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( 24 septembre, 2020 )

Les tutos sur YouTube

Que penser des tutos sur YouTube ?  J’avoue avoir été pendant longtemps une réfractaire aux tutos visuels, et puis je m’y suis mise poussée par mes enfants et j’ai découvert autant les tutos de cuisine, que de peinture ou même pour réparer un robinet qui fuit !

Je sais que certains préfèrent un bon livre explicatif, mais je trouve cela génial de voir les choses.  Après, il faut tout de même maîtriser un minimum le sujet. Malgré les tutos, je n’ai toujours pas réussi à créer mon site, peut-être aussi parce que cela ne me fait pas vraiment vibrer.

En peinture, j’adore suivre des tutos, en particulier les toiles acryliques, n’étant pas encore assez sûre de moi pour me lancer dans une improvisation totale.  Parfois, je me hasarde à mélanger deux tutos, histoire que ce soit un peu plus original.  Par contre, là encore, il faut une certaine maîtrise de la couleur et de la technique, car rien ne remplace la formation avec un professeur.

Youtube est aujourd’hui presque incontournable et ce qui est fascinant, c’est que chacun peut à un moment ouvrir sa propre chaine Youtube pour se faire connaître, promouvoir ses livres ou ses cours, aider les autres, en clair, c’est un outil simple et agréable à utiliser ! Pour une fois, j’applaudis le modernisme !

 

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( 23 septembre, 2020 )

Maltraitante envers nos aînés

Je suis restée sans voix, les larmes aux yeux en entendant ces horreurs passées dans un Ehpad en Aveyron. Bien sûr, je n’ai pu m’empêcher de penser à ma petite maman et j’en ai eu vraiment la nausée. Comment des professionnels de santé, comment des êtres humains peuvent-ils avoir été jusqu’à cette limite insoutenable ? Maman c’était la maladie à corps de lewy une cousine d’Alzeimer, et je me dis qu’ils auraient pu lui infliger la même chose ! Que l’on ne me parle pas de manque d’effectifs ou de moyens, car pour trouver le temps de prendre de telles photos d’un résident avec un slip sur la tête et vraisemblablement en faire des gorges chaudes, ce n’est pas la faute au temps ! Aller jusqu’à poster ces images sur Facebook, mais où va le monde ?

Est-ce la faute à l’éducation de ces soignants ( pour une fois on n’est pas en banlieue et on ne peut pas mettre la faute sur l’immigration !). Est-ce la faute de ces sociétés qui dirigent les Ehpad et qui ne savent pas ou ne veulent pas former correctement les employés. Je sais que où fut placée maman, aucun soignant ne connaissait la spécificité de la maladie à corps de lewy, et en province, on met souvent l’étiquette Alzeihmer sur le front de cette personne âgée.

On ne choisit pas avec gaité de coeur de placer un proche, alors au minimum, vous les soignants, un minimum d’empathie est demandé ! Et pour moi, ces salariés qui s’amusaient avec une telle méchanceté méritent une punition bien plus forte qu’un simple renvoi !

 

Pour que cette maladie soit un peu mieux comprise :

 

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( 23 septembre, 2020 )

Autoédition, mode d’emploi

Une fois n’est pas coutume, je vais jouer de nouveau l’avocat du Diable et faire un panache des points positifs et des points négatifs de l’autoédition à partir des commentaires de chacun. Je vous laisse faire des rajouts qui pourront servir à d’autres.

Pour

Pourquoi être pour l’autoédition ?

-La raison qui arrive en tête : la liberté ! Liberté de création, de choix, de plateformes …

Trop d’éditeurs imposent des clauses de préférence bloquant de nombreux auteurs dans leur créativité, imposent un rythme de parutions voire de contenus. L’autoédition permet une souplesse totale.

-Le contexte financier. En autoédition, l’auteur va toucher la majorité du prix de vente de ses livres, ce qui peut-être pour certains un gain financier important. Rappelons que beaucoup d’édition ne règlent les droits d’auteurs qu’une fois l’an, et qu’une fois les taxes enlevées, la somme est rarement à la hauteur du travail fourni par l’auteur.

-L’auteur garde l’entière propriété de son livre, « son idée » tandis que souvent en édition classique, il peut perdre ce droit, offrant à l’éditeur le droit de couper, refaire, organiser le manuscrit comme il l’entend. Un auteur a vu ainsi sa romance « gentillette » transformée en un roman érotique hot.

