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( 13 juillet, 2020 )

La fatigue récurrente et la thyroïde

Il y aura toujours des personnes pour vous affirmer le contraire, pour vous proposer une solution miracle, pour être convaincue que tout va disparaître par magie, que c’est psy, il n’en est rien. Une maladie auto-immune est invisible et c’est une véritable plaie.

Même au bout de plusieurs années, on sait qu’elle ne nous a pas oubliés, car elle revient faire sa piqure de rappel ! Et vlan, c’est reparti pour un tour. Pourtant on allait super bien, on avait bien stabilisés comme ils disent, on avait suivi les conseils diététiques d’une nutritionniste voire on était allés voir un thérapeute pour accepter cette maladie. Et malgré tout cela, elle cogne sournoisement à notre porte, sans prévenir. Beaucoup de personnes n’ayant pas de maladies auto-immunes vous diront que la fatigue, c’est l’âge, que tout le monde est fatigué à notre époque. Ce que les gens n’ont toujours pas compris, c’est que la fatigue liée à une maladie auto-immune est totalement différente, elle ne revient jamais seule, souvent accompagnée de son lot de déboires : digestion difficile accompagnée parfois de nausées, vertiges, constipation intense, ballonnements pouvant être douloureux, de soucis de concentration qui ne tombent jamais bien toujours au moment où on doit « se souvenir », de pertes de cheveux, problèmes de peau, déprime ou angoisse, et la liste est longue.

Ce retour du visiteur non désiré est un peu comme un uppercut ! Tout allait bien, on était certain cette fois d’avoir gagné le combat contre la maladie et sans s’annoncer, cela repart.

Dois-je encore parler de cette fatigue qui pour 50% des malades va s’accompagner de troubles digestifs ? on évite trop souvent d’en parler, simplement parce que cela arrive aussi au commun des mortels. Et pourtant, cette satanée thyroïde peut pourrir bien la vie ! Même si « avant », on mangeait de tout, ce n’est plus le cas ! Le moindre aliment « pas frais » va nous clouer sur place, nous laissant avec une impression d’estomac gonflé, de digestion ralentie, voire de ballonnements intestinaux. Alors oui, on teste le sans lactose, le sans gluten, seulement rien n’est vraiment magique ( sauf peut-être pour les « jeunes » et ceux qui ont un petit dérèglement.) Sinon on va apprendre à vivre avec, à faire attention à ce que l’on mange, à bien regarder les dates de fraicheur. On va s’habituer à avoir par moments des troubles récurrents : langue blanche, maux de tête, constipation. Au final, ces périodes aident inconsciemment les personnes atteintes de maladies thyroïdiennes à perdre un ou deux kilos. Un mal pour un bien.

Il n’en demeure pas moins que cette fatigue existe, peut persister, qu’elle n’est pas en soi vraiment dangereuse, mais qu’elle reste un véritable handicap invisible.

 

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( 13 juillet, 2020 )

L’espoir

L’espoir est la flamme qui permet de continuer d’avancer dans la nuit noire. Notre société est foncièrement négative et a tendance à grignoter petit à petit l’espoir qui brûle en chacun de nous.

Il serait temps de museler les souffleurs de bougie prêts à tout pour éteindre les rêves.

L’espoir est ce qu’il y a de plus précieux. Que vous soyez au fond du trou, dans une boue noire, dans un labyrinthe tortueux, que les orages grognent au-dessus de votre tête, que la vie ne se dessine plus qu’avec un goût amer, il ne faut jamais cesser d’espérer ! L’espoir est ce qui est au coeur de notre vie. C’est être capable de voir toujours le soleil derrière les nuages, c’est s’accrocher à ce petit brin de magie.

Il ne faut jamais penser que l’espérance ne sert à rien. L’espoir, c’est le sang qui coule dans les veines de notre vie.

