui est important et non ce que vous allez vivre dans un mois ou deux. Alors cessez de flipper pour un hypothétique futur ! La reprise de l’école ne sera pas obligatoire. Alors pourquoi cette peur ? Vous êtes trop nombreux à oublier que dans chaque ville des classes sont ouvertes en ce moment pour les soignants, les enfants des postiers, des éboueurs, des policiers et certaines classes ( j’en connais) ont quinze enfants  qui au passage jouent à la récréation et n’ont pas plus le virus ni de masque ! Et quand je lis que des enfants ont peur, pour avoir travaillé trente ans avec des gosses, je peux vous affirmer que ce sont les parents qui transmettent leur propre peur à leurs enfants car un enfant n’a pas cette notion de peur. Alors cessez d’avoir peur !

Nous allons devoir certainement vivre avec ce Covid durant des mois, certainement jusqu’à l’été 2021 selon les chercheurs.  Vous qui hurlez à chaque annonce, allez-vous rester cloîtrés sans bouger jusqu’à l’été 2021 ? Tremblant de peur, ne pensant qu’à ça ?

C’est sûr que pour vous, la décompensation sera une évidence ! Mais pour ceux qui ont assimilé cette peur pour en faire une force, qui sont en accord avec leur conscience car ils ne prennent pas de gros risques et respectent les règles sanitaires, pour ceux-là, la décompensation ne sera qu’une simple théorie, comme si ce confinement et ce virus n’étaient en fait juste qu’une épreuve supplémentaire dans leur vie.

Je n’ai pas peur de l’avenir, je n’ai pas peur de ce virus. Je sors masquée. Je me lave les mains régulièrement. Je sais que le risque zéro n’existe pas, mais c’est cela vivre et

je ne m’arrêterai de vivre que lorsque mon corps cessera de battre et pas avant …

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( 24 avril, 2020 )

Quand les histoires s’arrêtent …

Quand tout va bien, c’est perturbant ! Ainsi pensent trop de personnes qui stoppent une belle histoire d’amitié ou d’amour simplement parce qu’ils pensent en connaître la fin comme si inéluctablement une histoire de sentiments, hormis dans les contes de fées, ne pouvaient que mal se terminer.

Il est vrai que les histoires qui commencent trop vite, trop fort peuvent finir par roussir un peu, mais cela ne veut pas dire qu’elles vont se terminer mal, juste qu’elles ont une chance d’un peu s’ébrécher, comme toutes les histoires. Seule la lucidité peut les sauver.

Rien n’est éternel, sauf peut-être les souvenirs, tout change, tout se transforme, rien ne dure à l’identique, mais rien ne disparaît complètement. Certaines histoires s’arrêtent bien avant de commencer, se volatilisent bien avant de se fixer dans le marbre, par peur, par bêtise, et pourtant elles avaient toutes des  raisons d’exister, et souvent de belles raisons.

Alors pourquoi tout gâcher avant d’avoir essayé ? Il sera toujours temps à un moment de voir peut-être l’histoire se volatiliser. Amour ou amitié, ne renoncez pas stupidement à aimer !

#restez chez vous !

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( 23 avril, 2020 )

Parce qu’un jour …

Ah ces dates qui reviennent chaque année comme un coup de poignard en plein coeur, ces dates qui font saigner une blessure pourtant cicatrisée, ces dates qui hurlent dans le présent d’aujourd’hui.

Je me revois croiser tes grands yeux bien vivants. Je revis cette journée comme si chaque instant était désarticulé. Une impression de déjà vu embuée par une mémoire qui trie. J’aimerais un instant stopper le temps, pouvoir te dire adieu, du bout du coeur, te prendre dans mes bras une dernière fois, te faire plein de câlins, supporter ta dernière colère avec ces petits pois-carottes, avant de te laisser partir tout simplement. Peut-être aussi te remercier pour tout ce que tu m’as apporté.  C’est rare que ce soit un enfant qui trace la vie de sa maman. Toi qui auras éternellement trois printemps.

Parce qu’aujourd’hui, cela fait trente-deux ans, parce que ton passage ne fut juste qu’un souffle, une bulle de savon, presque rien dans l’immensité du temps, un souvenir qui s’envole vers le ciel, une trace dans mon coeur jusqu’à mon dernier souffle.

À toi mon Christophe, à jamais, avec tout mon amour de maman … Afin que l’oubli ne t’emporte pas.

5 mars 1985- 23 avril 1988

 

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( 22 avril, 2020 )

Elle s’appelait Simonne elle s’appelle la DCL

Bonsoir,

 

Je l’avais promis, il pousse son premier … je vous présente en avant-première le livre numérique dédié à ma maman.  La version papier sortira en juin.

Tous les bénéfices du livre numérique seront reversés à une association d’aide aux malades atteints de DCL.

Je compte sur vous !

 

 

https://www.amazon.fr/dp/B087G1QTBZ/ref=mp_s_a_1_2_nodl?dchild=1&qid=1587579029&refinements=p_27%3ASylvie+Grignon&s=books&sr=1-2

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