( 22 juin, 2020 )

Notre thyroïde en quelques points

Je continue sur quelques points que vous avez ciblés par vos questions.  Merci de votre intérêt pour mon article de lundi dernier qui a dépassé les 4000 vues.

 

Un des points bien galère avec un problème de thyroïde : Les douleurs de dos.

Dois-je rappeler qu’en hypothyroïdie la thyroïde ralentit le métabolisme et l’accélère en hyperthyroïdie ?  À partir de cette réalité, on va donc assister en hypothyroïdie, à une fonte musculaire ce qui inexorablement va induire des douleurs. Cela fait dire à de nombreuses personnes ayant un dysfonctionnement thyroïdien qu’il peut y avoir un lien avec la fibromyalgie, tout aussi compliquée à diagnostiquer et tout aussi peut reconnue.

Quelles douleurs possibles ? Nombreuses, trop nombreuses : le bas du dos pouvant donner des sciatiques récurrentes, les dorsales avec des pincements au niveau du diaphragme. On rapporte ainsi des tiraillements au niveau de l’estomac voire de l’intestin. Et surtout à plus de 80% des douleurs des cervicales pouvant donner des vertiges, des étourdissements, des nausées, des impressions de tête prise dans un étau etc.

À cela peuvent s’ajouter des douleurs dans les muscles, dans bras, des cuisses, des crampes pouvant irradier les mains.

Les raideurs du rachis cervical font souvent peur et penser au pire, conduisant parfois à des radios ou IRM qui ne détectent rien d’inquiétant. Souvent trop d’examens alors qu’il suffit de vérifier si la « zone de confort » ( et non la norme) de tsh est correcte. Il vaut mieux éviter tous les traitements anti-inflammatoires, corticoïdes qui ne seront qu’un pansement. Entretenir son corps si on le peut avec une demie-heure minimum de marche qui permet aux articulations de se dérouiller.

En cas de blocage, une consultation en ostéopathie peut s’avérer bénéfique ( attention à bien choisir un ostéopathe et non un simple kiné et un thérapeute qui « étire » et non qui fait «  craquer »)

Certaines malades nous ont remonté une amélioration avec des séances de shiatu ou de sophrologie.

Dans tous les cas, un véritable handicap invisible qui devrait vraiment être reconnu !

 

Les changements d’humeur et le moral.

Rares sont ceux qui y échappent ce qui fait malheureusement dire aux détracteurs que c’est vraiment une maladie qui est dans la tête et qu’il est inutile de perdre son temps à écouter le malade.

On pourra voir des sautes d’humeur totalement imprévisibles en particulier pour les personnes en hyperthyroïdie qui partent au quart de tour et s’énervent pour un rien.

L’hyperthyroïdie va rendre la personne irritable, nerveuse, hyperactive, impatientes et elle peut passer dans l’heure à changer de comportement en passant du rire aux larmes, avec des crises explosives, et de grosses insomnies.

Inutile de vous dire que ces sautes d’humeur se retrouvent régulièrement sur les groupes des réseaux sociaux où la tolérance n’est pas toujours à l’honneur, mais excusable dans une certaine limite car c’est un des travers de cette maladie.

À l’inverse, un malade atteint d’un ralentissement de la thyroïde, va présenter un manque d’envie, une grande lassitude, et peu à peu une déprime pouvant conduire à une grosse dépression. On notera des coups de blues, une augmentation de la sensibilité, de la vulnérabilité, la proie idéale pour les manipulateurs et les pervers narcissiques.

On assistera souvent à des troubles de la concentration angoissants comme des oublis du numéro de carte bancaire, und impossibilité de calculer rapidement un prix, ou de se rappeler une conversation ou un numéro de téléphone , ce qui va donner une pensée confuse pouvant faire croire à une maladie de la mémoire. La personne va buter sur les mots, paniquer lors d’une conversation. Résultat, le malade sera triste, nostalgique et il envisagera le pire comme Alzeihmer.