 

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( 12 juillet, 2020 )

Écrire seulement quand on en a envie …

Longtemps, je me suis sentie plus ou moins obligée d’écrire durant les vacances d’été, faute de temps durant l’année scolaire vu que je travaillais beaucoup. Je posais mes idées, mes mots durant les mois de travail, souvent glanant les idées avec l’aide de collègues, d’amis auteurs ensuite, puis je plongeais durant tout l’été dans la rédaction de mon manuscrit, m’immergeant complètement, oubliant tout. C’était certainement un moyen de décompresser d’une année scolaire difficile, une façon de m’évader, car on a beau dire, le milieu de l’enseignement demande beaucoup d’énergie et un moral d’acier.

Depuis un an, je suis en retraite anticipée, résultat je ne ressens plus ni pression ni nécessité, et mes vacances se dessinent vraiment comme de vraies vacances. Les mots doivent juste être des traces noires sur des papiers qui s’envolent pour atterrir quand le besoin se fait sentir et non par obligation.

J’aime les mots, mais je déteste la pression car pour moi, la créativité ne peut naître dans l’obligation.

Cet été, vous me verrez donc plus souvent avec mon petit carnet de croquis et ma boîte d’aquarelle, un livre à lire, ou simplement marchant les cheveux au vent, non que l’envie de prendre la plume se soit évanouie, juste qu’elle sera peut-être là ou pas, seul mon retour le dira, car écrire oui, mais juste quand l’envie sera et surtout je n’écris plus QUE pour me faire plaisir, un peu comme si j’imaginais la lecture que moi et moi seule aurait aimé lire. Un gros changement hyper positif !

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( 11 juillet, 2020 )

Faire attention à ce que dit votre corps !

L’été est le moment idéal pour écouter son corps. Dernièrement une amie me remettait les pendules à l’heure en me disant que je demandais trop à mon corps. Je me suis aperçue que je n’étais pas un cas unique et que nous sommes nombreuses à pousser nos limites. Est-ce parce que l’on nous a éduquées ainsi ou simplement de l’orgueil ?

Inconsciemment, nous refusons les signaux envoyés, les avertissements. Notre corps nous appartient, et nous avons le devoir de le protéger, de ne pas l’épuiser. Ce n’est pas toujours facile surtout pour les personnes qui furent toute leur vie hyperactives. Se retrouver avec ce corps qui hurle un stop et ne pas vouloir l’entendre est beaucoup plus facile.

Faire attention à son corps, c’est lui donner le temps de digérer les coups de la vie, les violences psychologiques qui l’ont amoindri, les deuils, le stress. Faire attention à ce que dit notre corps, c’est prendre son temps, beaucoup de temps.

Prenons le temps des vacances pour prendre soin de nous, pour veiller à bien s’alimenter, pour le relancer positivement!

Alors, faites comme moi, je vais essayer cet été, écoutez-le enfin !

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( 10 juillet, 2020 )

Diplômes au rabais : stop à la dévalorisation !

Cela me fatigue de lire ces gros titres «  Baccalauréat au rabais », « Concours au rabais » « examens supérieurs 2020 au rabais ». Certes, le Covid a frappé et il faut donc s’adapter. Les résultats du bac ou des autres examens furent donnés sur le contrôle continu. En quoi ce système est-il si choquant ? Aurait-il fallu faire passer les licences, le bac en septembre à tous les candidats ? Cela aurait-il été plus intelligent alors que le virus n’est pas éradiqué ?

Certains crient haut et fort à la discrimination parce que ( pour ne prendre que les bacheliers), des élèves doivent passer le rattrapage alors qu’ils n’ont rien fichu de l’année.

Je fais partie de la vieille école, de celle qui pense que les enfants ne doivent pas travailler pour les notes ou pour un diplôme, mais pour EUX. Ce qui signifie fournir des résultats continus. Donc un baccalauréat ou une licence ne peut-être au rabais même s’il n’a pas été dans les conditions habituelles. Nous nous sommes trouvés dans une situation peu ordinaire, il fallait des mesures peu ordinaires. Un bon élève aura eu cette année son examen, c’est qu’il l’aurait inévitablement obtenu s’il l’avait passé de manière classique, alors pourquoi une fois encore être si négatif et toujours dénigrer la réussite de ces jeunes qui ont vraiment besoin de voir un avenir positif !

