( 16 mai, 2020 )

La solitude, fléau ou bénédiction

« La solitude, ça n’existe pas » de Gilbert Bécaud, et pourtant ce peut-être une bénédiction ou un véritable fléau. Elle touche de nos jours aussi bien les jeunes que les personnes âgées. C’est un état qui nous permet de nous retrouver, mais non choisi cela peut-être un véritable fléau.

Il est très important de savoir apprivoiser cette solitude qui vécue négativement sera ressentie comme un rejet des autres. Elle est donc un état d’esprit.

C’est dans la solitude que l’on grandit, que l’on apprend qui l’on est vraiment.

Après, il faut bien le reconnaître, l’homme a besoin par moments de l’interaction avec les autres, pour se sentir vivre, tout simplement.

C’est certainement pour cette raison qu’au siècle dernier, les enfants gardaient leurs parents dans un coin du salon jusqu’à leur mort. Je me souviens de mon arrière-grand-mère décédée à quatre-vingt-dix-huit ans et qui avait sa chaise attitrée près d’une fenêtre. A-t-elle souffert de solitude ? Je ne saurais le dire, mais elle n’était jamais seule. De nos jours, de trop nombreuses personnes finissent leur vie seules dans un studio ou placées dans une maison de retraite où l’illusion sociale n’empêche pas la solitude.

Être seul, c’est se retrouver face à ses pensées sans pouvoir les partager. La solitude peut affecter certains couples avec une absence de communication et rien n’est pire que de ne pas pouvoir parler à l’autre.

N’oublions jamais que nous pouvons nous sentir très seuls même entourés et à l’inverse, pleinement épanouis et seuls.

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( 15 mai, 2020 )

Pour ou contre la vente des autoédités en librairie ?

Je suis tombée par hasard sur une discussion  d’intellectuels en herbe qui débattaient, si on peut appeler cela débattre, sur ce sujet épineux. Actuellement, la vente du numérique est de plus en plus « le domaine » de l’autoédition ce qui fait rugir les éditeurs. Après, cela me semble logique que ces derniers grognent car les auteurs autoédités font les prix les plus bas, et de nos jours qui aurait envie de payer un epub plus de 5€ ? En tous les cas, pas moi !

Après, ce débat me semble fort obsolète, car hormis les grosses éditions ( Albin Michel, Laffont, Grasset …) aucun livre de petites éditions n’est mis en vente dans des librairies sauf deux ou trois qui sont le fief de la petite édition en question  ( malgré souvent la promesse des éditeurs dont certains sont même allés jusqu’à baisser le pourcentage de DA pour cette « promesse »)

Et c’est normal ! Un libraire ne va pas investir à perte, surtout si c’est un libraire qui n’a pas la passion de son métier, qui ne lit pas les livres, qui est juste intéressé par les bénéfices. Les diffuseurs comme Hachette vont principalement placés les ouvrages qui leur rapportent le plus, ceux de nos génialissimes écrivains : Musso, Levi, Bussi ou les mémoires de nos hommes politiques.

Alors même si l’ouverture des livres papier aux autoédités était possible, quel libraire s’amuserait à promouvoir un livre inconnu ? On sait tous qu’il existe des pépites en autoédition tout comme de nombreuses daubes dans les éditions dites standards, mais peu importe. Aujourd’hui, seul l’argent gouverne le monde et même si je suis pour cette ouverture, alors que je ne lis presque exclusivement que du numérique, je doute que cela soit gage de succès pour les autoédités tant que la suprématie de l’Édition ne s’écroulera pas !
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( 14 mai, 2020 )

Violence et communication

Le confinement a fait redoubler les actes de violence quelque soit le milieu social. Applaudissez le déconfinement pour ces personnes qui enfin peuvent souffler !  On aurait pu croire le contraire et pourtant que de témoignages de non-communication furent relatés durant ces huit semaines. L’homme par définition a beaucoup de mal à comprendre qu’il se doit de respecter la frontière de l’autre, ne pas empiéter sur ses moments de réflexion ou simplement sur son travail.  Se retrouver confinés en vase clos a pu laisser entrevoir des cataclysmes. Une amie m’expliquait que son compagnon n’avait cessé de lui lancer des pics anodins, chose qu’il n’aurait pas fait avant, tellement la situation le stressait, jusqu’au final en être venu à nr trouver comme unique moyen de communication que la violence, jusqu’à la pousser dans un escalier, acte ultim. pas de casse, heureusement. Comment une personne en apparence si douce pouvait-elle confinée avoir tellement changé ? Et cela devant deux enfants de dix et quinze ans ?