 

La fatigue.

En hypothyroïdie comme en hyperthyroïdie, la fatigue sera là.  Dans les deux  cas, parce que le coeur va souffrir soit en se ralentissant, soit en s’accélérant. Certaines personnes affirment haut et fort sur certains groupes que l’hyper est plus dangereux que l’hypo ce qui est une totale ineptie, car le nombre d’AVC lié à un dysfonctionnement thyroïdien est plus fréquent lors des grosses hypothyroïdie et non l’inverse. Il importe donc de ne jamais laisser un problème de thyroïde s’installer trop longtemps,

Certains médecins refusent de traiter un dysfonctionnement thyroïdien qui est dans leur norme laboratoire. C’est au malade de savoir ce qui est bon pour lui et surtout de toujours vérifier lorsqu’une tsh est « limite » si une maladie auto-immune n’est pas présente ce qui changera totalement la norme.

Dans ce cas, on sait que Basedow pourra pour certains être guéri en deux ans, tandis qu’Hashimoto, le traitement sera à vie !

Là encore, certains malades se voient diagnostiquer Hashimoto avec 23 anticorps !

Il est évident que le corps réagit à des évènements, du stress, et que pour des raisons diverses des anticorps tpo peuvent apparaître puis disparaître. Ce ne sera jamais le cas pour un taux d’anticorps élevé qui pourra certes baisser avec les années mais rarement disparaître. On comprend donc que l’on ne devrait pas mettre dans le même panier un malade qui a 6000 anticorps Hashimoto, un autre qui a eu une ablation de la thyroïde, un autre qui a eu un dysfonctionnement lié à une grossesse, un accouchement, etc

Là encore, où sont les endocrinologues qui prennent des rendez-vous d’une heure à un prix correct, qui ne sont pas là pour vendre leur livre ou leur « théorie » à deux cents euros du quart d’heure ?

 

On voit donc une fois encore que ces troubles invisibles sont très compliqués à vivre pour le malade et surtout pour l’entourage qui n’arrive pas à suivre. Beaucoup de couples se séparent à cause d’un des membres atteints d’un dysfonctionnement de la thyroïde car il ne reconnaît plus « l’autre » et surtout il ne le comprend pas.

C’est bien dommage que la patience ne soit plus à la mode, car il suffit d’attendre un bon rééquilibrage, qui peut parfois prendre deux ans, pour que tout rentre dans l’ordre. Cela en vaut la peine, non ?

Alors oui, un malade avec hypo sera beaucoup plus passif, moins rapide, moins motivé « qu’avant », mais ce ralentissement peut avoir un bon côté : apprendre à savourer le présent !

Pour les hyperthyroïdiens, le changement d’humeur constant pouvant conduire à l’agressivité n’est pas simple à gérer, et en dehors d’un bon traitement, il est bon que le malade apprenne à gérer son stress durant sa maladie avec l’aide d’un thérapeute, d’un sophrologue ou tout simplement en prenant le temps de travailler sur son corps en apprenant à gérer cette humeur instable, car il ne fait pas exprès d’avoir ces sautes d’humeur ou cette agressivité, et pour lui, c’est une véritable souffrance  trop souvent incomprise. L’aider à aller mieux, accepter ces variations est une des premières clés bien plus importantes que les antidépresseurs ou les anxiolytiques en continue qui ne sont pas indispensables et trop souvent prescrits.

 

Douleurs de dos, problèmes d’humeur, encore des symptômes bien compliqués à vivre, mais qui se régularisent avec un bon traitement pour la thyroïde, alors plein de courage à tous les papillons !

La semaine prochaine, nous parlerons vacances et de notre thyroïde en vacances !

