( 24 mai, 2020 )

Revenir en arrière

J’en entends qui voudraient, qui ne savent que prononcer des « et si », il n’est pourtant jamais bon de revenir en arrière, surtout pas pour se flageller. Peu importe ce que nous avons façonné à l’instant T, même si on le sait aujourd’hui, ce n’était pas une bonne idée, les mots que l’on a dit n’étaient pas bien choisis, et puis peut-être avons-nous agi sur le coup de l’humeur du jour ? En tous les cas, de ce que nous avions prévu, rêvé, envisagé, rien n’a fonctionné, c’est la seule réalité qui reste. Si on est un temps soit peu humain, on va s’en mordre les doigts, peut-être même regretter, et ça c’est une grave erreur. Ne jamais tomber dans une pseudo victimisation, ne jamais passer sa vie à culpabiliser pour quelque chose qui n’a pu être, nous savons que nous ne pouvons jamais revenir en arrière, que chacun de nos actes dicte ceux de demain, alors au lieu de se lamenter, faites comme moi, claquer la porte, ouvrez-en und nouvelle et avancez la tête haute ! Parce que vous le valez bien !

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( 23 mai, 2020 )

Pourquoi as-tu laissé passer tes rêves ?

C’est à toi que je m’adresse aujourd’hui, toi qui ne fus que toi, que j’ai si bien connue, qui as laissé passer tes rêves. Et pourtant, tu en avais tellement ! Je m’en souviens comme si c’était hier. Comme tous les gosses, on ne parlait que de demain, d’un avenir serein, du prince charmant sur son cheval blanc, d’une maison remplie d’enfants. Que s’était-il passé pour que tes rêves s’envolent en fumée, pour que ce voile de tristesse se dessine sur tes bonhommes en papier.  À quel moment ta vie a-t-elle chaviré, pris ce virage qui t’a emportée ? Pourquoi surtout n’as-tu jamais voulu en parler ou te faire aider ? Il n’y a aucune honte à avouer que l’on est en train de se noyer.  Toi qui es partie sur la pointe des pieds, cette question reste dans ma gorge coincée: pourquoi as-tu laissé tes rêves passer ?

 

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( 22 mai, 2020 )

Les leçons de la vie

La vie a cette particularité, elle nous parle, si on est disposé à l’entendre. On sait tous que souvent les évènements se répètent, mais contrairement à l’idée reçue, jamais à l’identique. Il est donc primordial de regarder la vie comme un livre dont on tourne les pages, des épreuves que l’on peut surligner au feutre stabilo sans pour autant s’y arrêter trop longtemps. Il est simplement utile de se souvenir de chacune des leçons que l’on reçoit dans la vie, sans oublier que chaque problème a sa propre solution.

Comprendre les leçons de la vie est primordial, et il faudrait être un vrai imbécile pour reproduire deux fois la même erreur, et pourtant …

 

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( 21 mai, 2020 )

La notoriété artistique

Il n’y a pas à dire, cette notoriété artistique, certains artistes seraient prêts à pactiser avec le diable pour en gouter un morceau, et pourtant, comme cette attitude me semble contraire à l’essence même de la création. Je suis certainement bien naïve, mais j’aime à penser que les « vrais » artistes sont ceux dénués de ces considérations, bien éloignées du monde des peintres, sculpteurs, écrivains.

Il faut bien le reconnaître, il y a tant de choix, tant d’oeuvres, de romans, tant de modes éditoriaux, que l’on peut en avoir la tête qui tourne.

De nos jours, on trouve de tout, on s’aventure sur des oeuvres aux genres multiples, parfois même s’entremêlant pour notre plus grand plaisir. Curieusement, mes coups de coeur effleurent de plus en plus ceux  d’auteurs et d’artistes inconnus comme si les « grands », bien assis dans leur réputation, dans leur auréole financière, n’arrivaient plus à produire des pépites.

Pourquoi cet engouement de plus en plus grand pour ceux qui sont méconnus ? Simplement peut-être parce que le côté marketing des artistes, celui des éditions fatigue. Prenons l’exemple du prix des ouvrages littéraires qui frise le ridicule dans certaines éditions, je pense notamment au numérique où l’epub avoisine le prix du livre broché.

Peut-être aussi parce que les artistes sans renommée n’ont pas la grosse tête contrairement à certains, et je mets dans le même panier peintres, sculpteurs, artistes en tous genres, autoédités ou publiés en ME, sachant que dernièrement j’ai « discuté » avec une auteure qui publie dans une édition standard, mais qui n’est pas plus que connue que ça, et qui pourtant se la jouait « grande dame » !

