( 14 juin, 2020 )

Un adieu peut-être juste un « au-revoir »

Un an que tu es partie, déjà. Le temps passe si vite, et nous sommes tous là aujourd’hui pour te rendre un dernier hommage, un peu comme si tu étais encore là. Il y a un an, lorsque j’ai vu ton corps sans vie, j’étais partagée entre le soulagement, car tu ne souffrais plus et la tristesse, car on n’a qu’une seule maman. Je savais que l’après n’allait pas être facile. Je l’avais déjà vécu lorsque j’avais perdu mon fils. Je pensais que ce serait plus simple, vu ton âge. Cela semble plus logique de mourir à quatre-vingt-cinq ans qu’à trois ans, et pourtant … je suis restée avec un vide, le vide de toi, un peu comme si mon quotidien perdait son essence, comme si mon univers éclatait en petits morceaux. Des années que j’avais réglé ma vie au rythme des visites, des échanges parfois trop courts, des regards qui en disent plus que les mots. Combien de fois depuis ai-je pris instinctivement le chemin de l’Ehpad, combien de fois me suis-je arrêtée devant un pull que tu aurais aimé ? Apprivoiser l’absence n’est pas une chose facile. Il faut laisser du temps au temps, laisser les souvenirs se poser, laisser les larmes sécher.

Aujourd’hui, cela fait un an, et j’ai juste envie de reprendre tes mots favoris « Positive Attitude ! » alors oui, je continue d’avancer avec ton sourire, avec cette sensation que j’ai fait au mieux même si ce ne fut pas toujours parfait, et que je peux continuer ma petite route avec ton souffle sur ma joue tel un baiser donné pour l’éternité.

Je t’aime maman, à jamais.

 

Aujourd’hui, j’accomplirai ton souhait, distribuer ton livre à tous ceux que tu aimais, ta famille, ma famille.

Merci à tous ceux qui l’ont déjà lu, cela m’a donné la force d’aller jusqu’au bout de cette route, celle de serrer le poing contre cette maladie injustement reconnue.

 

https://www.amazon.fr/Elle-sappelait-Simonne-sappelle-DCL/dp/B087SJ2XK4/ref=tmm_pap_swatch_0?_encoding=UTF8&qid=&sr=

87882AE2-77FC-4078-873F-5CAB3E8E2C13

( 13 juin, 2020 )

L’espoir

Pas facile ce post-confinement qui a plombé notre économie, nos espoirs, mettant fin parfois à certains rêves. Difficile de s’en remettre à tel point que certains perdent pieds. Il ne faut pourtant jamais oublier de ne pas perdre l’espoir, car c’est vraiment la seule chose qui nous reste. L’espoir, c’est cette petite flamme qui nous aide à nous tenir la tête hors de l’eau, qui nous permet de ne pas couler. On peut vivre sans argent, on peut vivre sans amour, mais on ne pourra jamais vivre sans espoir, parce que l’espoir est ce qui nous maintient en vie, un peu le sang qui fait battre notre coeur.

Dans la vie, on peut tout perdre, la seule chose que l’on ne doit jamais laisser s’envoler, c’est l’espoir !

 

832AF069-C9E4-4F95-A885-B452A5DF2BF5

( 12 juin, 2020 )

Un livre à découvrir

Urbex sed lex de Christian Guillerme

Taurmada éditions

⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️

 

Je remercie Taurmada éditions pour leur SP

Ouvrir un livre et plonger directement dans un prologue de dingue, cela ne peut que donner envie de continuer !

Que vont donc faire un groupe de jeunes de 25 à 35 ans lorsqu’’un illustre inconnu leur propose de gagner 32 000€ en réalisant un défi. Sachant que ces jeunes sont des urbexers avertis, il n’y a pas à dire, le défi est vraiment tentant !

Nos quatre intrépides vont donc s’aventurer dans les couloirs d’un vieux sanatorium pour trouver le mot clé à écrire sur le mur. Mais tout ne se passe pas comme prévu !