Simplement parce que sans communication, l’autre va se trouver face à sa frustration qui va engendrer de l’agressivité. C’est le chat qui se mord la queue.  Une situation impossible à sortir si on n’utilise pas les mots qu’il faut. Seuls les pervers narcissiques savent jouer avec la violence verbale sans communication , souvent, remplaçant la violence physique par des mots pires que des coups dont ces derniers vont s’incruster dans l’inconscient de leur victime afin de savourer leur déchéance. Ces hommes sont incapables de véritables communications, tellement ils sont certains que eux seuls détiennent la vérité.

Il faut fuir face à la violence physique, ce qui est beaucoup plus difficile pour la violence psychologique car la victime se sentant diminuée ne peut que se sentir coupable.

Ces violences, majoritairement faites envers les femmes mais l’inverse existe , doivent cesser ! Apprenons à nos enfants à ne pas donner un tel pouvoir aux autres.

 

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( 13 mai, 2020 )

Sortir masqués

Combien d’articles j’ai pu faire sur les personnes qui portaient le masque de leurs émotions et voilà qu’aujourd’hui, nous sortons tous masqués ! Une nécessité, bien évidemment dans le contexte épidémiologique actuel, mais cela n’empêche pas que ce masque impose une barrière qui n’est pas que sanitaire. D’abord on se heurte à la difficulté de communiquer, obligés parfois de répéter plusieurs fois car l’autre ne peut plus s’aider de la lecture sur les lèvres, et c’est terrible pour certains. J’attache beaucoup d’importance au sourire et au regard, des yeux qui pétillent ou des rides d’expression, mais certains perdent tout derrière un masque.  Résultat, on croise des anonymes masqués. En plus si on n’est guère physionomiste, comme c’est mon cas, on se retrouve à répondre à des signes de la main sans savoir qui se cache derrière !

Après, je me demande si cette habitude que nous allons prendre ne devrait pas perdurer lorsque nous nous sentons enrhumés ou grippés, Covid ou pas, simplement parce qu’ainsi nous protégeons les autres. Il ne faut pas non plus tomber dans l’extrême inverse, et finir par trouver le masque si sécurisant qu’il menacera de détruire la spontanéité des relations sociales.

Aimer être masqués, reste pathologique, un besoin de n’être pas soi.

Alors sortons masqués, pour le bien de tous, mais n’oublions pas de faire pétiller nos yeux pour que ce monde ne devienne pas déshumanisé.

 

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( 12 mai, 2020 )

Dessiner un arc-en-ciel

J’ai toujours été fascinée par les arcs-en-ciel, ces phénomènes qui offrent des merveilleuses couleurs lorsque le soleil brille et que la pluie tombe, ces arcs couleurs au pied desquels se cachent la maison des Schtroumpf. Dessiner un arc-en-ciel, c’est un peu comme si l’on portait entre ses mains un univers infini de couleurs, puisque l’arc-en-ciel porte en lui si on les mélange un nombre infini de couleurs, et comme diraient certaines de mes amies, chaque couleur niche en son sein, une signification dont la puissance nous porte.

L’arc-en-ciel a toujours émerveillé les hommes  depuis la nuit des temps à tel point que les anciens lui donnaient des pouvoirs magiques. Ce n’est qu’à l’époque de l’après-guerre que furent inventés. les vœux liées à la survenue d’un arc-en-ciel, comme si ce dernier nous disait de toujours garder espoir, de ne voir que le beau derrière la pluie, de ne jamais rien lâcher.

