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( 31 juillet, 2020 )

Écrire un livre n’est pas si simple

Régulièrement je vois de jeunes plumes avides de gloire, convaincus d’avoir écrit le livre de l’année, se précipiter pour envoyer leur manuscrit, et au final, « se ramasser » avec violence. Je trouve cela terriblement triste.  On n’écrit pas un livre comme on fait un mémoire juste en quelques semaines. On en trouve beaucoup trop de ces romans vite pondus avec peu de pages simplement destinés à combler l’ego d’un auteur.

D’abord, il faut se poser la vraie question : pourquoi j’écris ?  Est-ce pour m’évader ? Pour me libérer d’une vie compliquée ? Pour raconter mon histoire ? Pour mettre des idées en vie ? La liste est encore longue.

Ensuite ne pas se donner un objectif « temps » du genre, je sors mon livre dans six mois. Et surtout ne pas croire que les maisons d’édition et les lecteurs vont nous ouvrir largement les portes ! Si on n’est pas « dans le milieu » fille de untel, cousine de untelle, politicien ou chanteur, on n’a qu’une chance minuscule ! On aura accès à de jeunes éditions, mais les éditions renommées, mieux vaut ne pas loucher dessus.

Question écriture, certains vous diront de faire des plans, des synopsis, moi je vous dirais juste, ne faites que ce que vous sentez dans vos tripes ! Chaque plume a sa propre manière de poser l’encre et il n’existe aucune recette miracle sauf une seule, une fois votre roman écrit, dites-vous bien qu’il n’est pas fini. C’est juste un brouillon que vous allez devoir reprendre, réécrire, restructurer, corriger.

Ensuite s’entourer de personnes que je nomme « bêtas » qui vont décortiquer la plus petite faille, car on en fait toujours, des erreurs dans les noms, dans l’action, le type qui est parti avec sa voiture et revient avec un 4X4 etc Pour ceux qui ont peur de se faire « piquer » leurs idées, il existe des sites de protection Copyright. ( ce qui n’empêche pas grand chose ! Ce blog est équipé de ce procédé et pourtant j’ai retrouvé de nombreux textes sur des pages Facebook)

Écrire un livre n’est pas simple, mais il ne faut pas s’en priver. Tout comme la peinture ou le dessin, l’écriture ne doit-être qu’un besoin, un plaisir et surtout pas une obligation. Alors ne jamais dire, je ne peux pas le faire avant d’avoir essayé !

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( 30 juillet, 2020 )

Ah si j’étais riche ! Pas avec ma plume …

Qui n’a pas rêvé d’être riche ? Rien que d’y penser, je sens déjà vos yeux briller, imaginant les zéros s’affichant derrière le « un ». Quel auteur n’a pas rêvé, sans parfois l’avouer, décrocher le Saint Graal, celui qui va enfin récompenser des années de travail ? Seulement la réalité est souvent bien éloignée. L’arrivée des droits d’auteurs ( dit DA) fait grincer bien des dents alternant pour certains entre colère, déception, dégout, allant jusqu’à donner envie de ranger son stylo.

Pourquoi les droits d’auteurs sont-ils si bas ?

Pour plusieurs raisons. Tout d’abord parce que trop contents de signer avec un « vrai » éditeur, l’auteur accepte de signer un contrat où les droits s’élèvent parfois autour de 6 à 8% ( hors TVA). Résultat, le chèque reste bien bas, juste de quoi se payer un resto parce que les taxes, il n’y a pas à dire, cela grignote grave !

