( 7 juin, 2020 )

La fête des mères

« Comme je ne l’aime pas cette année, cette fête des mamans, la première sans « toi ». Déjà, l’an dernier, ce fut difficile, je savais que la fin se dessinait. J’étais arrivée avec mes fleurs choisies avec amour, que j’ai posées sur ce meuble en sachant que tu ne les verrais pas. Tu n’étais déjà plus vraiment là.  Pourquoi ai-je voulu à tout prix t’amener ce bouquet ?  Pourquoi l’ai-je laissé sachant qu’après mon départ il serait certainement jeté ? Pourquoi suis-je également partie faire des emplettes pour te trouver un joli chemisier de la couleur que tu aimais ? Au fond de moi, je savais bien que jamais tu ne le porterais. Pourquoi se raccroche-t-on tellement à la vie, à cette petite flamme même si elle vacille ?

Cette année, il n’y aura ni bouquet ni shopping, il n’y aura que ces souvenirs qui me reviennent par vagues. Dernièrement, je me suis enfin plongée dans la correspondance que tu avais échangé avant ton mariage avec mon père. Comme ce fut amusant ces anecdotes d’un autre temps, ces traits de caractère que je ne te connaissais pas, cette vie que tu as pleinement croquée.

Tu m’as passé le flambeau ma petite maman et cette année, ce sera juste la mienne, ma fête des mamans puisque j’ai quatre beaux enfants. Mais même si tu voyages au fond du firmament, je voudrais tout de même avec une larme perlant au coin des yeux, une toute dernière fois, te dire du bout des lèvres comme lorsque j’étais enfant : « Bonne fête maman … »

 

J’en profite une fois encore pour redonner le lien du livre-mémoire, réalisé au départ pour sa commémoration qui aura lieu dans une semaine. Déjà presque deux cents lecteurs sans être passée par une édition classique. Mon cadeau pour elle …

 

https://www.amazon.fr/Elle-sappelait-Simonne-sappelle-DCL-ebook/dp/B087G1QTBZ/ref=nodl_

 

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( 6 juin, 2020 )

Se réinventer tous les jours

Il est impotent de savoir chaque jour se réinventer, à chaque instant, pour avancer, pour se surpasser, surtout pour ne pas se perdre. Se réinventer, c’est accepter les changements qui peuvent intervenir dans notre vie sans aucune peur.

Se réinventer nécessite de se fier à ses propres intuitions, de sentir ce dont l’on a besoin. Se réinventer implique d’oser prendre des risques, d’identifier ce qud l’on aime vraiment, ce qui est bon pour nous.

Il y a des dizaines de façons de se réinventer. D’abord ne pas rester scotché à sa routine quotidienne, ensuite se libérer de ses peurs du futur. Seul l’instant compte et c’est dans ce présent que l’on se réinvente. Surtout ne pas passer sa vie à tout programmer, ce qui peut nuire à la progression des autres.

Réinventons le monde, notre propre monde  chaque seconde !

 

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( 5 juin, 2020 )

Ces français jamais contents !

Je ne sais même plus si je dois en rire ou en pleurer en regarder telle une petite fourmi le monde grouiller autour de moi. Mais il n’y a pas à dire, le français reste tout de même un sacré numéro ! Jamais content de rien, toujours à critiquer, à vouloir plus.

Je faisais partie des grandes naïves qui pensaient que le confinement allait faire réfléchir, et je m’aperçois que rien n’a changé.

Comme chacun le sait, politique ou religion, ce n’est pas mon affaire. Je ne juge pas ceux qui en font, je ne critique pas les actes de ceux qui sont au pouvoir, simplement parce que je n’aimerais pas être à leur place. C’est tellement facile de critiquer « après ». C’est tellement simple à notre époque de sortir une phrase de son contexte.  On a tout vu depuis janvier, les pro-gilets jaunes, les anti-gilets jaunes, les théories du complot, les pro Raoul, les contres …

Dernièrement je m’amusais avec l’aide d’une relation experte en sociologie à analyser la société pour essayer de comprendre. Et bien il ressort au final que tous ces contestataires à deux balles sont souvent des chômeurs bien payés, des retraités planqués, issus de classes socioprofessionnelles « intellectuelles ». Le « petit », lui, n’a guère le temps de venir critiquer ou soutenir une idée sur les réseaux sociaux, tout comme celui qui a bossé toute une journée durant ce confinement en télé travail ou sur le front.

Une étude plus pointue dite « scientifique » élargie a même constaté qu’une immense partie des retraités ( en comptant à partir de l’âge légal de la retraite) changeait de comportements après un an de mise « au repos ». Jamais contents, agressifs, manquant d’empathie etc. Un revirement complet ! Un peu flippant je trouve, mais pas dénué d’intérêt, puisque cela tendrait à prouver que le travail permet un cadre, et que l’absence de cadre ouvre à toutes les dérives.

