( 6 septembre, 2020 )

Que serons-nous dans un an ?

Comme je déteste faire des projets sur le long terme et ceci depuis plus de trente ans.  Ma vie en était pleine à cette époque, tous avortés violemment par la maladie puis la mort de mon fils. Cela ne s’arrange pas pour moi en vieillissant où il m’est de plus en plus difficile de céder à la tentation des suppositions, peut-être parce que l’on en a trop faites, peut-être parce que l’on sait qu’il suffit d’un petit rien pour changer un présent.

Pourtant partout, placardée la même question : que serons-nous dans un an ? Allons traverser un autre hiver pourri avec un virus galère ou à l’inverse, surferons-nous sur une mer calme ? Allons-nous affronter des personnes du passé quitte à y laisser encore des plumes ou rencontrerons-nous enfin la paix ? Allons-nous croiser de nouvelles routes, avancer vers de nouveaux défis ? La santé nous sera-t-elle épargnée ?

Que serons-nous dans un an ?

Avec certitude : douze mois de plus, quelques rides supplémentaires, des cheveux blancs éparpillés, aurons-nous toujours cette joie de vivre ? Cette envie de tout croquer, de ne rien abandonner ?

Que serons-nous dans un an ?

Franchement, je crois que là, à essayer de m’interroger, je perds mon temps, car il est bien trop tôt pour en parler, car j’ai douze mois pour en profiter !

 

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1 Commentaire à “ Que serons-nous dans un an ? ” »

  1. Tienou dit :

    Aujourd’hui, il ne faut pas trop croire en demain peut-être. Il semble qu’on nous l’interdise. :-(
    A regarder autour de nous, comme tu l’évoques, tout semble être fait pour limiter l’horizon, au propre comme au figuré.
    « Avancer dans l’existence c’est prévoir » as-tu écrit un jour, pas si éloigné, et voici que tu figes l’existence dans cette sorte de brouillard du « on verra ».
    Eh bien suis le conseil d’un « ancien » : Il nous faut bousculer les barricades. D’ordinaire, ce sont les forces de l’ordre qui sont amenées à le faire, aujourd’hui c’est à nous que cela s’impose. Elles nous ont assiégés par les violence répressives et nous envoient aujourd’hui leur cheval de Troyes, ce virus-chimère pour nous annihiler. Ne soyons pas des dupes, des Troyens naïfs présomptueux : REAGISSONS et VIVONS !
    Demain nous appartient, c’est à nous de le construire, personne ne doit nous le dicter !

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