 

Un livre écrit avec un rythme soutenu à tel point qu’à un moment j’avais l’impression d’être avec ces jeunes, sur le point de leur crier : Attention !

Entre nous cela ferait vraiment un très bon film et c’est un excellent livre.

 

 

https://www.amazon.fr/Urbex-Sed-Lex-Christian-Guillerme/dp/2372580701/ref=nodl_

 

12A2CB54-12BE-4C59-B613-C6390143DFC3

( 12 juin, 2020 )

Les dérives des polémiques

Partant d’un fait dramatique aux états unis, celui de George Floyd, une horreur qui ne doit jamais se reproduire, on en arrive à un contexte haineux où la lutte anti-racisme prend une direction qui fait peur. Je vais certainement me faire des ennemis, j’en ai l’habitude, mais je me bats contre l’injustice et certains propos ne sont plus en faveur du « bien » ! Se battre contre les violences policières, j’applaudis, contre les discriminations raciales, j’applaudis encore, mais aller, en France, trouver des excuses à un jeune quelque soit sa nationalité qui va piquer un scooter en disant qu’à quinze ans, c’est un gosse, il ne sait pas ce qu’il fait ! Je blêmis ! On n’a pas fini de voir les mômes voler, si les circonstances de leurs âges sont mises en avant. Les avocats vont se lécher les babines ! Et quand je vois de surplus, certains imbéciles demander à retirer un livre comme « Autant en emporte le vent », j’ai envie de hurler ! On touche là à la Culture ! Ce roman tout comme le film est basé sur une réalité qui a existé en Louisiqne. Doit-on enlever tous les livres parlant de la Shoah, des guerres en tous genres ? Au nom d’une cause noble, la lutte contre les discriminations en tous genres, on va aboutir à une sorte de despotisme complètement destructeur pour notre paix.

J’ai peur de l’avenir qui ne se dessine pas dans la bienveillance simplement parce que au lieu d’accepter l’humain, on se base sur l’acceptation des personnes.

Ces dérives, nous les rencontrons pourtant depuis des années. Je l’ai moi-même vécu lorsque j’étais enseignante, un père furax car j’avais mal noté son petit chérubin infernal, invoquant l’insulte suprême : « Vous l’avez saqué car vous êtes raciste ! » Normal, blonde aux yeux verts, je ne faisais pas le poids, sauf que c’est avec un grand sourire que j’ai répondu : « Raciste et mariée avec un black, trouvez mieux ! » Échec et mat ! J’ai eu une paix royale toute l’année !

Alors non au racisme, mais dans son intégralité !

 

0A69EDCC-B7F1-4780-852F-CB39E81DA501

( 11 juin, 2020 )

Avoir un mental de résistant

Avoir un mental de résistant, c’est avoir la capacité sur le long terme de surmonter les épreuves même les plus difficiles. Cela ne veut pas dire pour autant être parfait ni être toujours souriant, simplement être doté d’une force mentale permettant de surmonter les pires échecs ou les plus grosses souffrances. On me le dit souvent, j’ai cette chance, être dotée de résilience, ce qui ne signifie pas que je n’en bave pas certains jours, mais je m’accroche ! Pour cela, j’évite de me plaindre même si mon corps est souvent douloureux ( merci Hashimoto !), même si je vois de plus en plus de personnes que j’aime quitter cette terre. Avoir un mental de résistant, c’est possible à chacun de nous. Il faut pour cela ne pas laisser notre passé nous définir. Nous avons pu faire les mauvais choix, rencontrer les mauvaises personnes. Ce n’est pas ce qui va marquer notre présent. Notre présent est l’essence de nos actes à l’instant T, cette reconnaissance de la vie qui nous fait apprécier chaque minute, sans stress, sans nous prendre la tête, en préservant notre « moi » des personnes nocives.