Dois-je préciser que cette dérive augmente si les deux personnes se retrouvent tous deux en même temps sans emploi ou retraitées ?

L’isolement social serait-il donc source de ce « jamais content » ?

 

En tous les cas, ce n’est pas mon cas ! Je suis toujours contente de ce que j’ai même si c’est presque rien et je ne demande pas plus à la vie que ce qu’elle m’apporte. Je pense qu’il faut d’abord s’occuper de sa propre vie, débroussailler son jardin, regarder attentivement si l’on n’a pas trop changé, si on ne s’est pas éloigné de ses vraies valeurs, de ses amis, et surtout si on n’est pas en train de se fonder dans un moule,  ainsi on comprendra vite que toujours se plaindre, c’est du temps perdu !

La vie est bien courte alors vivons-là à fond avec les autres, et non juste dans un cocon sécurisant.

 

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( 4 juin, 2020 )

Stop à la violence raciale

On a du mal à s’imaginer au vingt-et-unième siècle que la haine raciale continue de sévir et pourtant, elle inonde ces jours-ci les médias avec ces violences policières envers les personnes de couleur. Quand je lis ces derniers temps des partages sur le covid en masse, et presque aucun mot sur ce mépris envers une catégorie d’individus, je pleure sur notre société, je pleure sur l’égoïsme, sur cette haine envers les noirs, je pleure sur ces personnes convaincues « d’être biens », d’être justes, mais au fond gardant une petite rancune envers ceux qui sont différents.

J’ai juste envie de dire ce matin, ouvrez un peu les yeux, redevenez des jeunes enfants qui n’ont aucun regard sur la couleur de peau. Cette haine n’est pas innée, elle apparaît à l’âge où l’enfant commence à répéter les paroles de leurs aînés.

La violence engendre la violence et je déplore ces mouvements de masse violents qui sont en train de germer suite à la violence policière aux States. Ce n’est pas une réponse par la violence qui va faire stopper ces injustices, car injustice, il y a !

On sait tous qu’un homme noir sera plus verbalisé qu’une blonde. Et j’en parle en connaissance de cause puisque mon époux est antillais et que je suis blonde.

C’est cela qui doit s’arrêter ! Sonder le coeur des hommes et non simplement une apparence physique et cela va bien au-delà du simple racisme envers les blacks, car les hommes continuent de conserver un racisme envers tout ce qui est différent d’eux, envers tout ce qui les dérange.

La paix, l’amour, la tolérance ne devraient jamais passer par la violence pour être entendus et j’espère que les mots en feront réfléchir certains. Nous sommes tous égaux, enfin nous devrions tous l’être et ce n’est pourtant pas le cas sur cette planète alors plutôt que de vivre égoïstement sa petite vie pépère, serons-nous la main, et si nous devons prendre les armes, utilisons les mots et non les coups, pour lutter contre une vraie injustice, cette différence entre les hommes, afin que l’égalité soit respectée dans le monde.

 

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( 3 juin, 2020 )

Affronter ses peurs

La peur, j’en ai déjà parlé il y a quelques semaines au début du confinement. La peur est certainement une des émotions les plus difficiles à gérer. Avoir peur ne s’explique pas, ne se commande pas toujours. Il est donc très important de savoir quand affronter ses propres peurs , de leur faire face ainsi, on leur enlève tout leur pouvoir.

Il faut surtout bien comprendre que notre corps réagit bien avant notre esprit, et il faut apprendre à maîtriser notre corps afin d’être totalement prêt à affronter nos peurs et ainsi de ne plus laisser personne s’en servir contre nous.

Et croyez-moi, lorsque la peur ne s’invite plus, lorsque l’on peut enfin vivre sans frôler les murs, sans se retourner, on signe une totale liberté !

N’ayez plus peur de vos peurs et osez vivre, simplement !

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( 2 juin, 2020 )

Comme gérer la fatigue thyroïdienne ?

Il n’est plus utile de le dire, la fatigue est une des plaies d’un dysfonctionnement thyroïdien spécialement associée à une maladie auto-immune. Pourquoi ?

Tout simplement parce qu’une personne atteinte de la maladie d’Hashimoto par exemple, ne présentera un physique faisant pitié. Cette maladie provoquant très souvent une prise de poids, la personne aura bonne mine. Et pourtant ! Cette fatigue peut survenir sans prévenir du jour au lendemain. C’est une réalité qu’il faut intégrer.

Votre collègue était en pleine forme. Le lendemain, elle n’est plus sur pieds. « Quelle fumiste ! » Et bien, pas du tout ! Un dysfonctionnement thyroïdien va parfois enclencher une baisse de forme brutale contre laquelle vous ne pouvez rien faire.

Cela peut prendre au lever, vous vous sentez un peu groggy, pas trop bien sans savoir pourquoi.  Peut-être un virus, vous vous dîtes, et puis une grande lassitude se dessine avec une « non-envie », une fatigue même pour monter un étage ou pour vaquer à vos occupations. Il y a de grandes chances que votre TSH soit dans la norme et pourtant, la fatigue ne s’invente pas !