Ensuite, on fait parfois un choix trop rapide car il existedes éditions même avec des DA autour de 10% qui vont se battre pour faire vivre le livre, en l’envoyant eux-mêmes  à des chroniqueurs, en organisant des concours, en misant à fond sur la vente dans les salons même si l’auteur n’est pas présent, et puis, il y a les autres, ceux qui ont tellement publié de livres qu’ils ne savent plus où donner de la tête, pire me disait dernièrement un auteur, qui ne savent pas la tronche qu’a leur auteur ! Juste un numéro de contrat, juste une rentrée financière ( mais rarement une sortie)

Ah si j’étais riche ! Il y a bien longtemps que je sais que je ne le serai jamais ! J’ai toujours vécu, non pauvre, mais avec ce qui me fallait juste pour vivre et je m’en suis toujours satisfait. J’aurais bien aimé, tel un auteur d’album reçu dans ma classe il y a une dizaine d’années, pouvoir me payer une bicoque en bord de mer avec mes doits d’auteurs, mais je n’ai pas ce destin, peut-être pas misé sur le bon cheval, même si je suis lue ce qui finalement est une belle richesse. Je le vois avec mes romans autoédités, ce qui me permet de comparer !

Aujourd’hui, j’ai dépassé ce stade, celui du découragement face à la grande machine éditoriale, je n’écris plus que pour le plaisir, en continuant de croire dans mes rêves, car qui sait, peut-être un jour, un de mes romans sortira de l’ombre ?

En attendant, j’ai juste envie de dire : je suis riche des retours positifs de lecture, des challenges gagnés comme le nobel des autoédités, de toute la reconnaissance que je reçois. Je suis riche d’amour et c’est merveilleux !

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( 29 juillet, 2020 )

Vivre avec la maladie à corps de Lewy.

 

Quelle joie de découvrir dans le bulletin de l’association a2mcl que la Haute Autorité de Santé a enfin rendu son verdict et n’utilise plus cet horrible terme « apparentée » pour désigner cette pathologie. Une belle victoire qui permet de reconnaître cette maladie comme une maladie spécifique et non une vague cousine d’Alzheimer.

Comme ma maman aurait été heureuse de l’apprendre ! Que de fois elle s’est heurtée à l’incompréhension du milieu médical ou des soignants qui lui parlaient comme si elle était une demeurée alors qu’elle avait toute sa tête ! ( même si elle était remplie d’hallucinations). Combien de fois j’ai dû moi-même expliciter aux personnes de l’ehpad qu’elle ne perdait pas la mémoire, qu’elle vivait juste sur un autre plan synonyme de souffrance.

Mettre une réalité sur une pathologie permet de mieux l’appréhender. Cette maladie est terrible autant pour le malade que pour l’entourage, et malgré tout l’amour que l’on peut donner, il ne peut y avoir de retour en arrière. Le malade se dirige vers une fin incontournable, douloureuse pour les aidants qui vont passer par des phases multiples de découragement, peine, agacement, culpabilité.

J’espère que cette avancée au niveau se la HAS permettra un meilleur suivi des aidants à qui on devrait impérativement proposer un soutien psychologique remboursé. Personnellement nul ne me l’a proposé et j’ai de mon propre chef été voir un psychologue pour gérer positivement ce deuil blanc, non remboursé, donc pas facile vu les frais déjà exorbitants de ces maladies.

Vivre avec un proche atteint de la maladie à Corps de Lewy, c’est vivre entre parenthèses, alors si j’ai un conseil, il ne faut pas s’oublier !

 

Et pour ceux qui ne le connaissent pas, ce petit livre pourra peut-être vous aider, et les bénéfices seront reversés en septembre à l’association. Un euro en moyenne par livre, une goutte d’eau qui commence à former un fond de verre ! Merci

 

https://www.amazon.fr/Elle-sappelait-Simonne-sappelle-DCL-ebook/dp/B087G1QTBZ/ref=pd_rhf_cr_s_pd_crcd_1_1/258-0312793-8318276?_encoding=UTF8&pd_rd_i=B087G1QTBZ&pd_rd_r=9ce123ee-fab7-47d3-9f85-8fece552fed1&pd_rd_w=Uedfj&pd_rd_wg=lmvqb&pf_rd_p=8b43ae33-d92e-486f-9e5a-cbba3cd7ed33&pf_rd_r=R1SYRVKPXS1PRBMQ5B29&psc=1&refRID=R1SYRVKPXS1PRBMQ5B29

 

 

( 29 juillet, 2020 )

Les réseaux sociaux

Ah, ces réseaux sociaux, cette course aux like où le plus important n’est pas d’être heureux mais de laisser croire qu’on l’est.

