Écrire seulement quand on en a envie …
Longtemps, je me suis sentie plus ou moins obligée d’écrire durant les vacances d’été, faute de temps durant l’année scolaire vu que je travaillais beaucoup. Je posais mes idées, mes mots durant les mois de travail, souvent glanant les idées avec l’aide de collègues, d’amis auteurs ensuite, puis je plongeais durant tout l’été dans la rédaction de mon manuscrit, m’immergeant complètement, oubliant tout. C’était certainement un moyen de décompresser d’une année scolaire difficile, une façon de m’évader, car on a beau dire, le milieu de l’enseignement demande beaucoup d’énergie et un moral d’acier.
Depuis un an, je suis en retraite anticipée, résultat je ne ressens plus ni pression ni nécessité, et mes vacances se dessinent vraiment comme de vraies vacances. Les mots doivent juste être des traces noires sur des papiers qui s’envolent pour atterrir quand le besoin se fait sentir et non par obligation.
J’aime les mots, mais je déteste la pression car pour moi, la créativité ne peut naître dans l’obligation.
Cet été, vous me verrez donc plus souvent avec mon petit carnet de croquis et ma boîte d’aquarelle, un livre à lire, ou simplement marchant les cheveux au vent, non que l’envie de prendre la plume se soit évanouie, juste qu’elle sera peut-être là ou pas, seul mon retour le dira, car écrire oui, mais juste quand l’envie sera et surtout je n’écris plus QUE pour me faire plaisir, un peu comme si j’imaginais la lecture que moi et moi seule aurait aimé lire. Un gros changement hyper positif !
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