J’adore les arcs-en-ciel. Petite, ma grand-mère nous racontait toujours à ma soeur et moi-même, que si nous allions au bout de l’arc-en-ciel trouver un beau trésor ! Adulte, je me dis que peut-être ces arcs-en-ciel ne sont simplement que des liens qui peuvent unir les hommes au travers de ce plaisir d’enfants que nous avons à les regarder. Alors un peu de beauté et d’amour dans ce monde désenchanté ne peut pas faire de mal.

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( 11 mai, 2020 )

Ces soucis récurrents thyroïdiens

Durant la période de confinement, nous avons reçu sur notre page de l’envol  de nombreuses questions concernant les petits «  bobos » liés à un dysfonctionnement thyroïdien en particulier Hashimoto.

J’en profite pour rappeler que l’on peut débuter la maladie d’Hashimoto sans pour autant avoir une tsh déréglée, mais souvent les symptômes, eux, vont parler.

Il y a ces maux que tout le monde connaît : la fatigue, la prise de poids, les gonflements, mais les autres ?

 

  • Les soucis digestifs et intestinaux peuvent-être un vrai problème. Plusieurs personnes nous en ont fait part confinées, car la sédentarité n’arrange pas ! S’en suivent alors des problèmes de constipation, des hémorroïdes et des ballonnements pouvant poser des désagréments comme «  effet de bulle d’air » à la gorge ou au creux de l’estomac, pets. Certaines pensent à tord que stabilisées, on ne peut plus avoir de symptômes, c’est totalement faux surtout en vas de maladie auto-immune où l’inflammation se fait par vagues. Pour remédier à ces désagréments, prendre éventuellement un traitement prescrit par un médecin, penser aux pruneaux trempés une nuit et cuits ensuite pour la constipation, marcher ce qui réduit ces inconvénients. Pour certains, essayer le régime sans gluten et/ ou sans lactose ( qui attention ne convient pas à tout le monde)

 

  • Les sautes d’humeur, nous en avons déjà parlé, qui génèrent parfois des situations conflictuelles au sein des familles ou du travail. Il est bon de savoir que les antidépresseurs ne sont pas un parcours obligé, au contraire, souvent ne soignant, dans les dysfonctionnements thyroïdiens que la couche supérieure. Se faire aider par contre par thérapeute peut-être une bonne idée en cas d’angoisses hautement favorisées par une hypothyroïdie ou penser aux plantes.

 

  • Les problèmes du cycle menstruels. Beaucoup se sont inquiétées durant ces huit semaines, règles hémorragiques ( fréquentes avec Hashimoto), pas de règle, douleurs prémenstruelles augmentées etc. Ce n’est pas le confinement qui est à l’origine de ces désagréments, mais le fait que cloitrées, les personnes se sont beaucoup plus occupées d’elles. En général, ces soucis, eux, disparaissent avec un bon dosage, en général ! À cela peuvent s’ajouter les kystes aux seins ( engendrant la peur d’un cancer), les douleurs et kystes ovariens ou rénaux. Donc bien se surveiller est la meilleure des choses !  Un kyste au sein bénin va disparaître une fois la stabilisation effective.

 

  • Mémoire, concentration, on en a déjà parlé. Lors de ce confinement, ces symptômes se sont souvent aggravés sous l’effet de la peur.

 

  • Les dysfonctionnements cardiaques sont fréquents et on lit de tout sur fb. Certaines personnes aiment distiller la peur ( peut-être que cela les rassure ?) Il est bon donc de rappeler que les extrasystoles sont très fréquentes en hypothyroïdie, non dangereuses et ne nécessitent pas de traitement ( certains cardiologues donnent des bétas bloquants surtout pour rassurer les patients). Les palpitations sont également fréquentes aussi bien en hyper qu’en hypo ( ce qui peut effectivement sembler étrange), les variations de la tension sont courantes ( et il n’y a pas de vraies normes, des hypothyroïdiens se retrouvent avec une hypertension d’autres une hypo ( et inversement) . Avant de prendre un traitement, toujours bien s’assurer que la thyroïde est en bon état de marche ! Il serait stupide de prendre un traitement pour la tension ( traitement lourd et souvent à vie) alors qu’il n’est question que d’un dérèglement. On relève aussi des possibles malaises vagaux liés à des soucis endocriniens.