Rassurez-vous, cette fatigue n’est pas dans votre tête ! Elle « est » et sera certainement votre comparse jusqu’à la fin de votre vie, par phases, par crises, parfois sans raison. Vous allez devoir la supporter un peu comme une ombre et il serait bien que les autres, famille, amis, collègues, comprennent et que cessent ces remarques :

« Tu n’as rien fait aujourd’hui ! » , alors n’hésitez pas à répondre : « Je voudrais bien, mais j’peux point ! »

« Tu avais promis de sortir ce we » , « Oui, parce que j’en ai, j’en avais envie, mais mon corps, lui, ne peut pas ! »

« Tu es tout le temps fatigué ! » , « Parce que tu crois que cela me plaît ? »

« Promets-moi d’aller mieux ! , «  Je ne peux rien te promettre, juste je vais essayer ! »

N’hésitez pas à donner votre expérience et au final à prendre cette fatigue avec philosophie.

 

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( 2 juin, 2020 )

Le prix de la paix

On a tous à un moment de notre vie vécu des choses difficiles, violences verbales ou physiques, agressions, harcèlements ou autres. Pas simple de se reconstruire, après.  Pas simple de ne pas laisser son corps parler, se détruire. Pas simple de garder malgré tout le sourire, l’envie de continuer.

Et puis un jour, car il y a toujours un jour, celui d’après, on a remis les morceaux du puzzle dans l’ordre, on les a bien collés pour qu’ils ne s’écartent pas. On a également curieusement essuyé nos larmes qui ne coulent plus. On s’est remis à rire, à danser, à mettre de la couleur dans notre vie. « L’autre », car il y a toujours quelqu’un derrière un tel drame que ce soit un conjoint, un amant, ou un simple ami, cet autre qui nous avait anéanti, on se rend compte que son visage s’est effacé, seuls des souvenirs pouvant le ridiculiser nous reviennent en mémoire et nous font bouffer de rire.

Alors on redresse la tête, bien droite, parce que le verdict a claqué et qu’il n’a pas gagné. On pourrait continuer à se lamenter ou à l’inverse se battre, encore et encore, mais on n’en a pas envie, non par peur, ça c’est fini, ni par lâcheté, simplement parce qu’on s’en fiche complètement ! On a gagné le prix de la paix, celui qui a plus de valeur que tous les chèques que l’on pourrait nous proposer. On a gagné le droit de dire une dernière fois : « tu fus certainement la pire enflure que j’ai rencontrée, mais je ne m’aviserai jamais de te ressembler et sache qu’aujourd’hui, je porte un toast à cette immense victoire, celle de la paix qui ne doit plus jamais me quitter ! »

 

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( 1 juin, 2020 )

Les gourous du monde moderne

Cette profusion hallucinante de débat pro-untel a un peu tendance à me hérisser les poils, tellement je trouve au fil des jours que l’on assiste involontairement à la constitution de groupes sectaires. Ce qui est vraiment étrange, c’est que cette nouvelle forme de pensées intellectuelles  ne touche pas les jeunes, mais plutôt des personnes de plus de quarante ans, donc des individus dits intelligents, réfléchis. Cela fait peur cette dérive si facile. Je rappelle la définition d’une secte :

« Une secte est endroit où le gourou, seul, détient la Vérité »

Facebook est le lieu idéal.

Les suiveurs sont ces personnes qui vont avaler toutes les informations qui passent sur « leur gourou » sans aucun esprit d’analyse. Ce qui me fait me demander qui peut vraiment détenir la Vérité et surtout y a-t-il vraiment une seule et unique vérité ?

On le voit depuis plusieurs mois sur les réseaux sociaux,  que ce soit pour les gourous de pensées positives ( les vidéos Youtube pullulent comme des petits pains)  ou les adeptes du docteur Machin qui ne partagent plus que sur ce sujet, ne parlent plus que sur ce sujet, ne communiquent plus avec les autres que sur ce sujet.

Ces personnes, au demeurant souvent sympathiques, perdent leur objectivité totale. Ces followers, ces dernières semaines, atteignent un niveau de dépendance où plus rien ne compte. Est-ce lié au confinement ? Au déconfinement ? ou simplement au besoin DE CROIRE ?

Ce processus est ce que l’on nomme « les sectes virtuelles », formatées par les réseaux sociaux et même si elles font rire, car cet engouement est vraiment risible quand on prend du recul, elles laissent entrevoir une faille sociale qui peut s’avérer bien dangereuse.

En tous les cas, certains ont beau essayé de me convertir, ce sera toujours SANS moi !

Rien de pire que ce type de fonctionnement pour devenir rapidement manipulé et surtout perdre ainsi sa liberté. Aucune personne ne détient LA vérité et surtout aucune n’est parfaite !

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