Bonne semaine à tous

 

Je rappelle que ces textes sont protégés par copyright. On m’informe que certaines personnes reprennent des morceaux pour en proposer des petits livres sur facebook . Ce n’est pas correct ! Et je n’aimerais pas avoir à faire retirer ces ouvrages ou faire valoir les écrits ce qui sanctionnerait les acheteurs. Un peu décourageant cette malhonnêteté ! Il suffit de me demander, et j’autorise le partage ( juste en rajoutant rougepolar et non son propre nom )

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( 22 juin, 2020 )

Pourquoi toujours chercher plus loin

Pourquoi toujours aller chercher si loin ce qui est souvent à côté de nous ? Le rêve existe. C’est même une chose formidable de rêver !  Seulement, trop de personnes passent leur vie à élaborer des rêves et des projets, et lorsque ce but est atteint, n’en ressentent aucune joie. Peut-être tout simplement parce que le bonheur n’est pas dans l’illusion de ce qui sera, mais dans ce qui est. Changer de travail sur un coup de tête, élaborer mille projets ou défis, déménager, pour au final quelques mois plus tard, regretter.

Je ne saurais le dire et le redire, croire en ses rêves, oui, c’est important, mais penser aussi à arroser les petits bonheurs qui sont à nos côtés, sans toujours vouloir plus, sans s’imaginer que la vie sera plus belle ailleurs. La vie est ce que nous choisissons d’en faire, alors ne cessons jamais de planter de jolies graines qui nous font dire que la vie est bien jolie !

 

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( 21 juin, 2020 )

Fête des pères : ces absences si lourdes

Bonne fête à tous ces papas d’aujourd’hui et à tous ceux d’hier que nous aimerons à jamais … je ne peux m’empêcher de penser au mien, que la vie m’en enlevé en 1995, trop jeune, il n’avait pas encore mon âge, brutalement en quelques jours, laissant derrière lui un vide immense. Mon papa qui m’a tout appris, à aimer les livres, à aimer la beauté des choses, à aimer l’art, aujourd’hui, à oser m’être lancée dans le dessin et la peinture. Qu’on le veille ou non, nous ne sommes pas égaux face à la souffrance ni face à l’absence. Certaines personnes ont besoin de beaucoup de temps. Moi, je pense toujours à lui avec un sourire entourée de ses photos, ses aquarelles, ses tableaux sont toujours là pour faire danser mes souvenirs.

Alors aujourd’hui, j’ai une tendre pensée pour lui, mon petit papa, et je lui dis juste par delà le firmament :

« Bonne fête papa. Je pense à toi très fort ! »

 

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( 20 juin, 2020 )

Être libre de ses pensées

Autant la liberté est parfois subjective puisqu’elle s’arrête à celle des autres, autant nous sommes libres de nos pensées, du pouvoir de ces dernières sur nos actes, sur notre vie. Bien trop souvent nous rejetons la faute de ce qui nous arrive sur les autres, simplement parce qu’il s’avère difficile de combattre des sentiments comme l’orgueil, la jalousie, la peur. Il faut donc apprendre à maîtriser nos émotions afin de pourvoir se sentir libre de ses pensées.

Comme le dit Florent Pagny :

« Je peux bien vendre mon âme au Diable.

Avec lui, on peut s’arranger

Puisqu’ici tout est négociable mais vous n’aurez pas

Non vous n’aurez pas

Ma liberté de penser

Ma liberté de penser. »

Être libre de ses pensées, c’est s’autoriser à créer, à s’ouvrir à un monde plein d’imagination. Cette liberté est celle des artistes, des philosophes, de tout ceux qui sont capables de poser les émotions de leurs pensées.

 

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( 19 juin, 2020 )

Sauver la terre

Comme j’aimerais avoir le pouvoir de sauver la terre ! Je la vois de plus en plus qui se détruit, qui part en fumée : ces mers polluées, ces forêts décimées.  Mais ce qui m’attriste le plus, c’est ce monde qui ne vit plus, qui  s’enferme sur lui-même, complètement à la merci des technologies de pointe, indifférent à la vie.

Une société qui ne sait plus raisonner sans supports numériques, n’hésitant pas à partager à gogo des news pas toujours exactes avec simplement l’illusion d’exister.

