( 17 août, 2020 )

Ces murs que l’on dresse

Souvent, involontairement, on accepte ces murs qui vont se dresser autour de nous, avec cette impression stupide qu’ainsi on ne craint rien. C’est très souvent le contraire qui se passe, car à ériger des murs, on en arrive à se couper des autres, acceptant inconsciemment le pouvoir de ceux qui arrivent, malgré toute notre vigilance à les traverser. On se retrouve alors prisonnier de nous-mêmes.  Accepter que les difficultés que l’on rencontre ne soient pas insurmontables, prendre conscience que ces murs nous enlèvent notre liberté, se redresser et affronter le monde quitte à faire saigner nos poings.

Choisir la liberté, celle de dire, de penser, de chuter, d’être blessé, mais d’être toujours debout.

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( 16 août, 2020 )

Cessez de dire que tout est nul

 

Une habitude typiquement française de dire que tout est nul, tellement galvaudée qu’on en arrive à un négationniste humain. Comment peut-on se sentir à la hauteur lorsque le regard sur l’homme ne se veut pas positif ? Comment surtout vivre heureux sans des encouragements positifs ?

Même si j’ai toujours su ce que je valais ( en bien comme en mal), j’ai également toujours eu besoin d’encouragements pour avancer. J’ai eu la chance d’avoir un papa qui m’a toujours poussée vers le meilleur. N’empêche qu’il est parti depuis des années et que je suis reconnaissante à tous ceux qui ont porté mes rêves.

Autant l’activité d’écriture comme toute créature se fait au final seul, sauf s’il s’agit d’un projet collectif ou participatif, autant la suite, le regard sur l’œuvre est important.

On ne fait pas un enfant pour le mettre en cage, on ne pond pas une œuvre pour la laisser dormir. L’exposer, c’est lui donner vie, même si cela implique nécessairement des retours différents voire parfois négatifs.

Cela ne veut pas dire pour autant que c’est nul, juste que cela n’a pas vraiment plu.

La vie est pareil ! Plutôt que de toujours lister ce qui ne va pas dans votre vie, notez ce qui va, ce qui est bien, ce que vous avez réussi. C’est important.

Trouvez vos qualités, car chaque personne en possède en oubliant pour un temps ces défauts qui vous pèsent.

Regardez vous positivement dans la glace en occultant vos rides ou vos cernes. Ne gardez que ce pétillement dans votre regard. Vous ne le voyez plus ? Attention alors ! Reprenez-vous !

C’est tellement facile de ne plus voir que le côté sombre des choses parce que cela nous offre l’opportunité de nous victimiser, seulement ce n’est pas ça la vraie vie !

Ouvrez vos yeux avec émerveillement comme le font les enfants et vous ne direz plus jamais que tout est nul !

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( 15 août, 2020 )

L’amour d’un père

Tout le monde sait que l’amour d’un père est essentiel pour une fille et rien n’est pire que sa disparition. Le père représente la sécurité, la stabilité. L’amour idéal pour une fille est celui du père. J’ai eu la chance d’avoir un papa extraordinaire, aimant, parti bien trop tôt, brutalement, sans que j’ai pu lui dire adieu. Il était mon héros d’enfance, mon mentor. J’ai eu un mal fou à surmonter sa mort, brutale, violente. On se sent d’un seul coup orpheline et vide. Tous nos repères disparaissent. J’avais perdu mon fils quelques temps auparavant, je perdais mon père. Un non-sens. Inutile de rappeler Œdipe, comme chacun le sait qu’une fille éprouve un amour inconditionnel pour son père aimant et une admiration sans faille. C’était mon cas. Je ne fus pas une enfant battue. J’ai eu cette chance. Juste la malchance de le perdre quand j’en avais tant besoin de lui.

J’ai surmonté son deuil, non sans douleur. J’ai cherché ensuite son regard dans de nombreuses rencontres amicales, des hommes plus âgés, comme si je quêtais son approbation par delà l’au-delà.

Il est à l’origine de ce que je suis. Celui qui m’a fait découvrir la lecture, la musique, le goût des mots, qui m’a emportée dans un monde où l’Énergie  était le maître-mot.