Je cherche encore où se cache sa notoriété !

C’est ainsi que l’on peut constater que cette pseudo-notoriété monte au cerveau de certains et nuit vraiment à la création. Que de bons auteurs ou de peintres  « connus » à leur début dont les oeuvres au fil des ans s’amenuisent, s’inscrivant dans un schéma classique sans surprise. Heureusement, parfois c’est l’inverse !

Récemment je posais la question : qu’est-ce qu’un artiste original ?

De nombreuses remarques furent rapportées en particulier qu’il n’existe pas « une seule originalité » qui reste totalement subjective, tout comme je le dirais en conclusion, une bonne oeuvre sera empreinte d’une once d’originalité si elle vient du fond des tripes d’un artiste et peu importe la manière dont sera mis en avant ce projets, seuls les mots ou les couleurs qui vibrent seront importants.

En tous les cas, vous ne me verrez jamais avec la grosse tête, simplement parce que si je pouvais faire comme Daft Punk, ne jamais montrer mon visage, faire que les gens ne s’intéressent qu’à mes mots ou mes modestes touches de peinture pour le plaisir, ce serait merveilleux !

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( 20 mai, 2020 )

Problèmes de dos et thyroïde

La thyroïde n’a plus de secrets pour vous, il reste pourtant quelques petits points qui posent questionnement : les problèmes de dos. Trop souvent, les douleurs de dos ne sont pas prises au sérieux par les médecins. « En avoir plein le dos » n’est souvent pas juste qu’un pléonasme, c’est une réalité. La société n’est pas facile et notre dis trinque, seulement le stress n’est pas seul en cause. Il est important de rappeler qu’en cas d’hypothyroïdie, on assiste à une fonte musculaire ( rien à voir, malheureusement avec une fonte graisseuse). On pourra également noter un souci au niveau des articulations. Une thyroïde qui se dérègle, en hypo comme en hyper, va avoir des répercussions sur chaque organe, nos os qui peuvent être plus fragiles ( notons des cas d’ostéoporose très jeune en hypo), nos muscles ( crampes, claquages), nos ligaments qui vont se distendre.

Les douleurs cervicales, dans les fesses, dans le dos, les sciatiques à répétition peuvent très souvent être liées à un dérèglement de la thyroïde ou à une non-stabilisation du traitement.

Beaucoup de malades notent également des raideurs cervicales avec vertiges, nausées. Il est également possible d’avoir des problèmes de déglutitions dut aux tensions tissulaires de cette zone.

La solution de facilité de nombreux médecins est de donner des anti-inflammatoires ou des antalgiques sans penser une seconde à vérifier la bonne santé de la thyroïde.

Des solutions ?

D’abord ne pas voir immédiatement le côté « noir » sans avoir pris du recul. Par facilité, beaucoup de soignants posent l’étiquette de fribromyalgie, ce qui est plus simple que de chercher comment régler un problème de thyroïde.

En général, il est bon d’être bien dosé en vitamine D.

Ensuite, et c’est un choix, se tourner vers les thérapies douces avec l’aide de praticiens : sophrologues, ostéopathes, naturopathes, homéopathes etc

C’est un choix qui appartient à chacun, qui ne se juge pas car nous sommes tous différents.

En résumé, beaucoup de douleurs dorsales peuvent être liées à un dysfonctionnement thyroïdien, pas que, mais c’est une piste à ne pas négliger !

 

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( 20 mai, 2020 )

La peur

« Celui qui contrôle la peur des gens devient le maître de leurs âmes » Nicolas Machiavel. Je suis tombée par hasard sur cette phrase que j’ai déjà partagée et  qui me parle vraiment. On l’a vu durant le confinement, cette peur qui terrorisait les hommes, qui faisait dire du tout et du n’importe quoi sur les réseaux sociaux.

Cette peur que certains utilisent pour gouverner, cette peur dont certaines personnes se servent pour manipuler les autres afin d’obtenir ce qu’ils veulent.

Il fut un temps où je pensais que l’homme ne pouvait être que bon ! J’en suis revenue. J’ai rencontré des individus prêts à tout pour sortir indemnes d’une situation, distillant au passage la peur comme une arme bien plus destructrice qu’un révolver, s’en servant avec vice  ! Je suis humaine, j’ai donc connu cette peur, regardant derrière moi à chacun de mes pas, sursautant lorsque le téléphone sonnait. Et puis, j’ai appris à me blinder, à visualiser psychologiquement cette peur que l’on voulait me faire porter, puis à la renvoyer loin de moi. Les « autres » ne peuvent ainsi plus m’atteindre.