Comme j’aimerais pouvoir sauver la terre et souffler sur l’humanité un zeste de magie, redonner à chacun le pouvoir de vivre ses rêves, même s’ils se trouvent complètement éloignés du « politiquement-correct ». Pourvoir redonner une seconde chance aux amoureux, pouvoir voir briller les yeux de tous les enfants autrement que devant un jeu de société.

J’aimerais surtout sauver « l’âme » de tous ces gens qui s’imaginent toujours que tout sera mieux ailleurs, alors que c’est en « eux » que vit la vraie petite flamme.

J’aimerais tant sauver la terre, mais elle, veut-elle être sauvée ?

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( 18 juin, 2020 )

Qu’est-ce qui m’a amenée à la lecture ?

Mes parents, bien évidemment, tous deux de grands lecteurs, toujours un livre sur leur table de chevet. Aussi loin que je me souvienne, ils m’ont toujours lu des albums tout comme je l’ai fait ensuite à mes propres enfants.

Mon évolution livresque, quant à elle, débute là où mes souvenirs commencent.

Les bibliothèques roses avec la comtesse de Ségur et ses malheurs de Sophie, puis le Club des cinq, les aventures d’Alice et aussi Fantomette. Serait-ce ces choix de livres qui m’ont fait adorer les polars ensuite ?

Je n’étais pas une dingue des BD et j’ai surtout lu Tintin et Astérix.

À treize ans, j’ai découvert le journal d’Anne Franck qui fut pour moi une véritable révélation. C’est ainsi que j’ai débuté mon journal et que je me suis tournée vers des livres moins enfantins : L’herbe bleue, les romans de Barjavel, les livres de Juliette Benzoni, Le Petit Prince, puis j’ai commencé à dévorer des pavés comme Les Misérables, Notre Dame de Paris, la série des Zola, Autant en emporte le vent …

Je me souviens encore de ces lectures tard dans la nuit, avec juste une lampe de poche pour ne pas réveiller ma frangine.

Ce n’est que dans les années quatre-vingt que j’ai découvert les auteurs des best-sellers policiers, science-fiction, fantasy …

Aussi loin que je m’en souvienne, la lecture a toujours fait partie de ma vie et je pense encore pour longtemps !

 

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( 17 juin, 2020 )

L’inspiration

L’inspiration artistique qu’elle soit littéraire ou dans l’art pur est rarement linéaire. Elle se déclenche souvent sans que l’on s’y attende, sans le vouloir, sous le coup d’un désir, d’une émotion. L’inspiration s’invite parfois sur la pointe des pieds, doucement, sans faire de bruit, un peu comme une caresse ou une musique que l’on ne cesse de fredonner. Parfois elle s’envole, sans raison, pour quelques heures, quelques jours, quelques semaines. Il ne faut surtout pas la retenir de force. L’inspiration ne se met pas en prison, ne supporte pas les contraintes. Elle peut facilement se retrouver bloquée sous le joug d’une remarque acide ou d’un regard désobligeant.

Ne la laissons pas se dissoudre totalement. Un artiste a cette inspiration au fond de lui pour la vie, une inspiration qui a simplement le droit, elle aussi, à ses moments de repos.

« Si vous entendez une voix qui vous dit, « tu ne peux pas peindre », alors peignez par tous les moyens possibles et cette voix se taira. » Vincent Van Gogh

 

Alors écrivez, peignez, sculptez, chantez sous le coup de l’inspiration parce qu’elle vous chatouille les orteils et non parce que vous vous sentez obligé !

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( 16 juin, 2020 )

Le regard que l’on pose …

Qui ne s’est pas retrouvé coincé dans une histoire où les différentes versions ne s’accordent pas ? On voit souvent cela lors d’un conflit dans un couple ou entre des collègues de travail. Pourquoi est-ce si difficile de se retrouver au milieu de deux perspectives différentes ?