-Un auteur autoédité aura à sa disposition beaucoup de chroniqueurs. En édition classique, ce seront des SP, mais l’impact publicitaire est souvent similaire.

Contre

-Beaucoup de livres autoédités sont refusés en librairie, dans les médiathèques.

-Un autoédité devra payer sa place dans un salon du livre. Cela arrive aussi en édition classique. ( malheureusement)

-Une édition classique offre un service de correction de qualité, un BAT impeccable et une mise en ligne sur support, pas toujours facile pour un auteur avec peu de moyens.

-Pour certains auteurs, seuls les auteurs publiés en ME méritent le label de qualité.

 

En résumé, il convient à chaque auteur de trouver ce qui lui convient, ce qu’il cherche et où il veut arriver, en n’oubliant jamais que des Musso ou Bussi ne courent pas les rues. ! Mais l’édition presque parfaite existe pour chacun, je pense en avoir trouvé une :) un article bientôt sur cette pépite dont mon prochain roman sortira che elle le 27.

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( 22 septembre, 2020 )

Les produits miracles

Qui n’a pas vu passer sur son profil une publicité ventant un produit miracle pour perdre du poids, pour soigner une maladie ou pour avoir le moral. Malheureusement, le désespoir mène à tout et trop de personnes tombent dans le panneau. Outre le prix, souvent bien trop élevé, la composition du produit reste flou et peut s’avérer dangereuse. Le pire est que certains sont même en vente libre en grande surface ou parapharmacie. Je pense surtout à ces produits dits « anti-cancer » que des personnes vont ingurgiter jusqu’à plus soif. Un peu de bon sens ! Si un traitement miracle prévenait du cancer, tout le monde le prendrait ! C’est justement l’absence de traitement préventif qui incite à de telles dérives. On l’a vu avec le covid et les conseils des scientifiques qui ont invité les malades à prendre de la vitamine D.  C’est une bonne chose, sauf que la vitamine D n’est pas assimilée par le foie, mais stockée et qu’il ne faut donc pas surcharger l’organisme, ce que certains ont fait en triplant les doses. Il faut un dosage « normal ». Et la liste est longue en passant par les compléments minéraux prescrits pourtant par des médecins qui ont eu sur le long terme des effets négatifs sur le corps, des coupes-faim soit disant naturels qui en fait contenaient des molécules dangereuses.

Les produits miracles ne sont que des moyens de renflouer BigPharma qui indirectement touche des dividendes, mais trop souvent non contrôlés, bien éloignés des normes européennes, venant de Chine et pouvant être de simples placebos ou pire des produits toxiques.

Ne cédons pas au côté alléchant de la publicité !

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( 21 septembre, 2020 )

Thyroïdite, tu as dit thyroïdite ?

Entre les hypo, les hyper, les auto-immunes, les sans thyroïde, même les médecins y perdent leur latin. Il n’empêche qu’un mot revient cycliquement dans toutes les bouches « thyroïdite », mais qu’est-ce donc qu’une thyroïdite ?

Tout simplement une inflammation de la glande appelée la thyroïde, et où cela se complique c’est qu’une inflammation peut survenir de manière différente.

Ce peut-être au cours d’une grossesse ou après un accouchement, où les hormones vont perdre la tête et la malade va passer d’hyper en hypo, le temps que le corps se reprenne. Dans ce cas, bien souvent, nul besoin de traitement. On considère que plus de 60% des femmes auraient rencontré ce souci en post partum sans le savoir, ayant simplement appelé ce dysfonctionnement « blues post natal » par exemple.

Il y a également les personnes qui vont avoir des nodules découverts à la palpation, sans pour autant noter un vrai dysfonctionnement de la thyroïde. Selon la grosseur de ces nodules, la thyroïde sera enlevée partiellement ou en totalité.

On peut aussi voir apparaître des goîtres, certains liés à une infection comme pour la thyroïdite de De Quervain, qui se soigne plutôt bien.

Ou on peut voir également un goître dans la hyroïdite lymphocytaire d’Hashimoto, qui est fréquente (0,5 à 4% de la population), et qui est une maladie auto-immune chronique. Il est intéressant de souligner que ce goître peut survenir même avec une thyroïde bien détruite, ce que beaucoup de malades ne veulent pas comprendre en disant : «  le médecin n’a rien compris ! Ma thyroïde est plus petite à l’écho et pourtant on me dit que j’ai un goître » C’est effectivement possible !