 

  • Doit-on reparler de tous les désagréments esthétiques comme les cheveux qui cassent ou que l’on perd, la peau qui s’épaissit ( en hypo), qui devient sèche, la corne qui va se poser sur les talons ou sous les pieds, les démangeaisons par moment ( aussi bien sur le corps que vulvaire) et qui vont disparaître sans traitement.

 

  • Les yeux qui peuvent être un souci, en dehors de la particularité de Basedow, pour les autres, ce sera une baisse brutale de la vue, ou d’un oeil ( fait prouvé), les paupières qui peuvent être très gonflées ou à l’inverse « le dessous » qui sera également gonflé, le syndrome des yeux secs . Le mieux est d’aller voir un ophtalmologue en lui expliquant bien votre pathologie.

 

  • Le dos, mal du siècle est très aggravé par un problème de thyroïde qui va jouer sur les muscles. On rencontrera des vertiges possibles liés aux cervicales en tension à cause de la thyroïde ( je conseille un petit tour chez un ostéopathe moins agressif que des médicaments de type myolastant ou antidoouleurs), des tendinites fréquentes, des crampes possibles. Le meilleur remède à ce jour reste la marche. !

 

  • Beaucoup d’autres désagréments peuvent survenir simplement liés à un dysfonctionnement thyroïdien : insomnie ou à l’inverse somnolence continue, dépression ou à l’inverse hyper vitalité, baisse de la libido ou à l’inverse libido hors norme, appétit ou baisse de l’envie, manque de fer. Également un souci méconnu : les ronflements pouvant survenir lorsque la thyroïde est enflammée, combien de malades comptons-nous qui courent chez l’ORL paniquées par ces ronflements disgracieux en particulier chez une femme et n’obtiennent aucune solution ? Que l’on se rassure, lorsque la thyroïde est au calme, les ronflements s’estompent.

 

On voit donc une fois encore que ce petit papillon invisible, pouvant générer un goitre autant avec Hashimoto ou en hyperthyroïdie, peut donner des symptômes identiques en hyper et en hypo contrairement aux jolis tableaux que l’on voit sur Internet.

Il faut donc toujours si on est stabilisés, chercher la cause d’un retour des symptômes : stress, changement de climat, vacances à la mer etc car dans ce cas, en général tout rentrera dans l’ordre en une dizaine de jours ( et inutile de se précipiter pour faire ses analyses surtout en ce moment). Dans le cas où les symptômes perdurent, ce sera un passage obligé !

 

Mais une fois encore, rares sont les dysfonctionnements thyroïdiens mortels, alors on ne panique pas, on ne stoppe pas son traitement parce que la copine a dit de le faire sur Facebook ( ce qui convient à l’un ne convient pas à l’autre), on s’accroche surtout car le meilleur reste à venir, on se motive, on ne baisse pas les bras, on y croit !

 

Bon déconfinement à tous et continuez à faire attention à vous !

 

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( 11 mai, 2020 )

Le déconfinement

Il est arrivé, ce jour tant attendu. Durant des semaines, on n’avait plus que cela en tête, le jour « d’après », celui qui allait tout changer, un peu comme si nous n’étions que des prisonniers écrivant sur les murs le temps qui passe. On y croyait à ce grand changement des mentalités, et puis plus on se rapproche de la fin, plus les esprits s’échauffent: critiques, insultes gratuites, violences verbales sur les réseaux sociaux à tel point que l’on n’avait même plus envie de lire de simples posts d’ami-e-s. L’annonce du déconfinement avec cette coupure « zone rouge », « zone verte », les écoles ouvertes, ceux qui veulent retravailler, ceux qui ne le veulent pas, on peut applaudir ce gouvernement qui a réussi sans effort à monter les uns contre les autres.

Nous y sommes, et pourtant, pourquoi nous n’en sommes pas plus heureux ? Peut-être simplement parce que ce « déconfinement » est bien loin d’être synonyme de liberté, peut-être parce que l’on doit aller doucement, progressivement.

