( 18 août, 2020 )

Pour ou contre le prêt des numériques

Régulièrement, je vois des débats houleux sur ce sujet : peut-on prétendre prêter un livre numérique ? Je sais que les puristes papier vont contre argumenter donc cet article ne s’adresse qu’à ceux qui lisent en epub ou ceux qui publient sur ce support.

Personnellement, pour moi, en tant qu’auteure, l’important est d’être lue, peu importe comment. Il y a longtemps que j’ai perdu mes illusions face aux maisons d’édition qui font toutes des numériques hors de prix ! Preuve en est, j’en vends cent fois plus en autoédition où le prix d’achat ne dépasse pas trois euros. Moi-même, je déroge à cette règle que deux fois par an, pas plus, car payer un livre dématérialisé au même tarif qu’un livre papier poche, je trouve cela scandaleux. Je suis donc une fervente partisane du prêt en bibliothèque qui se rapproche du prêt papier. Beaucoup de mes livres sont en prêt numérique dans plusieurs médiathèques qui me font confiance et cela me réjouit. Certes, cela ne fait pas de zéros en plus sur le chèque de droits d’auteurs, mais comme n’importe comment ce dernier en édition classique, quelque soit l’éditeur, reste bien au dessous de la norme, je préfère voir mes mots voyager dans une ville. Certains argumenteront qu’un livre que l’on ne paie pas ne sera pas lu ! Totalement faux ! L’inverse existe et c’est pire. J’ai déjà pris pour exemple une daube achetée durant mes vacances bien chère sur Kobo et dont le côté indigeste m’a fait stoppée à la page cinquante !

Pour donc le prêt numérique, car les mots doivent vivre, circuler tout comme le sang dans nos veines. Et pour un auteur, plus on est lu et plus on sera lu, dans un autre genre, autrement ! Cela reste mon avis bien sûr :)

 

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