Les librairies qui ferment …
C’est une vraie tragédie de voir toutes ces petites librairies qui ferment les unes après les autres. Je me souviens de mon enfance, une grande librairie trônait en centre-ville où nous allions feuilleter les bandes dessinées en attendant que notre mère fasse la queue au poissonnier ou au charcutier ( qui tous deux aussi ont disparu). Des librairies, on n’en a plus chez moi depuis longtemps et pourtant nous sommes 45000 habitants. Il faut aller dans une ville limitrophe à plus de 45 minutes à pieds pour trouver un livre papier. Et encore, à l’intérieur ne seront exposés que les nouveautés connus, ces best-sellers que je n’achète jamais.
Alors c’est un peu le jeu du chat qui se mord la queue ! Toujours les mêmes auteurs, résultat le lecteur va passer par internet ou se tourner vers les grandes enseignes ce qui inéluctablement poussera à la fermeture des petites librairies.
Il n’y a souvent que dans les petites villes de province que l’on peut voir des librairies se démarquant, souvent associant jeux de société et salon de thé, présentant des ouvrages d’auteurs méconnus, des lectures offertes, du bonheur à l’état pur. Ces librairies ne ferment pas, car elles proposent autre chose que Busdi, Musso et compagnie, elles se penchent vers ce qui pourrait vraiment toucher leurs lecteurs, souvent qu’elles connaissent bien.
J’ai une profonde admiration pour ces petits libraires qui persistent malgré les bourrasques à partager leur passion des mots bien avant l’envie de faire du chiffre, peut-être également que si les éditeurs aussi cessaient de voir les livres comme un revenu, le vrai plaisir de lire renaîtrait.
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