Les espaces verts restent fermés en zone rouge et pourtant les écoles reprennent, certains magasins ouvrent, d’autres pas, les cantines scolaires fonctionnent, pas les restaurants, et surtout, nous sommes coincés à une distance de cent kilomètres à vol d’oiseaux de chez nous. J’ai été obligée d’aller sur Google pour voir à quoi correspondait cette fameuse distance, et en clair, c’est bien pourri ! Le sud se plaint parce que la mer lui pique de la distance, mais on échange si il veut ! Ici, il n’y a rien d’intéressant à 100 km ! Rien de rien ! En définitif, je n’aurais jamais dû aller regarder, car je me sens toujours autant en prison et en plus en zone rouge ce qui me donne l’impression de porter une marque sur le front. Non, ne me dites pas que j’exagère, j’ai lu hier un imbécile écrire que les personnes en zone rouge devraient toutes être interdites de sortir dehors jusqu’à ce qu’il ne reste aucun cas de Covid.

Pas de limites à la bêtise humaine.

Pour moi, aujourd’hui 11 mai, nous ne sommes pas dans un déconfinement, mais dans un pseudo-déconfinement Certes, je vais pouvoir sortir, reprendre mes activités artistiques, aller de nouveau me faire soigner ( les toubibs par vidéo ne m’ont pas convaincus), marcher ( enfin !) mais à côté de cela, vu la distanciation sanitaire, les heures d’attente pour faire ses courses ne vont guère changer et les magasins seront toujours vite vides. Les Drive, chez nous, ne reprennent pas avant juin voire juillet, donc confinement ou déconfinement, les avantages sont surévalués et les idiots qui veulent nous parquer feraient bien de laisser leurs remarques aux vestiaires ! Et puis, contrairement à beaucoup, je n’irai pas chez le coiffeur, ni chez l’esthéticienne, ni acheter des chaussures ou autres  parce qu’il faut déconfiner intelligemment et progressivement. Je ne verrai certainement pas mes enfants et petits-enfants avant encore longtemps, et cela me rend bien triste, mais c’est pour le bien de tous.

Réjouissons-nous, nous n’aurons plus le fameux papier d’attestation à remplir, mais entre nous, en banlieue, je n’ai jamais vu un seul contrôle que ce soit dans les rues, les cités ou en voiture. Les gosses ont joué dehors depuis le début du confinement, en fait, rien n’a changé pour eux dans les cités, sauf les écoles fermées.

Mais bon, comme tous les français, je vais applaudir : chouette, on est déconfinés ! Peut-être pas pour très longtemps, car les politiques ont trouvé un super moyen de nous museler : plus de grèves, plus de rassemblements, alors autant en profiter avec sagesse et même si je suis coincée pour un moment dans mon coin de banlieue, même si je rêve de vert , la météo annonce une fin de semaine ensoleillée, des kilomètres à pieds en vue, masquée bien entendu, même si marcher à pieds ne rimera pas avec génialité, car il faut bien l’avouer, ce n’est très sympa ces masques pour respirer ! Mais ils nous donnent un semblant de liberté et surtout pas de quoi s’inquiéter, c’est pas demain que je vais faire cent kilomètres à pieds !

On est heureux, hein, on est déconfinés ! C’est vrai , alors je vais sourire à ma journée !

#sortez masqués #restez prudents

 

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( 10 mai, 2020 )

Doit-on tout accepter au nom de la santé ?

Ces derniers jours, on parle beaucoup de cette obligation future de vaccination contre le Covid et de la traçabilité des français. Qu’en dire ? Je suis une réfractaire aux technologies numériques qui stockent nos données, simplement parce que, pour l’avoir vécu, il suffit d’un petit malin pour foutre une vie en l’air en piratant des données, en insérant des éléments nuisibles. On peut très aisément imaginer les dérives d’une telle traçabilité. Telle personne va se retrouver parquer ou montrer du doigt parce qu’elle a côtoyé un membre de sa famille déclarée positif.  On se croirait revenu à l’époque du Sida ou de la Peste noire. À quand les petites clochettes ?

