Souffles Littéraires, BRAVO !
Ayant publié un bon nombre de livres autant en autoédition, édition alternative qu’en édition classique, je ne croyais plus trouver la perle rare. Il est vrai que je savais ce que je recherchais et surtout ce que je ne voulais plus, et en premier être juste « un produit de vente ». J’écris par pure passion, j’ai les poches trouées, mais je suis riche des relations avec les gens et je voulais que mes livres continuent d’avoir ce « pouvoir ».
On peut chercher à me détruire, à tenter de m’enfoncer, personne ne pourra rien contre ce lien unique que j’ai créé avec mes lecteurs depuis décembre 2013.
Qu’est-ce que je ne voulais plus ?
Je ne voulais surtout plus de clause de préférence. Pour moi, c’était primordial ! J’ai passé l’âge d’être enchaînée. Pour moi, cela s’est avéré un véritable« tue-inspiration », que je n’ai retrouvé que libérée de ce type de clause.
Je voulais une édition qui s’intéresse vraiment à ses auteurs, et pas qu’à une vente possible, qui pense humain et non chiffre. L’ayant vécu à mes débuts dans une petite édition, je ne peux qu’être enthousiaste de l’accueil, la chaleur et l’humanité lors de la signature du contrat de cette édition dans les locaux, puis de l’invitation au restaurant qui a suivi.
Tout le monde me disait, attends la suite, c’est trop beau ! Parfois les coups de coeur ne durent pas.
Là, ce fut un enchantement. Le travail de correction effectué par un professionnel (et non un simple correcteur bénévole comme dans de nombreuses éditions) m’a littéralement bluffé ! Un travail remarquable, pointu. Chapeau bas ! Du jamais vu !
Je ne voulais plus également de prise de tête lors de l’envoi du manuscrit. Là, aucune exigence « de traitement de textes ».
Beaucoup trop d’éditeurs imposent un format standard, de style, une police de caractère, interligne 1.5 ou 1, justifiés ou non , feuillets numérotés ( et rien n’est plus compliqué de numéroter à partir du prologue, je n’ai jamais réussi ), format d’envoi parfois pas toujours facile, tabulation au début de chaque paragraphe (encore plus compliqué, car cela décale tout, tiret cadratin etc et je ne parle même pas des impératifs entre le nombre de signes avec espace ou sans espace selon les demandes. Je me suis souvent demandé si l’auteur devait être celui qui propose le texte ou qui formate le fichier ? Étant nulle en informatique, je me suis faite sévèrement réprimandée par une des éditions avec qui j’avais signé, donnant trop de travail à l’équipe éditoriale, car c’est un fait, je suis incapable de mettre un fichier conforme sans laisser de coquilles typographiques.
Quelle joie de constater que ce reproche ne fut pas même pas pensé dans cette nouvelle édition, qui trouvait que tout était de son ressort !
On pourrait croire que cela s’arrête là, car avouons-le, c’est déjà super, mais non ! Voilà que le must arrive ! J’ai été conviée à une séance shotting ( la première de ma vie ) dans un studio photo parisien sous la direction d’un photographe professionnel ! Honnêtement, j’ai eu l’impression d’être une star ! Et croyez-moi, quand on est un petit auteur, cela met plein de paillettes dans les yeux ! Je ne m’attarderai pas sur le sympathique repas en compagnie de l’équipe éditoriale et des auteures qui a suivi, moment unique où on n’est pas un numéro, où on fait connaissance avec d’autres auteurs en toute humilité.
La suite ? La sortie du livre le 27 octobre et …
Beaucoup de choses organisées par l’édition, de la publicité dans le journal de la Société Littéraire de la Poste …
Quand je pense que ce roman fut rejeté par une édition, car la directrice de collection le trouvait trop « ringard » ! Heureusement que cela ne lui a pas plu, sinon je ne vivrai pas ce rêve !
Quel parcours débuté avec Rouge en décembre 2013, ce polar écrit « pour rire » avec des collègues, simplement parce qu’une personne, quelques années avant, m’avait poussé à croire en mes rêves ! J’y ai cru ! Et je continue d’y croire !
J’espère que vous ferez tous un excellent accueil à ce roman pas comme les autres, un roman qui en dit beaucoup sur la vie, l’amour, les hommes …
Merci surtout aux éditions Souffles Littéraires d’avoir cru en moi … Et une fois encore, merci à la vie !
Maman si tu me regardes, toi qui fus l’étincelle de ce livre, j’espère que tu es fière de moi !