Avoir un mental de résistant permet la résilience, cette capacité que notre corps tout comme notre esprit à amortir un choc, à accepter même l’inévitable sans plonger avec. J’ai personnellement opté pour une devise : croquer la vie à pleine de dents quoiqu’il arrive plutôt que de la subir en tant que victime et même si je peux flancher certains jours, car je suis humaine, je puise dedans une force qui me fait être toujours debout aujourd’hui ! ( au grand dam de mes ennemis qui rêveraient de me voir dans la tombe qu’ils ont creusée et que je ne remplirai jamais ! Ahahah).

 

D7EAE207-2BC5-4C1C-ABFF-5FE1056626F4

( 10 juin, 2020 )

Ces appels qui changent une vie

Dernièrement je regardais un film, un accident, celui de jeunes ados , l’appel aux parents, l’attente. Quand on a des enfants, on ne peut que se projeter dans ce moment horrible, celui de ce coup de téléphone qui va tout changer. Terrible. On vit une existence « standard », ordinaire, heureuse, et tout s’écroule en un claquement de doigts. Les jeunes transportés aux urgences, l’angoisse des murs blancs des hôpitaux, l’attente longue si longue. Difficile de survivre « après » même si le pire n’arrive pas.

On s’aperçoit vite qu’il suffit de presque rien, d’un élément déclencheur, un petit quelque chose anodin et toute une vie vole en éclats. C’est cette seconde dont je parle dans mon petit roman « Juste une seconde », cette petite seconde qui change tout, que l’on peut rater. Le mot que l’on n’a pas dit, que l’on n’a pas compris, que l’on voudrait entendre. Le mot qui ne devrait jamais être ignoré.

J’ai une pensée particulière aujourd’hui envers tous ceux qui un jour ont reçu un appel qui a bouleversé leur vie à jamais car quoiqu’on en dise, on n’en sort jamais indemne.

 

64966F4C-CE60-4BCA-AEA1-3625B4B771FF

( 9 juin, 2020 )

Génération trop gâtée

Suite à une discussion hier en cours de dessin sur « avant » …
Nous en avons fait des rois, bien malgré nous. Les trentenaires, et les plus jeunes, ont bénéficié de la pédagogie Dolto où l’enfant était le centre de la famille, unique, devant avoir ses droits respectés, mais à aucun moment on n’a envisagé que l’on donnait trop. Nous sommes aujourd’hui face à une génération trop gâtée.

Qui ne l’a pas constaté ? Des enfants qui veulent tout, immédiatement, et s’en lassent tout aussi vite. Des adultes qui ont perdu le « petit quelque chose » qui fait l’humanité. Une génération trop gâtée, souvent dénuée d’empathie envers ses aînés, mais surtout foncièrement égoïste.

Dernièrement une amie me disait que sa progéniture à qui elle avait tout sacrifié ne se fendait même pas d’un bouquet de fleurs pour la fête des mères, alors qu’elle-même avait vidé toutes ses économies pour eux. Bien sûr, nul ne doit rien attendre des autres, ce n’est pas l’objet de cet article, juste que l’évolution des générations ne se fait pas dans un sentiment de bienveillance. Le téléphone a remplacé le contact physique résultat les jeunes préfèrent envoyer un sms en un clic plutôt que de prendre un peu de temps et les partager avec leurs proches.

Je suis souvent nostalgique d’une époque où on prenait vraiment soin des autres, où notre premier geste au retour de nos vacances était d’appeler ceux que nous aimions, où nous écrivions des lettres pleines d’émotions simplement pour créer du lien. Je suis nostalgique des sourires offerts juste pour remercier d’un humble cadeau, parfois fait de nos mains. Aujourd’hui si on n’offre pas du High-tech à nos enfants ou petits-enfants, on a juste droit à un merci forcé. Je suis nostalgique d’une époque où être grand-mère ou maman ne s’apparentait pas aux cadeaux ou à l’argent.

Je me souviens encore de ces moments uniques que je partageais avec ma grand-mère, simplement à discuter, où je savais que passer la voir allait me donner du bonheur pour toute une journée.

