( 27 juillet, 2020 )

Stress et thyroïde

Il y a ceux qui se voilent la face, ceux qui ont des certitudes, et les autres. Qu’on refuse de l’admettre n’empêche pas une réalité, le stress et les maladies auto-immunes de la thyroïde ne sont pas vraiment amis. La maladie d’Hashimoto implique une diminution du fonctionnement de la glande thyroïde dont les causes restent un vrai mystère, environnementales, génétiques ou simplement physiologiques.

Et au fond, quelle importance ? Un moyen de se sentir moins coupable de s’autodétruire ? Peut-être, mais cela ne fait pas pour autant  avancer le schmilblick !

On sait par exemple que de nombreux chercheurs font un lien entre une intolérance ou une sensibilité au gluten et la maladie auto-immune, et pourtant, rien n’est aussi simple.  Une théorie reste une théorie et certains malades se raccrochent à cette idée comme une bouée de sauvetage, s’enfonçant encore plus parce que sur eux, ça ne marche pas ! Chaque individu est DIFFÉRENT !

C’est une réalité qu’il serait temps en médecine d’accepter ! Rappelons, toujours au vu de ces études scientifiques qu’un dysfonctionnement thyroïdien débute souvent dans l’hypophyse ou l’hypothalamus, les hormones sont transportées par des protéines de sang qui va permettre de réguler le métabolisme de base, d’où une fois encore l’importance de ne pas se focaliser exclusivement sur la TSH mais sur un équilibre complet ( T3 et T4)

Et le stress dans tout cela ? Il a un rôle primordial ! L’excès de cortisol provenant des surrénales peut affecter l’hypophyse et ainsi réduire la sécrétion de TSH.

En clair, pour avoir une thyroïde qui fonctionne au top, il faut éliminer le stress.

C’est à mourir de rire me diront les personnes anxieuses dont je faisais partie. Comme si c’était si simple de changer sa manière de vivre, de penser.

Pour bien vivre cette maladie, il faut créer un environnement sain, sans interférences négatives, sans tension.

Certaines personnes ont la fâcheuse manie de toujours titiller les autres, histoire de donner un sens à leur propre vie. Ce seront les collègues qui ont besoin de vous pour exister quitte à vous pourrir votre life, les amis non fiables, les jaloux … on en rencontre tous, mais ce que l’on remarque, c’est que les malades Hashimoto sont souvent très sensibles, très emphatiques, très dévoués aux autres et ils se font bouffer ( leur thyroïde va se détruire, mangée par les autres)

Tout stress va donc agir sur le corps déjà fatigué par cette maladie auto-immune.

Une fois que l’on a intégré ( pour les malades dont la cause n’est pas génétique) que cette maladie fut certainement déclenchée par un stress important, un traumatisme, on doit impérativement ne pas se focaliser sur ces éléments passés, mais avancer en cherchant une lumière au bout du tunnel. Apprendre à gérer les situations de stress, à ne garder aucune colère en soi, à faire table rase du passé. On ne peut empêcher certains d’être « méchants », mais on peut travailler sur soi afin d’éviter que cela nous impacte trop.

Comment faire ?

S’écouter au lieu d’écouter les autres.

S’inscrire à un cours de méditation pour ne pas être seul à gérer ces émotions.

Fuir les personnes nocives, celles qui ne veulent pas lâcher, qui ne vivent que pour détruire les autres.

Marcher, c’est excellent pour votre thyroïde et pour votre équilibre mental.

Trouver une passion qui vous reconnectera à votre « moi ».

Ne pas hésiter à se tourner vers les médecines douces comme l’homéopathie qui peut pour certaines personnes avoir un impact positif, vers l’aromathérapie, la phytothérapie, l’ostéopathie, la sophrologie, le reiki, etc

Chaque personne trouvera ce qui est bon pour elle.

Gérer son stress ne permettra pas de stopper un traitement d’hormones de substitution, mais cela permettra de se sentir beaucoup mieux et c’est vraiment le plus important !

 

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