Et encore d’autres formes de thyroïdites plus rares.

En clair, lorsqu’une personne dit « j’ai une thyroïdite », ce ne sera peut-être pas la votre, d’où la difficulté des médecins à soigner ces maladies. On parle beaucoup ces temps-ci de médecine fonctionnelle, de naturopathie etc. Là encore ce qui marche pour Paul ne fonctionnera pas nécessairement pour Jacques, et pousser, comme on le voit régulièrement sur les réseaux sociaux les malades en détresse à faire des kilos d’analyses non remboursées, est scandaleux. On se sert de la vulnérabilité qu’offre cette pathologie.

Certes, un renforcement de certains minéraux peut aider certaines personnes, mais pas toutes ! Et quand je vois des noms de médicaments bio s’échanger, sans connaître le contenu, je me dis une fois encore que Big Pharma médical ou bio a encore de belles années à vivre !

Une chose est sûre, médication miracle ou pas, un malade atteint d’une hypothyroïdie Hashimoto aura cette maladie à vie ! Et les thyroïdites ne seront jamais complètement stoppées. Elles vont diminuer d’intensité avec un bon traitement de substitution qui va réguler la TSH, mais les anticorps, eux, ne vont pas disparaître ( sauf s’ils étaient minimes inférieur à 50) et ces anticorps vont jouer leur travail de sabotage au moindre stress, à la moindre infection, au plus petit changement de vie, de climat.

C’est ainsi que même avec une thyroïde presque plus existante, le corps va réagir en provoquant une inflammation, et surtout en planter de nouveaux ses fameux symptômes : prise de poids, constipation, frilosité, crampes musculaires, problèmes cardiaques, problèmes de concentration, libido en berne … Fort heureusement, prise à temps, cette inflammation pourra se résorber en quelques jours sans avoir besoin de changer de dosage, simplement en trouver le point d’impact de la thyroïdite. S’il est question de stress, la malade fera tout pour gérer cette crise d’anxiété qui y fait suite, si c’est une infection, il réglera le problème avec son médecin.

On ne s’amuse surtout pas à changer un dosage dès l’apparition du retour d’une thyroïdite. Ce serait dangereux et néfaste pour le fonctionnement déjà précaire de la thyroïde. Par contre si au bout d’un mois, les symptômes persistent, alors il est bon de vérifier par une prise de sang, la TSH, la T4 et T3. On rappelle une fois encore que dans une thyroïdite, le dosage seul de la TSH ne veut rien dire ! Dernièrement sur un groupe, une personne présentait une tsh à 0,34 et tous les symptômes d’une hypothyroïdie. Les réactions immédiates furent : «  c’est une hyperthyroïdie, il faut baisser le traitement. » La personne a fini par donner sa T4 qui était à 0,76 !!! Signe d’une très grosse hypothyroïdie. Pas d’affirmation sans savoir !

Comme quoi, on peut-être en hypo avec une tsh frisant « les normes basses ».

Encore une fois, on comprendra la complexité de cette maladie !

 

En résumé

Même stabilisé avec Hashimoto, on peut voir ressurgir une thyroïdite qui va de ce fait continuer à saboter la thyroïde. Il faut donc bien écouter son corps, sa fatigue, ses limites. Si cette fatigue persiste, faire vérifier sa tsh et sa t4. ( certains médecins refusent de prescrire cette dernière, je conseille de la faire tout de même ! )

Et surtout ne pas croire que ce type de maladie peut disparaître par magie avec un médicament ou un régime miracle. Si cela se savait, on ne vendrait plus du tout de Levothyrox ! :)

 

En tous les cas, bon courage les papillons, car à l’automne, les thyroïdes réagissent beaucoup et les thyroïdites sont reines !

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( 21 septembre, 2020 )

Le droit des femmes aujourd’hui

D’un côté, il y a le droit des femmes et de l’autre le machisme qui perdure. Au milieu de tout cela, pas simple de se faire une place ! Nous avons gagné la libération sexuelle et pourtant, nous n’échappons pas aux regards lubriques si nous portons une robe courte.  Certains allant même jusqu’à insinuer que nous les allumons volontairement.

Dernièrement une amie me disait qu’il valait mieux de nos jours être « moche », ainsi on a la paix ! Je comprends cette mode qui consiste à taguer #balance ton …. Quand on voit le nombre de langues qui se délient autant dans le sport que dans les milieux artistiques voire étudiants, comme si une femme n’était qu’un vulgaire morceau de viande dont on pouvait disposer. Il faut se battre pour notre jeunesse, car non, une femme a le droit de refuser de coucher même si elle trouve le monsieur sympathique.

