Ces « petits métiers » indispensables.
Un des points vraiment positifs de ce Covid : les français ont compris l’importance des petits métiers, ceux si souvent dénigrés ou montrés du doigt, les éboueurs, les caissières, les agents d’entretien, la liste est longue. Depuis les années 1980, seules les professions dites intellectuelles étaient applaudies. Ce virus a enfin fait prendre conscience à notre société de l’importance d’une infirmière sans qui le médecin dans un centre de réanimation n’aurait rien été, de l’aide-soignante ou l’aide à la personne indispensable auprès des personnes âgées. Il est temps que le regard change, que ces professions soient valorisées autrement qu’avec juste une médaille. Bien sûr, cela active les jalousies, renforçant les inégalités avec le camp de ceux qui n’ont jamais cessé de travailler, de ceux qui ont repris le travail, de ceux qui ont peur, de ceux qui préfèrent user du chômage partiel par choix ou non, ou de ceux qui ont un revenu quoiqu’il arrive. Au lieu de se dire que tous, nous avons une importance, on assiste à des échanges qui accentuent la fracture sociale ! Peu importe le gouvernement en place, ce n’est ni le moment des bilans et encore moins celui des grèves, car si on a un minimum de bon sens, il est impératif que notre économie reprenne, et même avec des mesures sanitaires drastiques, ce n’est pas gagné ! Des micros entreprises sont en faillite, des petits commerces baissent définitivement le rideau, et tout le monde n’a pas la chance de toucher le chômage.
Alors, continuons à danser sur cet air de solidarité, ensemble, continuons à applaudir TOUTES les professions, sans discrimination, et surtout continuons de croire que la lumière sera au bout de la route !
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.