Je ne dis pas que j’y arrive toujours, il arrive que l’espace d’une seconde, croisant de loin un visage dans la rue, elle revienne, mais je la bloque de suite et ainsi elle n’a plus aucun pouvoir sur moi. La peur est un vrai poison qui s’infiltre dans nos veines et une fois contaminée elle fait des ravages.|

Un monde idéal serait-il un monde sans peur ? Pas nécessairement, peut-être simplement un monde où nul n’utilise la peur à des fins négatives et surtout où cette peur ne serait utile qu’à avancer et non à reculer.

 

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( 19 mai, 2020 )

L’heure de la retraite

 

Une pensée pour deux copines qui partent en retraite sous peu et stressent au maximum ! Pas d’affolement ! Je ne donnerai pas ma place pour tout l’or du monde, mais c’est vrai qu’il m’a fallu un temps d’adaptation. L’étiquette « retraité » est galvaudée dans notre société où il vaut être chômeur, un comble !

Je suis partie pour une raison de santé, mon amour pour l’enseignement n’était pas encore tari, abandonner un travail dans lequel on croyait fut difficile.  Mais la bonne nouvelle, même si il reste des couacs, ma thyroïde va nettement mieux ! Et cela n’a pas de prix.

Ma première année de retraite fut sérieusement cahoteuse avec les gilets jaunes durant deux mois qui ont bien bloqué tous mes projets puis le Covid qui en a rajouté une couche. Seulement, toujours voir le bon côté, et lors de ce confinement, j’ai vraiment pris conscience que j’avais une facilité pour enseigner tout comme pour écrire, et que je devais m’en servir, non pour les enfants mais pour de nouveaux projets. J’ai ainsi été sollicitée par diverses associations aux buts totalement opposés et je laisse se dessiner doucement la vision de septembre …

Tout cela pour dire aux copines, pas d’affolement ! La première année est une ébauche, une simple étape où on doit trouver ce qui est vraiment bien pour soi, sans contraintes, en toutes libertés, sans craindre de dire parfois que c’est flippant, mais au final totalement fabuleux !

Je suis une jeune retraitée de 59 ans, et je ne débute pas une fin de vie, mais un nouveau parcours de vie, des projets d’études également.

Sinon pour répondre à d’autres questionnements, je n’ai jamais eu aussi peu de temps de libre que depuis que je suis à la retraite ( hormis pendant le confinement) car ceux qui comme moi écrivent le savent, faire un manuscrit,  c’est prenant autant question temps que dans la tête. On se noie dans nos mots.

Et j’écris, beaucoup, en espérant finir par faire de mes pages un bon manuscrit, même plusieurs, juste pour le plaisir.

 

Donc oui, ça va la retraite ! Comme quoi toujours s’accrocher à ses rêves ! Et ne jamais cesser d’y croire !

 

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( 19 mai, 2020 )

Ces « petits métiers » indispensables.

Un des points vraiment positifs de ce Covid : les français ont compris l’importance des petits métiers, ceux si souvent dénigrés ou montrés du doigt, les éboueurs, les caissières, les agents d’entretien, la liste est longue. Depuis les années 1980, seules les professions dites intellectuelles étaient applaudies.  Ce virus a enfin fait prendre conscience à notre société de l’importance d’une infirmière sans qui le médecin dans un centre de réanimation n’aurait rien été, de l’aide-soignante ou l’aide à la personne indispensable auprès des personnes âgées. Il est temps que le regard change, que ces professions soient valorisées autrement qu’avec juste une médaille. Bien sûr, cela active les jalousies, renforçant les inégalités avec le camp de ceux qui n’ont jamais cessé de travailler, de ceux qui ont repris le travail, de ceux qui ont peur, de ceux qui préfèrent user du chômage partiel par choix ou non, ou de ceux qui ont un revenu quoiqu’il arrive. Au lieu de se dire que tous, nous avons une importance, on assiste à des échanges qui accentuent la fracture sociale ! Peu importe le gouvernement en place, ce n’est ni le moment des bilans et encore moins celui des grèves, car si on a un minimum de bon sens, il est impératif que notre économie reprenne, et même avec des mesures sanitaires drastiques, ce n’est pas gagné ! Des micros entreprises sont en faillite, des petits commerces baissent définitivement le rideau, et tout le monde n’a pas la chance de toucher le chômage.