Aujourd’hui, Facebook, les réseaux sociaux ont remplacé le contact et j’ai envie de pleurer sur ce monde qui part en fumée …

FB664EF4-7DEB-482A-A5DE-108F1BD3D86A

( 9 juin, 2020 )

Doit-on pardonner à un pervers narcissique ?

Des années que je me pose la question, femme ou homme pervers narcissique, doit-on leur pardonner ? Emphatique, j’ai toujours eu tendance à dire qu’il est important de pardonner, car indirectement on se pardonne ainsi à soi. Une relation toxique est terrible. Elle détruit de l’intérieur. Elle bouffe. Elle dévore. Heureusement, il existe de merveilleux thérapeutes qui aident à ouvrir une porte où ce manipulateur n’existe pas. Passer le seuil revient à voir ses propres chaînes se casser, voler en éclats.

Pardonner à un pervers narcissique est la plus belle victoire que l’on puisse avoir, c’est une façon de lui dire : je ne suis plus sous ton emprise, je suis libre totalement, et je me moque complètement de ce que tu penses ou fais.

Au final, lorsque l’on a vécu une relation amicale ou amoureuse avec ce type d’individu, le plus difficile est de se pardonner à soi d’avoir été si vulnérable, si naïf. Souvent, on avait été mis en garde par des tiers, l’autre était trop parfait, trop gentil, et on est tombé à pieds joints dans le piège de cette manipulation. Oser se regarder en souriant dans une glace en se disant simplement que ce fut une erreur et que chacun en fait est une bonne façon de nous pousser à franchir cette porte.

Ensuite pardonner à l’autre ne veut pas dire oublier ni effacer ses actes ignobles, ses trahisons voire pour certaines personnes sa violence. Pardonner à l’autre, c’est reconnaître sa propre douleur sans oublier pour autant qu’un manipulateur ne reconnaîtra jamais qu’il a eu tort. Il en est incapable. Il ne s’excusera jamais sauf si c’est pour mieux manipuler sa victime. Pardonner ne veut pas dire non plus se réconcilier. Une fois que l’on a réussi à se débarrasser totalement d’un pervers narcissique, il faut claquer la porte et mettre un gros cadenas.

Pardonner, c’est tout simplement s’autoriser à être de nouveau heureux, alors oui, cela vaut vraiment la peine de SE pardonner !

BBB23ABA-7E74-4BCE-A95E-95A645ABDA6DBBB23ABA-7E74-4BCE-A95E-95A645ABDA6D

Attachment.png

( 8 juin, 2020 )

Ne plus dépenser son énergie négative avec Hashimoto

Depuis 2014, je me bats pour la reconnaissance de la maladie auto-immune d’Hashimoto, avec la sortie d’Hashimoto mon amour ( réédité sous le nom de Maladies Thyroïdiennes dévoreuses de vie), puis la création de l’association l’envol du papillon. Six ans que je donne de mon temps bénévolement, sans rien demander, juste pour conjuguer le verbe AIDER. Du non-stop durant le confinement en répindant parfois huit heures par jour sur la page de l’envol pour apaiser les angoisses de certains.

Pourtant ces jours-ci, je commence à baisser les bras face à l’agressivité de certains malades sur les groupes Facebook trouvant que « une maladie comme Hashimoto était supportable » « qu’une reconnaissance était inutile » pire que nous étions en train de faire « du mam » aux malades en cherchant une reconnaissance qui les stigmatiserait, « que c’est entièrement de la faute du malade s’il est atteint d’un souci de thyroïde car il n’a pas retiré ses plombages, son stérilet, il ne mange pas bio… », sans parler des insultes incessantes par des profils liés à des ventes de produits spécialisés soit disant dans cette maladie ( tout aussi bidons que le reste)  J’ai vraiment l’impression depuis le confinement que ce monde a reculé en particulier la tolérance. Reste-t-il des personnes qui croient encore en cette cause ou faut-il tout arrêter ?