Nombreux ceux qui postent simplement par intérêt, pour avoir la sensation d’exister. Partager en particulier en mode « public » une information relayée n’est souvent pas dénuée de mauvaises intentions, même si trop de personnes ne vérifient pas leurs sources et et relancent bêtement une rumeur. Savoir user des réseaux sociaux avec intelligence nécessite de lire, puis de vérifier les sources et ensuite d’éventuellement partager. Il est important également de bien différencier les profils strictement privés destinés aux amis des profils publics simplement là pour combler un vide. Les « like » reçus en retour donnant à certains l’illusion d’exister ou les persuadant de laisser une empreinte.

Je ne critique nullement, chaque personne a besoin pour exister d’un regard que ce dernier soit réel ou virtuel. Par contre, n’allons pas changer qui nous sommes pour devenir ce qui se fait ou se vend sur les réseaux sociaux !

J’ai lu dernièrement que certaines personnes sur Instagram allaient jusqu’à changer le nom de leurs destinations de vacances pas assez « dans l’air du temps », truquant leurs partages. Quelle tristesse ! Tout ça pour se faire bien voir, pour exister au travers du regard de followers anonymes, de leurs ressentis.

Usons avec modération de ce modernisme chronophage !

 

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( 28 juillet, 2020 )

Pourquoi doutons-nous ?

Certaines personnes ne doutent jamais ni de leurs croyances ni de leurs actes, je les admire ayant vécu toute ma vie dans le questionnement suivant : est-ce que j’ai tort de faire, de dire, de penser, de croire ou pas. Le doute est une peur redoutable car il nous empêche d’avancer voire parfois il nous fait reculer de plusieurs pas alors que l’horizon est dégagé. Qu’est-ce qui nous incite à tant douter, nous les personnes ordinaires ? Un traumatisme d’enfance ou une éducation rigide ? L’angoisse de se tromper, de mal faire ? Comment savoir ? Et surtout, ce doute est-il vraiment un défaut ?

J’ai avancé toute ma vie en ayant une confiance limitée dans mes actes tout en ayant une confiance absolue dans ceux que j’aimais. Cela peut sembler contradictoire mais j’ai toujours accepté les autres avec leurs faiblesses, leurs failles, leurs erreurs. Cela n’a jamais remis en cause mes sentiments pour eux. Par contre, j’ai souvent agi de manière impulsive, portée par un tempérament passionné, et après, le doute m’a pris à la gorge. Ai-je eu tort de faire ce choix ? Aurais-je dû réfléchir avant de me lancer ? Ce défi n’était-il pas voué à l’échec ?

Ce doute ne m’a jamais semblé être un défaut car il m’a toujours incitée à prendre du recul, à ne pas m’enliser dans des sables mouvants, même si parfois, quoique l’on fasse, nous ne pouvons pas y échapper.

Le doute est ce qui permet à chaque être humain de ne pas se positionner en juge ouvrant ainsi sur une alternative, celle de l’erreur involontaire, non désirée et qui ne mérite pas que l’on s’y attarde.

Le doute lorsque l’on est auteur est nécessaire, voire indispensable, permettant de toujours grâce à ce manque de confiance en soir, de développer au maximum son potentiel.

Alors n’ayons plus peur d’oser douter !

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( 27 juillet, 2020 )

La responsabilité

J’aime à dire que nous sommes responsables de nos choix qu’ils soient bons ou mauvais, sachant que le regard que nous porterons sur eux ne pourra se faire qu’après. Seulement, ces choix ne sont jamais anodins et peuvent parfois avoir des répercussions terribles des années plus tard. Cette lourde responsabilité nous impose donc des limites. Même au nom de la liberté, nous ne pouvons ni dire ni écrire n’importe quoi. Mais cela signifie-t-il que nous devons aussi choisir nos relations en fonction de ce qu’elles pourraient être ? Afin d’éviter des personnes qui nous inviteraient à glisser vers les mauvais choix ? Cela n’entraverait-il pas notre spontanéité ? Notre sincérité ? Saupoudrant ainsi tout choix d’un zeste de doute ?