Applaudissons plutôt toutes ces réussites et soyons fiers de ces lycéens et ces étudiants ! Et que cesse vraiment ce besoin de tout dénigrer, toujours !

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( 9 juillet, 2020 )

Les conséquences de nos choix.

Nous faisons des choix qui ont des conséquences.

On s’en aperçoit des années plus tard lorsqu’aucun retour en arrière n’est possible. Un petit fait anodin peut déclencher un séisme des années plus tard. Trop souvent, nous manquons de confiance en nous et nous nous reposons sur l’avis des autres, persuadé que c’était notre choix, alors que nous avons été habilement amenés à faire ces choix. C’est terrible car souvent nous nous en rendons compte trop tard. Les dés sont jetés et nous prenons l’erreur en pleine face sans pouvoir l’esquiver.

Nous sommes aussi amenés à faire des choix trop rapides régis par l’impulsion, la colère, l’impatience, la paresse, tous ces défauts totalement humains qui limitent l’homme.

Il est donc important de très vite intégrer que de nos choix vont dépendre notre avenir.  Apprendre très tôt aux enfants à maîtriser leurs choix, à ne pas tout vouloir, tout de suite, à ne pas se laisser influencer. C’est extrêmement difficile. Même adulte, nous cédons souvent à la pression sociale, familiale ou amicale. Pour être heureux, il est important d’assumer ses choix. On peut s’être trompé sur une personne, cela arrive et même si c’est triste, on ne peut rien y charger, mais ce fut notre choix. Ne pas s’en vouloir ou ruminer, c’est simplement se dire que nous l’avons fait avec les données que nous avions, même si notre vision actuelle nous plonge dans notre bêtise. N’oublions jamais qu’aucun être humain est exempt d’erreurs !

 

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( 8 juillet, 2020 )

L’évolution de notre société

Dernièrement je regardais sur les conseils d’une amie la sympathique série « les demoiselles du téléphone ». On a bien du mal lorsque l’on regarde cette série de s’imaginer qu’il y a un siècle, les femmes étaient muselées, interdites d’avoir une opinion, obligées de porter, de faire ce que leur disaient leurs maris ou leurs pères.

J’aime cette époque décrite dans cette série, les années trente, les tenues des femmes, ce besoin de liberté. Je trouve cela totalement magique ce désir de liberté, ces portes qu’elles ont ouvertes aux femmes d’aujourd’hui.

Étonnant et fantastique cette évolution lorsque l’on constate que la plupart des femmes de nos jours travaillent, que personne ne peut concevoir à l’inverse l’épanouissement d’une femme sans passer par la case « travail », alors que l’important devrait-être la case « passion ».

Dans la vie, tout finit par avoir du bon ! Et cela passe nécessairement par une évolution des mentalités. Après, on peut se poser la question, cette liberté des femmes était-elle vraiment complète ou parfois un peu ironique ? Ne voit-on pas de plus en plus de dénonciations pour violences ou harcèlements ? De #tonporc ? De femmes qui « au nom de leur liberté » revendiquent le droit de dire « non » ?

Il reste un bout de chemin tout de même avant que l’homme accepte qu’une femme puisse disposer de son corps, qu’une femme ait le droit de s’habiller comme elle le désire, qu’une femme puisse regarder et apprécier un homme sans avoir en tête d’enlever sa petite culotte !

Le chemin est encore long, mais j’espère bien que dans un siècle, il y aura une vraie évolution !

