( 24 juillet, 2020 )

Ces échecs qui endurcissent.

Je suis comme une balle, je rebondis toujours ! Et pourtant !

Il y a des moments où on rate tout ce que l’on fait. Les auteurs et artistes comme moi le savent bien. Ce sera soit le syndrôme de la page blanche, soit le tableau ou le dessin qui ne donnera rien. C’est extrêmement désagréable, il faut bien l’avouer et terriblement frustrant. Pourtant, on ne peut rien y faire, c’est ainsi. Cela peut durer plusieurs jours et pour certains des semaines.

J’en ai rempli des pages que j’ai ensuite déchirées, débuté des histoires qui n’arrivaient pas à décoller. J’en ai peint cette année des toiles dont le résultat était bon à jeter. Sur le coup, on n’échappe pas au coup de blues, à la déception d’avoir perdu tellement de temps « pour rien ».

Il faut se dire que l’on ne perd jamais son temps, que le « rien » n’existe pas, contrairement à l’échec qui lui fait partie de notre vie. Sans échouer, on ne peut avancer. Et ceux qui pensent être les meilleurs et ne jamais avoir failli sont souvent ceux qui devraient apprendre des échecs.

Alors oui, les échecs nous endurcissent et surtout doivent nous amener à nous surpasse. Un échec n’est en fait qu’un obstacle à analyser, à comprendre afin que la fois suivante, on puisse le contourner plutôt que de sauter dedans à pieds joints.

Avec l’expérience, j’ai cessé de jeter mes ébauches littéraires tout comme mes essais de peinture. Parfois il suffit d’un rien pour les faire vivre autrement. Plutôt que de les oublier, apprenons d’eux !

 

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