Sommes-nous au final responsable de ce que sont ou pourront-être les autres ?

Où s’arrête notre responsabilité ?

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( 27 juillet, 2020 )

Stress et thyroïde

Il y a ceux qui se voilent la face, ceux qui ont des certitudes, et les autres. Qu’on refuse de l’admettre n’empêche pas une réalité, le stress et les maladies auto-immunes de la thyroïde ne sont pas vraiment amis. La maladie d’Hashimoto implique une diminution du fonctionnement de la glande thyroïde dont les causes restent un vrai mystère, environnementales, génétiques ou simplement physiologiques.

Et au fond, quelle importance ? Un moyen de se sentir moins coupable de s’autodétruire ? Peut-être, mais cela ne fait pas pour autant  avancer le schmilblick !

On sait par exemple que de nombreux chercheurs font un lien entre une intolérance ou une sensibilité au gluten et la maladie auto-immune, et pourtant, rien n’est aussi simple.  Une théorie reste une théorie et certains malades se raccrochent à cette idée comme une bouée de sauvetage, s’enfonçant encore plus parce que sur eux, ça ne marche pas ! Chaque individu est DIFFÉRENT !

C’est une réalité qu’il serait temps en médecine d’accepter ! Rappelons, toujours au vu de ces études scientifiques qu’un dysfonctionnement thyroïdien débute souvent dans l’hypophyse ou l’hypothalamus, les hormones sont transportées par des protéines de sang qui va permettre de réguler le métabolisme de base, d’où une fois encore l’importance de ne pas se focaliser exclusivement sur la TSH mais sur un équilibre complet ( T3 et T4)

Et le stress dans tout cela ? Il a un rôle primordial ! L’excès de cortisol provenant des surrénales peut affecter l’hypophyse et ainsi réduire la sécrétion de TSH.

En clair, pour avoir une thyroïde qui fonctionne au top, il faut éliminer le stress.

C’est à mourir de rire me diront les personnes anxieuses dont je faisais partie. Comme si c’était si simple de changer sa manière de vivre, de penser.

Pour bien vivre cette maladie, il faut créer un environnement sain, sans interférences négatives, sans tension.

Certaines personnes ont la fâcheuse manie de toujours titiller les autres, histoire de donner un sens à leur propre vie. Ce seront les collègues qui ont besoin de vous pour exister quitte à vous pourrir votre life, les amis non fiables, les jaloux … on en rencontre tous, mais ce que l’on remarque, c’est que les malades Hashimoto sont souvent très sensibles, très emphatiques, très dévoués aux autres et ils se font bouffer ( leur thyroïde va se détruire, mangée par les autres)

Tout stress va donc agir sur le corps déjà fatigué par cette maladie auto-immune.

Une fois que l’on a intégré ( pour les malades dont la cause n’est pas génétique) que cette maladie fut certainement déclenchée par un stress important, un traumatisme, on doit impérativement ne pas se focaliser sur ces éléments passés, mais avancer en cherchant une lumière au bout du tunnel. Apprendre à gérer les situations de stress, à ne garder aucune colère en soi, à faire table rase du passé. On ne peut empêcher certains d’être « méchants », mais on peut travailler sur soi afin d’éviter que cela nous impacte trop.

Comment faire ?

S’écouter au lieu d’écouter les autres.

S’inscrire à un cours de méditation pour ne pas être seul à gérer ces émotions.

Fuir les personnes nocives, celles qui ne veulent pas lâcher, qui ne vivent que pour détruire les autres.

Marcher, c’est excellent pour votre thyroïde et pour votre équilibre mental.

Trouver une passion qui vous reconnectera à votre « moi ».

Ne pas hésiter à se tourner vers les médecines douces comme l’homéopathie qui peut pour certaines personnes avoir un impact positif, vers l’aromathérapie, la phytothérapie, l’ostéopathie, la sophrologie, le reiki, etc

Chaque personne trouvera ce qui est bon pour elle.