Non, une femme a le droit d’avoir des amis hommes sans pour autant enlever sa petite culotte. Non, une femme a le droit d’avoir confiance en un homme sans pour autant être manipulée et trahie. Non, une femme même mariée n’a pas à céder aux demandes de son mari si elle n’en a pas envie.

Il est temps que les messieurs comprennent que ce qu’ils ont entre les jambes ne leur donnent aucun pouvoir ! C’est à eux de maîtriser leur désir et leur pulsion.

Les femmes ont des droits, et le plus important est d’être respectées !

Aucune petite fille, aucune jeune fille, aucune femme ne devrait être violée, malmenée, harcelée.

Comme je le dis toujours, messieurs, ne faites pas à ces femmes ce que vous ne supporteriez pas que l’on fasse à vos filles !

Alors oui …

#balance ton porc

#balance ton entraîneur

Bref balance tous ceux qui vont briser ta vie par leurs mots ou leurs actes !

Afin que l’innocence soit préservée …

 

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( 20 septembre, 2020 )

Le rôle de l’artiste dans notre société

Avec beaucoup de plaisir, je constate que de plus en plus de barrières de chantiers sont recouvertes de magnifiques peintures de Street-Art, dignes des plus grands artistes, mettant un peu de couleur dans notre quotidien. Il n’y a pas à dire, mais notre monde a besoin de couleurs, de lumière surtout dans nos banlieues où nous n’avons pas la chance de voir celle-ci filtrer entre les arbres d’une forêt.

Les artistes ont un rôle fondamental, celui de poser des couleurs qui vont permettre à l’homme qui passe de s’interroger, le temps d’un instant, de se positionner sur le monde, de ressentir tout simplement de l’émotion, ce qui n’est pas rien. L’art est une manière de créer du lien entre les individus que ce soit les auteurs avec leurs romans, les peintres avec leurs toiles, les sculpteurs avec leurs argiles, les musiciens avec leurs notes, peu importe le support, l’important est ce fil qui relie les hommes entre eux. Par ce lien, nous rejoignons les autres sur une partition commune, nous ressentons des émotions positives, emphatiques, nous recréons le monde à chaque fois et nous l’offrons aux autres.

L’artiste est la clé de l’équilibre. Et nous sommes tous des artistes de quelque chose. Ne laissons jamais les autres dire le contraire !

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( 19 septembre, 2020 )

Balade au milieu des tombes

Lieu de verdure, lieu de beauté où même des perroquets verts ont élu domicile, le cimetière parisien de Bagneux est une pure merveille. On peut se promener dans les allées centrales sans avoir une vue sur les tombes, tout comme on peut se balader au milieu des tombes. Contrairement à certains, je n’ai jamais trouvé ce type de promenade morbide et j’adore les visites de cimetières en particulier les grands comme celui-là ou le Père Lachaise. Là où des personnes ne voient que mort et tristesse, j’y vois des traces de vie d’avant, des souvenirs, m’attardant sur des dates historiques, admirant des tombes luxueuses comme celle d’une petite fille dont les parents ont reproduit le lit de la belle au bois dormant. J’aime tout autant ces vieilles pierres d’il y a deux siècles que le lierre et la verdure ont envahi, ces tombes de terre que même parfois un arbre a traversé reprenant ses droits. J’ai appris dernièrement avec amusement que cette amour des vieux cimetières s’appelait la taphophilie. Depuis le Covid, nous sommes de plus en plus nombreux à chercher des endroits calmes, où le silence est d’or, où le virus n’est pas brassé. Aller dans ces cimetières, c’est comme aller au parc, sauf que dans nos banlieues, les parcs sont minuscules. Tout le monde n’a pas l’état d’esprit à une telle promenade. Nous avons cette passion commune, mon homme et moi, mais nous n’arriverions pas à y traîner notre fils, imprégné par les images des films vus avec ses copains où les morts sortent des tombes. Peut-être est-ce parce que depuis mon fils, tous mes disparus ont choisi l’incinération, une chose est sûre, j’aime vraiment me balader dans les cimetières. Seule, j’y trouve l’inspiration, ayant même écrit une nouvelle demandée par un contact à cet endroit. Je trouve magique l’histoire de ces tombes, leur firme, l’évolution de ces endroits.  Beaucoup de fans d’histoire comme moi sont amoureux des cimetières, car c’est un peu comme la visite d’un musée, avec en prime la nature, le calme et la gratuité !