Tout simplement parce que si nous avons un minimum d’empathie, nous avons le désir de protéger ceux que nous aimons, mais nous devons au préalablement ne jamais oublier que deux personnes qui regardent la même histoire ne pourront jamais la voir sous le même angle, simplement parce que l’émotion ne sera jamais la même !

Alors un conseil, ne jamais oublier qu’il y a toujours deux versions à une même histoire, ce qui ne veut pas dire que l’une est fausse, simplement que le regard qui fut posé est différent.FCA8DA9A-E883-4AC8-AE1F-143D25C731EC

( 15 juin, 2020 )

Thyroïde et le bien-être du corps

Vos nombreux messages m’incitent à continuer à aider, informer, à mon humble niveau, comme je peux, humainement donc pouvant me tromper.

Plusieurs demandes sur les « trucs » souvent ignorés liés à un dysfonctionnement thyroïdien.

Aujourd’hui, je vais traiter le bien-être du corps.

 

Tout d’abord, les ongles striés. Ce sont les « rides » des ongles, perceptibles au toucher.  Souvent associés mais pas toujours à des ongles fragiles qui cassent.

Un médecin expliquait dernièrement qu’à chaque consultation il observait les ongles de ses malades. Combien d’entre vous ont eu un tel toubib ?

L’absence de pilosité. En général, on ne s’en aperçoit pas tout de suite, mais en hypothyroïdie, les poils poussent moins vite. L’épilation s’avère moins quotidienne. Les sourcils également change et se font plus clairsemés. Une des caractéristiques d’und crise de thyroïdite qui survient.

Les cheveux sont presque toujours touchés par cette maladie soit en cassant, en devenant secs, soit en tombant par endroit ( localisé parfois). Certains sur les groupes vont promettre une chevelure superbe avec tel complément alimentaire ou tel autre, il n’en est souvent rien et seul un bon équilibre de la thyroïde permet une chevelure de rêve. ‘En hyper, les cheveux cessent ( on peut avoir « des trous » dans la chevelure), en hypo, généralement on les perd. Comme test, mettez la main dans vos cheveux doigts ouverts comme un peigne, si des cheveux sont retirés avec votre main, c’est souvent un petit dérèglement. Bien sûr, il y a d’autres causes possibles, souvent le manque de fer ( mais pouvant lui aussi être lié à une hypo) ou un manque de vitamines.

Les kilos. La bête noire !  Seuls ceux qui n’ont jamais grossi critiquent ! Rien n’est pire que de faire attention à son alimentation et de voir les chiffres de miss Ducule monter, monter. Outre le côté santé qui trinque, le côté esthétique aussi. On se retrouve boudiné dans un pantalon ou les seins qui explosent dans un soutif !  Cet inconvénient est trop souvent mis dans la case « hypothyroïdie » alors que de nombreux malades en « hyper » prennent aussi du poids.  Malheureusement, pour les perdre, c’est un vrai parcours du combattant. La thyroïde « bloque » ces graisses et même un régime strict n’y fait rien ! En général, les donneuses de leçons qui vous disent que vous allez perdre vite si vous mangez moins ou si vous supprimez le gluten n’ont pas votre problème à vous ni votre degré de dysfonctionnement, car seul un rééquilibrage de la thyroïde va permettre d’amorcer une perte de poids qui sera longue. Si en plus vous rajoutez une maladie auto-immune dessus comme Hashimoto, et bien les fluctuations de l’attaque des anticorps va vous obliger à voir votre poids varié. Retrouverez-vous votre silhouette de jeune fille ?  Cela va dépendre des personnes car chacun est différent, mais une partie énonce avoir pris deux tailles à vie.

J’ai tendance à dire, le combat personnel doit être : éviter les dégâts ! Plutôt que songer à maigrir à tout prix, d’abord équilibrer sa thyroïde et ses kilos, puis tenter des méthodes moins lourdes qu’un régime qui fatigue encore plus ( surtout les plus de 50 ans). La marche quotidienne d’une heure est une bonne option et même si la perte est petite ( deux cents grammes par semaine) elle est durable si on n’arrête pas ! ( on comprend les dégâts du confinement sur notre thyroïde !)