Gérer son stress ne permettra pas de stopper un traitement d’hormones de substitution, mais cela permettra de se sentir beaucoup mieux et c’est vraiment le plus important !

 

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( 26 juillet, 2020 )

Ces âmes soeurs

J’ai toujours cru dans ces rencontres qui ne sont pas le fruit du hasard, à cette impression de connaître l’autre comme si c’était un prolongement de nous, que ce soit en amour ou en amitié. Ces chemins qui se télescopent parfois avec violence, sans happy end, avec une sensation d’avoir croisé son double et souvent de n’avoir pas su le garder. Ces rencontres sont souvent perturbantes, mais un passage obligé pour nous amener à réaliser notre grand projet de vie. Ensuite est-ce une simple affaire de croyance ou de vision de ce que nous sommes ?

Juste pour la petite anecdote, à l’époque des premiers philosophes, on prétendait que l’humain n’était qu’un, doté de quatre mains, quatre jambes et deux visages identiques sur une même tête avec les deux sexes différenciés. Complet, cet être vivant était pleinement heureux et serein jusqu’au moment où il a voulu défier les dieux et a déclenché la colère de Zeus qui l’a coupé en deux. Depuis l’homme recherche son « autre morceau » dite l’âme-soeur :)

 

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( 25 juillet, 2020 )

Mon parcours …

Publier nécessite une grande confiance en soi que je n’avais pas. J’ai toujours écrit depuis que j’ai tenu un crayon comme certains dessinent,que ce soit des poèmes, des lettres, des journaux ou des « historiettes », mais seuls mes intimes pouvaient y avoir accès. N’ayant pas fait des études poussées en littérature, je n’osais pas, par crainte de décevoir. Pourtant, j’avais conscience, faute d’avoir un don, de détenir au moins une plume facile, un héritage de mon papa et de mon grand-père, qui tous deux maniaient les mots avec grâce. Et puis parfois, il suffit de presque rien, un échange intense, une sensation d’être poussé par un vent positif, et on ose. D’abord timidement avec des romances de juste quelques pages, puis l’enthousiasme  étant contagieux, des manuscrits se sont dessinés. C’est fabuleux cette sensation de naître une seconde fois, de pouvoir se sentir « libre » d’exister au travers juste des mots imaginés. Je serai toujours éternellement reconnaissante à la personne qui m’a permis de ne plus avoir peur de mes mots, même si cette avancée s’est ensuite enlisée dans un imbroglio digne d’une série B. Peu importe aujourd’hui, rien ne pourra m’ôter cette réalité : je suis une auteure et je suis lue.

Mon premier polar fut construit, grâce à la ténacité de collègues, une sorte de roman collégial où chacun donnait son idée. Je n’ai jamais eu l’entière mérite de cette histoire qui est sortie chez Edilivre, une édition alternative où j’ai rencontré mon lectorat. Seuls Adelyse et Antoine sont « mes » personnages, les autres, je les dois à ces « coachs » de la pause-récré. Qu’est-ce qu’on a pu rire en écrivant ce livre !

S’en sont suivis d’autres polars écrits cette fois seule, puis repérée par une petite maison d’édition qui a eu un coup de coeur pour la série des Carlas, une pure romance où je traitais des sujets forts comme la mort d’un enfant, la maladie, la perte d’un père, la trahison, l’amour. J’ai eu l’immense honneur de faire mon premier salon de Paris, un rêve de gosse, assise timidement aux côtés de la grande chanteuse Sapho. La sensation de rentrer dans le monde des « grands ».

J’ai ensuite sorti « Hashimoto, mon amour » dont les ventes ont flambé, toujours très entourée par l’éditrice et l’attaché de presse, Pierre C. Ce fut une magnifique aventure qui s’est terminée lorsque l’édition a dû fermer.

Mes romans policiers furent alors repris par une autre édition Évidence éditions, chez qui j’ai également publié le remake « d’Hashimoto mon amour » sous le titre « Maladies Thyroïdiennes dévoreuses de vie. »  qui fera l’objet d’un article spécial dans le célèbre Santé Magazine d’octobre.