Je suis fatiguée de me battre contre l’ignorance et l’intolérance et j’hésite à rendre mon tablier, car hormis ces personnes « parfaites«  on l’a tous ou presque tous vécu au début de la maladie, cette peur de se savoir malade, cette angoisse à chaque rendez-vous au laboratoire pour vérifier si cette fichue TSH est «  dans la norme » avant de comprendre qu’il y a la norme et notre norme. On est nombreuses à avoir vécu cette colère, se dire que ce n’est vraiment pas juste, que cela nous arrive à nous, encore, alors que d’autres n’ont jamais rien. Puis cette culpabilité lorsque l’on découvre qu’une maladie auto-immune, ce sont nos propres anticorps qui nous détruisent, ces petits soldats de notre organisme qui au lieu de nous défendre, tirent à vue sur un de nos organes.

Je suis fatiguée de devoir expliquer que l’on ne peut comparer les personnes, que nous sommes toutes différentes, que certains avec juste une hypo classique vont très bien très vite et que d’autres n’ont pas cette chance.

Que d’énergie dépensée à toujours regarder à la loupe le plus petit symptômes, à vérifier la plus infime variation de poids. Et puis un jour, car il y a toujours un jour où la peur disparaît, tout change, car on est « stabilisé » comme ils disent, on n’a plus besoin de monter ou descendre le traitement ou simplement de passer notre temps à faire des prises de sang. On a appris à faire confiance à notre corps. On a appris à l’écouter bien plus qu’à s’écouter ou écouter les autres. Alors oui, on sait que l’on est malade à vie, que les rechutes existent, mais on n’est pas les seuls à avoir une maladie invisible. On sait que des « crises », on en aura tout au long de notre vie, parfois avec une douce accalmie, parfois avec un retour de bâton que l’on aurait aimé éviter.

C’est durant cette période que le malade a besoin d’aide et de comprendre …

Même si heureusement un jour, on décide de ne plus dépenser tant d’énergie négative en pensant à cette maladie.

Cette maladie n’est pas notre amie, on ne l’a pas choisie, mais on doit vivre avec, alors autant tout faire pour l’apprivoiser et vivre le mieux possible, parce que le bonheur, l’absence de stress, c’est bon pour notre Hashimoto !

Et s’éloigner des personnes négatives est un bon début.

Alors que faire ? Continuer à aider quitte à ingurgiter sans cesse critiques ou remarques acides ou stopper tout ?

ABBB239E-B3DD-4DA6-AD3F-D9882692DF61

( 8 juin, 2020 )

Quand les mots doivent sortir …

Ceux qui aiment écrire vous le diront, on ne peut empêcher les mots de se poser sur le papier, peut-être parce que « dire » à voix haute est trop dur.

Ils sont pourtant là, ces mots qui nous étouffent, qui nous prennent à la gorge, ils sont là, et ils ne peuvent franchir nos lèvres.

Qui n’a pas connu cette sensation, celle de ne pas pouvoir « dire », est bienheureux ! Laisser les mots mourir, c’est un peu comme si nous étions de nouveau un enfant à qui on chuchotait un secret un doigt sur la bouche. Dire, nous condamne à tout détruire, ne pas dire à nous détruire, alors on choisit souvent ce qui est le mieux pour les autres, parce que l’on a un coeur.

Pourtant ces mots que l’on ne dit pas, ne doivent pas rester coincés, ils ont le droit, pire le devoir, eux aussi de s’envoler. S’ils ne peuvent s’évader hors de notre bouche, autorisons-nous à prendre un stylo et à les laisser saigner sur une feuille blanche. Ils s’accompagneront souvent de la pluie de nos yeux, mais c’est une bonne chose. Il faut s’autoriser à laisser ces flots couler, car c’est seulement ainsi que chacun pourra se retrouver, libre, sans avoir cette impression de chaînes aux pieds.

 

061281C7-6F31-433F-AACA-C68FB612FB8B

1234
« Page Précédente  Page Suivante »
|