Ah si j’étais riche ! Pas avec ma plume …
Qui n’a pas rêvé d’être riche ? Rien que d’y penser, je sens déjà vos yeux briller, imaginant les zéros s’affichant derrière le « un ». Quel auteur n’a pas rêvé, sans parfois l’avouer, décrocher le Saint Graal, celui qui va enfin récompenser des années de travail ? Seulement la réalité est souvent bien éloignée. L’arrivée des droits d’auteurs ( dit DA) fait grincer bien des dents alternant pour certains entre colère, déception, dégout, allant jusqu’à donner envie de ranger son stylo.
Pourquoi les droits d’auteurs sont-ils si bas ?
Pour plusieurs raisons. Tout d’abord parce que trop contents de signer avec un « vrai » éditeur, l’auteur accepte de signer un contrat où les droits s’élèvent parfois autour de 6 à 8% ( hors TVA). Résultat, le chèque reste bien bas, juste de quoi se payer un resto parce que les taxes, il n’y a pas à dire, cela grignote grave !
Ensuite, on fait parfois un choix trop rapide car il existedes éditions même avec des DA autour de 10% qui vont se battre pour faire vivre le livre, en l’envoyant eux-mêmes à des chroniqueurs, en organisant des concours, en misant à fond sur la vente dans les salons même si l’auteur n’est pas présent, et puis, il y a les autres, ceux qui ont tellement publié de livres qu’ils ne savent plus où donner de la tête, pire me disait dernièrement un auteur, qui ne savent pas la tronche qu’a leur auteur ! Juste un numéro de contrat, juste une rentrée financière ( mais rarement une sortie)
Ah si j’étais riche ! Il y a bien longtemps que je sais que je ne le serai jamais ! J’ai toujours vécu, non pauvre, mais avec ce qui me fallait juste pour vivre et je m’en suis toujours satisfait. J’aurais bien aimé, tel un auteur d’album reçu dans ma classe il y a une dizaine d’années, pouvoir me payer une bicoque en bord de mer avec mes doits d’auteurs, mais je n’ai pas ce destin, peut-être pas misé sur le bon cheval, même si je suis lue ce qui finalement est une belle richesse. Je le vois avec mes romans autoédités, ce qui me permet de comparer !
Aujourd’hui, j’ai dépassé ce stade, celui du découragement face à la grande machine éditoriale, je n’écris plus que pour le plaisir, en continuant de croire dans mes rêves, car qui sait, peut-être un jour, un de mes romans sortira de l’ombre ?
En attendant, j’ai juste envie de dire : je suis riche des retours positifs de lecture, des challenges gagnés comme le nobel des autoédités, de toute la reconnaissance que je reçois. Je suis riche d’amour et c’est merveilleux !
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