Et puis, j’ai eu envie de ressortir un vieux manuscrit poussiéreux, « Juste une seconde » en autoédition ( par paresse de chercher un éditeur) et qui ne cesse de voir ses commentaires positifs grimper.

 

https://www.amazon.fr/Juste-une-seconde-Sylvie-GRIGNON-ebook/dp/B0773THGQC/ref=nodl_

 

J’ai égalé fait peau neuve avec un autre manuscrit qui fut accepté dans une nouvelle édition, Souffles Littéraires, et qui sortira au dernier trimestre 2020.

J’ai également sorti en accord avec EE mon dernier polar chez Edilivre, le dernier des derniers de la série des Antoine et Adelyse AMBRE.

 

https://www.amazon.fr/Ambre-Sylvie-Grignon-ebook/dp/B08C68GFM7/ref=sr_1_3?dchild=1&qid=1595597532&refinements=p_27%3ASylvie+GRIGNON&s=digital-text&sr=1-3&text=Sylvie+GRIGNON

 

Et puis, parce que les mots doivent avoir un sens, même si certains de mes écrits furent détournés, voire retournés contre moi, il n’en demeure pas moins que mon but fut toujours d’apaiser les douleurs. Ainsi est né « Elle s’appelait Simonne. Elle s’appelle la DCL », un livre destiné aux aidants, aux malades, un livre pour elle, ma petite maman. Ce livre autoédité verra un minimum de un euro reversé par vente à l’association des aidants ( que ce soit en vente directe, cadeau, broché ou numérique). Un moyen de donner un sens à un non-sens.

 

https://www.amazon.fr/Elle-sappelait-Simonne-sappelle-DCL-ebook/dp/B087G1QTBZ/ref=sr_1_1?dchild=1&qid=1595597532&refinements=p_27%3ASylvie+GRIGNON&s=digital-text&sr=1-1&text=Sylvie+GRIGNON

 

Au final, je ne retiens du passé que cette immense bonheur d’être auteure ! Depuis fin 2013, je surfe sur ce bonheur tout comme celui aujourd’hui d’avoir du temps pour me consacrer à mes passions. Très lucide, je sais que je ne serai jamais milliardaire, mais je m’en moque. Je suis RICHE de tellement d’expériences fabuleuses et de plein d’autres àvenir ! Et à l’encre, j’ai aujourd’hui ajouté le pinceau, alors oui, elle est diaboliquement belle la vie !

 

 

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( 24 juillet, 2020 )

Ces échecs qui endurcissent.

Je suis comme une balle, je rebondis toujours ! Et pourtant !

Il y a des moments où on rate tout ce que l’on fait. Les auteurs et artistes comme moi le savent bien. Ce sera soit le syndrôme de la page blanche, soit le tableau ou le dessin qui ne donnera rien. C’est extrêmement désagréable, il faut bien l’avouer et terriblement frustrant. Pourtant, on ne peut rien y faire, c’est ainsi. Cela peut durer plusieurs jours et pour certains des semaines.

J’en ai rempli des pages que j’ai ensuite déchirées, débuté des histoires qui n’arrivaient pas à décoller. J’en ai peint cette année des toiles dont le résultat était bon à jeter. Sur le coup, on n’échappe pas au coup de blues, à la déception d’avoir perdu tellement de temps « pour rien ».

Il faut se dire que l’on ne perd jamais son temps, que le « rien » n’existe pas, contrairement à l’échec qui lui fait partie de notre vie. Sans échouer, on ne peut avancer. Et ceux qui pensent être les meilleurs et ne jamais avoir failli sont souvent ceux qui devraient apprendre des échecs.

Alors oui, les échecs nous endurcissent et surtout doivent nous amener à nous surpasse. Un échec n’est en fait qu’un obstacle à analyser, à comprendre afin que la fois suivante, on puisse le contourner plutôt que de sauter dedans à pieds joints.

Avec l’expérience, j’ai cessé de jeter mes ébauches littéraires tout comme mes essais de peinture. Parfois il suffit d’un rien pour les faire vivre autrement. Plutôt que de les oublier, apprenons d’eux !

 

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