D’autres morts ont suivi, ma grand-mère ( sa mère, mon arbre), puis récemment ma mère et ma soeur, toutes aussi douloureuses, mais la vie m’a appris une chose, la vie nous rend courageux, bien malgré nous, et ce courage, c’est accepter que ceux que l’on aime le plus au monde aient pris leur envol pour toujours. Leur rendre hommage, c’est rester qui nous sommes, malgré les bourrasques, malgré la violence de certains, parce que nous avons, nous, ce que eux, ces autres, n’auront peut-être jamais, cet amour inconditionnel qui nous a bercé et qui fait que tant que le souvenir reste, l’amour ne s’éteint pas.

 

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( 14 août, 2020 )

La rumeur

 

Elle court, elle court la rumeur. Que de livres et de chansons sur le sujet. Certains milieux pro en sont fans, je l’ai connue dans le monde enseignant où chacun se délectait d’une info souvent relayée, changée, transformée. Elle détruit des années après !

On peut facilement en être la cible tout comme tomber dans son piège, alors mieux vaut s’en tenir éloigné ! La rumeur est une arme qu’utilisent les faibles.

Pour égayer ces quelques, les paroles de la superbe chanson de Calogero, un moyen d’éviter avec humour la diabolisation …

 

 

« Elle passe d’un bruit qui court en une des kiosques

Elle peut faire passer ton père pour un tox

Court et court et elle prend de l’ampleur

Elle tourne autour de toi, la rumeur

Elle court de bouche en bouche, de porte en porte

Tu appuies sur une touche et elle s’exporte

Court et court et elle adore faire peur

Elle te montre du doigt, la rumeur

La rumeur

Un post à midi, un flash à vingt heures

C’est un chuchotement dans un haut-parleur (gaffe, gaffe, gaffe à la rumeur)

Court et court, elle t’a dans son viseur

Elle parle déjà de toi, la rumeur

La rumeur

La rumeur est lâchée, prête à lyncher

Et plus certains démentent, et plus ça l’alimente

La rumeur est lâchée, ton nom taché

Elle balance et elle crache, ce sont des vies qu’elle gâche

Gaffe, gaffe, gaffe à la rumeur

Gaffe, gaffe, gaffe à la rumeur (la rumeur)

Gaffe, gaffe, gaffe à la rumeur

Gaffe, gaffe, gaffe à la rumeur

Gaffe, gaffe, gaffe à la rumeur

Gaffe, gaffe, gaffe à la rumeur

Gaffe, gaffe, gaffe à la rumeur

La rumeur

La rumeur

La rumeur

La rumeur

La rumeur

Gaffe, gaffe, gaffe à la rumeur

Gaffe, gaffe, gaffe à la rumeur

Gaffe, gaffe, gaffe à la rumeur

Gaffe, gaffe, gaffe à la rumeur »

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( 13 août, 2020 )

Pourquoi avons-nous besoin de légèreté l’été ?

Que ce soit dans le domaines littéraire, culturelle ou autre, nous avons besoin de légèreté l’été. Les romans « bien noirs » font place à de petites romances « gentillettes », les films prise de tête à des comédie, les balades s’imposent, le travail s’oublie peu à peu au fil des jours.

Pourquoi ce besoin de légèreté ?

Peut-être simplement parce que la vie est souvent bien lourde. Nous portons sur nos épaules le poids de notre vie, la liste de nos échecs et de nos réussites, nos actes manquées, les rêves que nous avons réalisés, mais tout ce vécu a un prix, celui de notre tranquillité, et il est bon, faute de pouvoir le faire dans l’année, de s’évader chaque été, pour retrouver ce qui trop souvent nous a manqué, ce petit vent de légèreté.

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( 12 août, 2020 )

Un livre sympathique

 

GOLIAT de Mehdi Brunet

Taurnada éditions

⭐️⭐️⭐️⭐️

 

C’est toujours avec plaisir que je découvre en SP une des nouvelles parutions de Taurnada éditions dont la sortie sera début septembre. J’ai rarement été déçue à ce jour. Merci pour leur confiance.

Ce roman se lit facilement. Le décors est planté sur une plateforme pétrolière nommée Goliat où il se passe de drôle de choses. Des cadavres. Une liaison impossible avec la terre. J’ai particulièrement aimé les personnages David Corvin, ex-agent du FBI et Abigail qui vont tenter de stopper un désastre sur Goliat.

Le passage régulier d’une année à une autre nécessite un temps d’adaptation, mais le tout étant bien rythmé, cela ne s’avère pas un obstacle.