Alors, continuons à danser sur cet air de solidarité, ensemble, continuons à applaudir TOUTES les professions, sans discrimination, et surtout continuons de croire que la lumière sera au bout de la route !

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( 18 mai, 2020 )

Qu’est-ce qu’un livre de qualité ?

Dernièrement sur un des rares groupes que je suis, suite à un article de 20minutes.fr qui affirmait que « « Publier moins », c’est accepter de fait d’« avoir plus de best-sellers », condition essentielle pour maintenir à flot une grosse maison d’édition en soulignant entre les lignes qu’il ne fallait conserver que les ouvrages de qualité. »

Cela m’a interpellée. Comment peut-on dire qu’un livre est de qualité simplement parce qu’il a été « édité » par les éditeurs de renoms : Grasset, Albin etc ?

On a tous, si on est un lecteur assidu, lu des daubes de ces éditeurs, et pourtant effectivement, les librairies ne mettent majoritairement en avant que leurs livres. Ces éditions vont mettre en avant les livres grand public même si ces derniers sont étrangers (en particulier nordiques, c’est la mode, ça se vend)

Pour ceux qui ont lu l’article, je suis d’accord sur un point, il n’est pas nécessaire de publier des livres médiocres dans le but de repérer les best-sellers. Beaucoup trop d’éditions vont actuellement à la pêche d’auteurs même médiocres juste pour remplir leur catalogue.

Personnellement, en tant que lectrice qui lit énormément, je n’achète plus aucun livre d’un auteur connu. Soit on me le prête, soit je l’emprunte à la médiathèque, mais mettre de l’argent pour ces écrivains qui brassent énormément, c’est non. Je privilégie donc majoritairement les auteurs autoédités ou ceux des petites éditions. Il est intéressant de constater que j’ai rencontré depuis des pépites, dignes de Musso ou Bussi.  Ce que, moi, j’appelle des livres de qualité. Et puis, je suis aussi tombée sur des romans insipides, sans âme, même en ME. Je me suis même demandé comment un éditeur pouvait publier un tel livre ! On est loin de la Qualité.

Je suis au regret de dire que le terme ouvrage de qualité reste tout de même très subjectif et si le monde de l’édition pour survivre, ne conservait que des ouvrages de qualité, même eux fermeraient vite la porte !

Alors qu’est-ce qu’un livre de qualité ?  Pour moi, et cela n’engage que moi, c’est un livre qui touche, qui interpelle, que l’on peut aimer ou détester, mais qui laissera simplement une trace. Un livre que l’on referme en l’ayant oublié au bout d’une semaine, ce n’est pas pour moi un livre de qualité, et il ne dépend donc pas du nombre de lecteurs, ni du label éditorial, mais de ce qu’il véhicule.

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( 17 mai, 2020 )

On ne voit que la vérité que l’on veut …

Qui peut affirmer détenir la vérité ? Même les multiples données scientifiques se contredisent souvent nous incitant à nous interroger sur ce qui est ou ce qui n’est pas, créant ainsi d’autres pseudos vérités.

Rien n’est moins simple que la vérité ! Elle s’infiltre entre la pensée courante, ce qui est dit et ce qui est vraiment. Elle est sensée être débarrassée des croyances, des pensées d’autres personnes, d’influences diverses. Seulement, nul ne peut vraiment affirmer que ce qu’il dit est vrai. On le voit fréquemment dans les rumeurs, chacun a sa vérité, chacun a vu la vérité qu’il voulait voir, qui colle parfaitement à ses désirs, à la conclusion qu’il voulait donner. Même des preuves ne sont pas la vérité, mais une vérité car sortie de son contexte initial.

Une fois encore, je ne peux que pointer du doigt les réseaux sociaux où des vérités déformées, rapportées, ne cessent de se propager avec le fameux « Il paraît que … » ou « On m’a dit que … »

On s’aperçoit vite alors que la vérité n’est qu’une douce illusion , souvent prenant son ancrage dans un monde virtuelle totalement déboussolé. Alors sachons rester réalistes, en évitant d’affirmer des vérités qui n’en sont pas.  Les mots ne restent qu’un aspect d’une vérité et humble celui qui le comprend.

Soyez rassurés cet article ne représente que ma conception de la vérité, celle que j’ai envie de percevoir actuellement, et n’est pas la seule, heureusement !

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