Donc allez-vous me dire pourquoi tant de pro-sans gluten ? Tout simplement parce que pour certaines personnes la suppression du gluten a eu un effet bénéfique sur leur poids ce qui ne veut pas dire que c’est le cas pour tout le monde.

Le sans-gluten est efficace pour ceux qui ont une intolérance avérée au gluten ou une maladie cœliaque, maladie pouvant être reliée à Hashimoto, les anticorps attaquent cette fois l’intestin grêle. Ces personnes auront des douleurs intestinales, des  ballonnements, et supprimer le gluten va leur permettre de moins souffrir. Par contre, pour le commun des mortels, la suppression totale du gluten n’est pas indispensable. Trop nombreux ceux qui se lancent dans un tel régime « pour maigrir » et non pour ne plus souffrir. « Si ne plus manger de pain n’a jamais fait de mal à personne, s’auto-prescrire un régime sans gluten en l’absence de diagnostic d’intolérance est déconseillé par les médecins. »

Il en est de même pour le lactose. Je rappelle que le lactose est le « sucre » contenu dans le lait. Une intolérance entraîne divers inconforts digestifs qui font suite à l’ingestion de produits laitiers : ballonnements, diarrhées, douleurs, etc

Le « sans lactose » est trop souvent aujourd’hui confondu avec le « sans lait », alors qu’il existe de nombreux produits laitiers sans lactose, lait compris. La dérive à se tourner vers des laits de substitution comme le lait d’avoine, le lait de coco etc n’est justifié qu’en cas d’allergie au lactose et non aux intolérances au lactose.

Malheureusement, ces « régimes » ne font pas maigrir surtout en hypothyroïdie.

Voilà donc un petit résumé sur la relation entre le bien-être et ces fichues maladies de la thyroïde.

Faut-il le répéter ? Le stress, l’angoisse va agir sur cette thyroïde en mauvais état et sur le dos, et peut-être qu’une des solutions passe par une vie dénuée de stress, mais on y reviendra car c’est une autre histoire ! Pour un autre article !

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( 15 juin, 2020 )

La vie n’est faite que d’apprentissages

Se dire que l’on sait tout est une ineptie. Comme disait si bien Jean Gabin « On sait que l’on ne sait jamais. ». La vie est un éternel apprentissage. Il ne faut jamais cesser d’apprendre et surtout s’enlever de l’esprit qu’il n’y a pas d’âge pour cesser d’apprendre. Je trouve cela très triste ceux qui pensent que passer un certain âge, on n’a plus rien à apprendre ou surtout on ne peut plus apprendre.

Chaque pas que nous faisons est un apprentissage. Nous butons sur des pierres, enjambons des barrières, sautons au-dessus des rivières. Mais nous nous relevons parce que nous apprenons aussi bien de nos échecs que de notre succès.

De nombreuses personnes préfèrent être autodidactes. Je pense qu’elles apprennent tout autant à leurs manières, en se lançant des défis, en s’autorisant à trouver les outils pour avancer.

Personnellement, j’aime apprendre. J’ai toujours aimé apprendre. Je continue chaque jour à apprendre un petit peu, autant dans le domaine de l’écriture, dans celui du dessin et de la peinture que dans de nombreux autres domaines.

Se satisfaire juste de ce que l’on sait me semble une grosse bêtise et est très restrictive. L’apprentissage est la clé de notre curiosité, de notre capacité à aller au-delà de nos limites. C’est souvent fort confortable de ne faire que ce que l’on sait faire, plus gratifiant également, mais comment développer un talent si l’on ne tente rien ?

La vie est un apprentissage permanent alors apprenons, sans modération, quitte à faire des ratés, quitte à changer de voies, le tout est de ne jamais renoncer.

 

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