Un bon livre de détente pour les pieds en éventail

 

https://www.amazon.fr/Goliat-Mehdy-Brunet-ebook/dp/B08D9HDVLS/ref=nodl_

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( 12 août, 2020 )

Chroniques et compagnie

Dernièrement je me suis interrogée sur l’intérêt des chroniques parfois trop « sympathiques », faites pour ne pas froisser l’auteur-ami. Me trouvant de plus en plus sollicitée par des maisons d’édition pour mon impartialité, j’en ai conclu que beaucoup de chroniqueurs mettent un bon commentaire simplement pour avoir un livre gratuit, mais leurs ressentis ne sont pas toujours sincères. Il en résulte ensuite un véritable revers de médaille, car une excellente chronique doit enthousiasmer le lecteur lorsqu’il lira le livre et si la lecture n’est pas à la hauteur, la déception est grande.

En tant que les lecteurs, cela m’est arrivé cet été, plusieurs fois, dont un livre choisi après avoir lu deux chroniques enthousiastes ! Une daube au final ! Après vérification, l’auteure était amie avec les lectrices des commentaires élogieux. J’ai failli douter de moi et ai fait ma petite recherche.  Depuis, j’ai découvert que je n’étais pas la seule « victime » de ce type de chroniques trop positives.

 

J’ai envie de dire aux auteurs, cessez de vouloir à tout prix une superbe chronique parce que vous avez offert un livre papier et que vous considérez cela comme un dû. Certes, cela vous a coûté de l’argent, mais cela n’implique pas nécessairement le retour que vous attendez, vous. Nul n’est parfait et même les coups de coeur restent subjectifs ! Sachez être humbles, sinon plus personne ne lira des retours de lecture.

Quant aux chroniqueurs, arrêtez de devoir être redevables aux auteurs. C’est leur choix de vous envoyer leur livre. Vous n’avez aucune obligation, juste peut-être celle de lire ce livre !

Attention aux chroniqueurs peu scrupuleux qui vont vous demander votre livre-papier sans jamais faire de chroniques ! J’en ai fait les frais plusieurs fois ! Trop de chroniqueurs pensent que l’auteur donne ses livres, car il en a un lot offert par l’éditeur. C’est extrêmement rare ! Dans la majorité des cas, l’auteur va payer de ses deniers les livres et les enveloppes timbrées. Donc un peu de respect ! Ce qui ne veut pas dire tricher et donner une belle appréciation pour autant !

 

L’impact positif d’une belle chronique ne sera possible que si cette dernière est sincère et si certaines chroniques ne sont pas « des coups de coeur », ce n’est pas bien grave. L’important est d’avoir attisé la curiosité ! Et puis, entre nous, une chroniqueuse qui n’a que des coups de coeur, c’est louche !

 

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( 11 août, 2020 )

Ne rien faire …

L’été, on ne fait rien ! Parce qu’il est important de savoir ne rien faire ! Eh oui  ! Cela semble déranger beaucoup lorsque l’on voit tous ces vacanciers sur la plage ou dans les restaurants pendus à leur smarthphone ou leur PC. Quel plaisir pourtant de fuir ce numérique qui nous rend fou. Longtemps, ne pouvant écrire que durant l’été, faute de temps, je passais un tiers de mes journées de repos à faire de longues lettres à mes ami-e-s, avec un stylo et du papier ( oui, oui, j’ai toujours détesté faire une lettre sur un ordi), à mettre au propre mes manuscrits écrits durant l’année sur des bouts de carnet, bref, cela en était devenu une véritable corvée !

Maintenant, je me sens totalement libre de faire ce que je veux, quand je le veux, juste pour le plaisir, tout comme j’ai appris à ne rien faire, à juste regarder une fleur s’épanouir, un nuage passer. C’est vraiment une autre vie, une autre vision de la vie.

Ne rien faire et juste respirer pour se retrouver avec son moi profond.  Oublier ainsi qu’il y a un monde pas toujours gentil, mais qu’il ne nous atteint plus, car à ne rien faire nous apprenons au final à nous préserver.

Ne rien faire, j’ai testé, sans ouvrir de micro, sans toucher à mes pinceaux ni à mes stylos, juste profiter avec ceux que j’aime de cette douce harmonie.

Franchement, il faut savoir dire non et ne pas se sentir obligé de « faire », car ne rien faire, ce n’est pas juste à la mode, c’est une nécessité pour survivre dans ce monde de brutes. Bon, prochainement, je vais retourner à mes plumes et mes pinceaux, car on ne peut passer sa vie à ne rien faire ! Quoique … :) :) :)

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( 11 août, 2020 )

Faut-il vraiment bombarder toujours que du positif ?