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( 7 juillet, 2020 )

Rester prisonnier du passé

Ce n’est pas sans un pincement au coeur que je constate que trop de personnes restent prisonnières de leur passé, s’enchaînant toutes seules dans leur rancune, leur haine ou leur douleur. Elles n’ont certainement pas compris que la vie est un cycle, que les souvenirs ne sont là que pour ne pas nous faire recommencer les mêmes erreurs et non pour se lamenter sur celles que nous avons faites. Car on aura beau dire, il n’y a qu’une réalité, une vie où nous avançons à tâtons dans connaître à l’avance l’issue de nos actes. Alors oui, nous avons tous dans notre vie trébucher, mais pour mieux nous relever. Nous avons tous perdu des êtres que nous aimions, peut-être pour mieux comprendre l’importance des autres. Nous avons été parfois trahis, peut-être pour nous inciter à ne pas donner notre confiance à n’importe qui. Nous avons cru à des fausses promesses, peut-être pour nous permettre de savoir reconnaître les vraies.  Nous avons aimé de faux amis, peut-être aussi pour renforcer les liens avec les vrais.

Peu importe ce passé bien lourd, si lourd à porter. Il faut briser les chaînes qui nous relient à lui sinon nous ne ferons que du surplace et nous ne pourrons pas profiter de ce présent qui nous tend les bras.

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( 6 juillet, 2020 )

L’acceptation de son corps

Pas toujours simple d’accepter son corps lorsque l’on vit dans une société qui met en lumière des silhouettes de rêves, des visages parfaits. Et pourtant, je trouve fabuleux de voir de plus en plus de femmes qui acceptent leurs formes, n’hésitant pas à participer à des émissions télés boudinées dans des pantalons moulants et fières de l’être. Je salue également ces femmes qui portent un visage sillonné de rides d’expression, souvent ces petites rides aux coins des yeux à force d’avoir tant souri.

Le confinement a un peu remis les pendules à l’heure et on voit de plus en plus de personnes en basket, décontractées, sans maquillage, nature.

Je revendique depuis très longtemps le droit aux femmes d’être ce qu’elles sont, pas des ornements, pas des poupées destinées à satisfaire ces messieurs, juste des femmes qui ont un corps qui leur appartient, un corps beau, un corps qui a souvent vécu, qui a souvent souffert, un corps qui mérite le respect. Et peu importe les cheveux blancs, les sillons sur le visage, les kilos en trop ou pas assez, notre corps est le tabernacle de nos souvenirs, applaudissons-le, aimons-le, acceptons-le !

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( 5 juillet, 2020 )

Aimer quelqu’un c’est vouloir le meilleur pour lui.

On a tous été amoureux, on s’est tous demandé si cet amour allait durer longtemps.

Qu’est-ce qu’aimer si ce n’est vouloir le meilleur pour l’autre et pourtant on croise encore de nombreuses personnes qui n’aiment que pour ce que cet amour leur apporte !

Trop de personnes s’aiment « elles-mêmes » oubliant d’aimer les autres.

L’amour, c’est un peu cette marguerite dont on enlève les pétales lorsque l’on a quinze ans, croisant les doigts pour tomber sur « à la folie », parce qu’il n’y a pas à dire, vivre passionnément, c’est ce qu’il y a de mieux. L’amour, c’est une émotion qui nous emmène au-delà du monde réel vers un univers magique où seuls se retrouvent les amants.

L’amour passe-t-il exclusivement par le sexe ? C’est une idée très à la mode parce que l’on est dans une société où le sexe inonde les films, les publicités, les romans … de nombreux couples pourtant se contentent de l’amour tendresse, peut-être justement parce qu’ils ont beaucoup trop pratiqué à une époque, peut-être parce que le sexe n’est pas de l’amour. Nombreuses sont les femmes ( car cela concerne plus les femmes) qui sont juste « des plans-cul » et qui pourtant croient que cette attention sexuelle est de l’amour, tout comme ces couples qui n’ont plus rien en commun sauf « baiser » comme des lapins et qui en général le clame comme un signe de la réussite parfaite de leur couple.

L’amour, c’est bien plus que cela ! C’est le don mutuel de deux personnes libres de partager, d’échanger, de s’aimer

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