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( 18 septembre, 2020 )

L’auteur vit-il ses fantasmes dans ses livres ?

Voilà une question qui me fut dernièrement posée et qui m’a fait sourire. Nombreuses sont les personnes qui s’imaginent que le thème du livre s’apparente un peu à une psychanalyse où l’auteur déverse tous ses fantasmes ou ses secrets les plus intimes.

Il existe effectivement des auteurs qui écrivent pour se raconter, même s’ils changent les noms. C’est le cas en général des carnets de voyage, des maladies, des incestes etc, mais ce n’est pas le cas d’une grande partie des plumes.

Personnellement, je l’ai déjà expliqué, mes romances ou polars sont issus d’idées diverses apportées par des proches ou des faits divers. En aucun cas, mes écrits n’ont aucun lien avec Ma réalité. Il m’est arrivé d’écrire des nouvelles teintées d’érotisme sans pour autant être portée sur le sujet en particulier. Je pense, mais cela n’engage que moi, que c’est là tout l’art d’un bon écrivain, savoir se détacher de son vécu pour formater des marionnettes qui deviendront des personnages en priant pour que jamais cela ne devienne réel !

Mon prochain projet de polar, par exemple, m’est venu lors d’une discussion avec mon chéri sur un fait divers, facilement transformé pour en faire un bon scénario. Mes nouveaux personnages qui feront partie d’une nouvelle série, comme tout ceux de la collection des couleurs, se forgent petit à petit à partir de visages, de personnalités croisées, d’anecdotes entendues, le tout mis dans un shaker bien secoué !

Alors, je ne sais pas si beaucoup d’auteurs vivent leurs fantasmes dans leur livre, en tous les cas, mon seul fantasme reste le plaisir d’écrire et d’offrir ce moment de bonheur à mes lecteurs.

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( 17 septembre, 2020 )

Une soeur … un jour

Écoutant dernièrement la superbe chanson de Grand Corps Malade « une soeur », je me suis laissée emporter par mes souvenirs, ceux d’un temps où nous étions deux gamines insouciantes jouant aux barbies que nous mutilions en coupant les cheveux  d’une d’elles pour en faire une histoire d’amour, ceux d’un temps où nous écoutions sur un petit mage-disque couleur orange éternellement le même 45 tours, car il faut bien le dire, nous n’avions pas beaucoup de disques à cette époque. Je me suis rappelée cette colonie où on m’avait expédiée à dix ans et où j’attendais avec impatience son dessin, car elle me manquait. Nos vacances avec notre grand-mère durant tout l’été, nos caches-caches dans les champs de blé, les prunes que l’on ramassait jusqu’à se faire éclater le ventre et finir par une bonne diarrhée.

Comme j’aimerais encore pouvoir lui en parler. Puis vint le temps des confidences sur l’oreiller lorsque les parents étaient couchés, le premier baiser raconté, le premier chagrin d’amour avec le coeur brisé, les larmes qu ‘elle m’aidait à sécher. Elle fut ma première confidente, celle qui gardait mes secrets dans un tiroir bien fermé. Mon témoin la première fois que j’ai dit oui, pensant que c’était pour la vie. Pourtant un jour, tout s’est écroulé. Elle s’est éloignée, préférant boire un verre plutôt que se confier. Impuissante je l’ai vu s’enfoncer, se dégrader, perdre autant sa beauté que sa lucidité, et j’en avais le coeur brisé. J’ai bien essayé de l’aider, de la secouer, mais cela n’a fait que creuser un peu plus ce maudit fossé. Nous nous sommes retrouvées, trop tard. Elle terminait ta route, une route qui ne l’a pas épargnée, un destin qu’elle ne pouvait peut-être pas évitée. N’empêche que même si elle est partie pour l’éternité, cette chanson, telle une piqure de rappel, m’a emportée vers des photos usées où nos sourires étincelaient. Il faut bien l’avouer, ma petite frangine, même si comme dans toutes les fratries on s’est beaucoup disputés, des fous rires à n’en plus finir, on s’en ait payés !  Et c’est ce souvenir de « nous » que dans mon coeur je veux à jamais garder.

https://youtu.be/vSGGOGE7wCQ

 

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