Surtout qu’il ne faut pas occulter le fait que ces analyses peuvent induire de faux positifs à 30%. On imagine la gravité ! Je ne parle même pas du « traçage » sur un téléphone qui me fait frémir. Ces mesures sont-elles proposées au nom de la santé ou pour restreindre les libertés, fliquer les gilets jaunes par exemple ou les trafics dans les cités ?

Quand à  la vaccination, elle me fait tout bonnement frémir ! Obligatoire ! Et la liberté ?

On en fait un tapage pour juste 27000 morts ! Surtout que si on analyse, on constate avec tristesse que 75% des décès dus au Covid-19, touchent les plus de 75 ans.

49% des décès français concernent les résidents de maisons de retraite médicalisées.

Une grande partie des décès observés n’ont fait qu’anticiper de quelques mois la fin de vie de beaucoup (décompensation plutôt que cause directe)

15% des décès concernent les sujets de 65 à 74 ans. (Donc 75 + 15 = 90% des décès concernent les sujets de plus de 65 ans)

8% seulement concernent les sujets entre 45 et 64 ans ( Parmi. eux, beaucoup de comorbidités: obésité, diabète, maladies cardiovasculaires)

Alors aller vacciner la France entière, enfants compris, cela ne semble pas un peu rapide ? Sauf si on avait déjà ce vaccin en réserve, ce qui changerait la donne et nous ferait nous poser de nombreuses questions !

J’ai beaucoup de mal avec ces mots : obligation, contrôle, quand il est question d’un ordre qui devrait être un choix !

Peut-on vraiment tout accepter au nom de la santé ?

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( 9 mai, 2020 )

Doit-on suivre son inspiration ?

Il suffit parfois de presque rien, une lecture, un mot laissé au hasard, pour que soudain ce petit frémissement au creux de l’estomac se fasse sentir. Elle est là, l’idée, l’envie, celle de reprendre ce genre que l’on aime tant écrire.

Pendant plus de deux ans, mon désir s’était fané, le fait d’avoir laissé un manuscrit presque disparaître, Ambre, je n’avais plus envie d’écrire, je n’étais plus motivée, j’attendais en vain. Cette rupture de contrat m’a redonné la liberté et avec un espoir qu’un jour, une histoire se dessine. Honnêtement, je n’y croyais pas trop. Quand on a été échaudé, on préfère souvent tourner la page. Pour moi, c’était  comme si mon encre avait séché, comme si quelque chose s’était brisée.

Et après tout, je suis actuellement sur deux anciens manuscrits commencés l’an dernier, un roman-thriller et un roman-jeunesse, que j’avance doucement, sans me presser. Et voilà que soudain, un mot déclenche une envie irrésistible de prendre la plume. Une idée que je tiens, là, présente. J’ai cette chance de ne plus avoir d’engagement pour le genre policier, une chance qu’il me faut saisir puisque l’inspiration est là.

Non, non, il faut que je me calme ! Je n’ai plus assez de temps pour tout faire ! Et pourtant, un nouveau polar, dans un contexte différent, avec d’autres personnages, peut-être pas la PJ,

une histoire bien plus classique sans lien avec l’autre série, sentez-vous cette odeur ?

Retenez-moi ! Ce ne serait vraiment pas raisonnable ! Pas raisonnable du tout ! Quoique …

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( 8 mai, 2020 )

Oser dire …

SCANDALE, encore un film choc, basé sur une histoire vraie, qui nous plonge

dans les coulisses de la grande chaine de télévision américaine. L’histoire en elle-même n’est pas extraordinaire, ce qui l’est ce sont ces femmes qui ont osé « dire » .

On reste médusé, au bord de la nausée face aux agissements de ce vieux porc qui n’embauchait des journalistes que pour leurs jambes et les fellations  qu’elles étaient obligées de pratiquer faute de se faire virer.

Un scandale médiatisé au moment de l’élection de Trump, certainement précurseur du fameux #dénonce ton porc, quelques années plus tard.

Un film qui montre une fois de plus comme une piqûre de rappel qu’une femme a le droit d’être jolie, qu’elle a le droit de parler à un homme sans que ce soit une invitation, qu’elle peut s’habiller comme elle veut, et surtout que le non existe !

#stop au harcèlement !

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