Une connaissance me disait être saturée de cette profusion de pensées positives et pourtant, j’aurais envie d’écrire un énorme OUF ! Il faut faire le maximum pour penser positivement, pour vivre positivement, pour dire des mots qui font du bien à l’âme.

Ce n’est pas être bécassin que de vouloir vivre mieux. L’homme a vite fait de se laisser pousser vers le côté sombre, celui de la critique, du blues, alors si on s’éduque aux jolies choses, petit à petit, on pensera positif !

Comme je l’ai déjà dit, j’ai été élevée avec cette phrase chaque matin que prononçait ma maman : « Positive Attitude ! » , phrase qui m’a permis de surmonter bien des drames dans ma vie. Cela ne veut pas dire que je vis sur un petit nuage toujours positif. Je suis humaine, j’ai des failles et certains savent piquer où ça fait mal, mais je ne reste jamais négative très longtemps ! Lorsque la tristesse ou le désespoir s’invitent, je prends un papier et j’écris tout le négatif que j’ai en moi, toutes mes larmes, toutes mes peurs, puis je brûle ou je déchire ce papier. Le lendemain, je me lève et mon premier mot sera «  Positive attitude ! La méchanceté ne m’atteindra pas ! Je vais passer une excellente journée ! »

Et honnêtement ça marche ! Alors bombardez les autres de mots positifs, écrivez votre vie positivement et tant pis si cela déplait aux grincheux, vous avez la clé en main de la sérénité !

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( 10 août, 2020 )

L’importance du cycle circadien Et la thyroïde

 

On n’en parle pas assez de ce cycle circadien qui agit sur notre santé.

Beaucoup de malades avec des prises de médicaments quotidiennes pointent du doigt l’importance de l’horaire allant jusqu’à démontrer qu’un changement pouvait avoir des effets notoires sur l’organisme.

Personnellement je prends depuis sept ans mon traitement de L_Thyroxine en gouttes à 6 heures chaque matin. Au départ, c’était une heure choisie vu que je travaillais, mais maintenant même en retraite, je continue, me réveillant à cette heure comme si mon organisme le réclamait. Psychologique ou bien réelle, aucun médecin n’a su me dire sauf de me référer aux cycles circadiens.

Qu’est-ce donc, allez-vous me dire ?

Ce sont tout simplement des cycles qui régissent notre vie sur 24h, jouant avec le taux de mélatonine le jour qui sera faible et l’inverse, la nuit. Cette sorte d’horloge biologique va même jusqu’à agir sur nos actes, notre sommeil.

En fait, le cycle circadien régit notre horloge interne et donc serait à l’origine de notre équilibre.

Sous l’effet d’un fort stress, notre vie va être perturbée, ces cycles circadiens le seront également. De là pourront partir de nombreuses pathologies.

Il ne semble donc pas contradictoire de prendre son traitement toujours à la même heure, tout comme ses repas, ses pauses et son heure de coucher.

C’est pour cette raison que de nombreux chercheurs s’intéressent à la chronobiologie en particulier dans les traitements pointus pour le cancer, les maladies dégénératives etc

Une étude nord-américaine aurait même été jusqu’à démontrer que certains ( attention, pas tous) dysfonctionnements thyroïdiens seraient imputés à un dysfonctionnement de ce cycle circadien.

D’où l’importance au final d’avoir une vie « bien réglée » même si cela peut sembler trop monotone ! :)

 

« La chronopharmacologie : le bon médicament au bon moment

Les oscillations circadiennes du fonctionnement de l’organisme et de chaque organe rendent l’organisme plus ou moins sensible à certains médicaments au cours du cycle de 24 heures. Pour plusieurs molécules, des études ont permis d’identifier des schémas horaires d’administration optimaux pour une tolérance maximale et une toxicité minimale.

Ce concept est utilisé en cancérologie à l’hôpital Paul Brousse (AP-HP, Villejuif), par le Dr Francis Lévi, ancien directeur de l’unité Rythmes biologiques et cancers (unité 776 Inserm/université Paris Sud), et actuellement directeur du groupe Chronotherapy à la Faculté de Médecine de Warwick (Royaume-Uni). Il l’applique chez ses patients atteints de cancers digestifs. L’anticancéreux fluorouracile, par exemple, s’avère plus efficace et 5 fois moins toxique lorsqu’il est perfusé la nuit autour de 4 h du matin, plutôt qu’à 4 h de l’après-midi. » ( texte de Inserm)

 

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