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( 16 septembre, 2020 )

Notre monde est fou

Le monde est fou ? Celui qui vole un téléphone dans le métro n’est jamais attrapé.

Il suffit d’aller dans certains quartiers parisiens et ce sont des vingtaines d’arrestations chaque nuit aussi vite relâchées ( et pourtant les traumas des victimes existent). Celui qui viole ou frappe, jamais menotté. Par contre, celui qui ne va pas pouvoir payer son loyer à cause du covid, celui qui va avoir roulé un peu vite sur l’autoroute sera condamné.

Le monde est fou ! Un an de prison pour une enseignante qui a donné un gâteau sur la demande du gamin et qui va devoir vivre chaque jour dans le remord, tandis qu’un jeune de banlieue qui a planté une mamie, n’a eu que six mois. Lui, c’était volontaire, mais c’est moins médiatisé.

De nos jours, le filou politique qui détourne des fonds trouvera toujours un bon avocat grassement rémunéré pour l’aider à passer dans les mailles de la justice, le procédurier finira par obtenir gain de cause à coup de billets déposés en garantie.

Le monde est fou. Avant, les conflits se réglaient à la loyale, soit sur un champ de bataille ( peut-être un peu trop expéditif, c’est vrai ) soit autour d’une table. Les choses étaient dites clairement. Aujourd’hui, on passe par les médias pour faire connaître sa vérité tout comme notre héros de Pirate des Caraïbes, en conflit avec son ex, où tout est déballé sur la place publique. On n’hésite pas à se servir de ce qui est le plus laid, le plus sale pour obtenir la victoire.

Je suis écoeurée du fonctionnement de ce monde, du pouvoir des riches sur les autres, de cette pression constante que nous subissons malgré nous, des victimes condamnés, des pourris relaxés .

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( 15 septembre, 2020 )

La thyroïde et le quotidien

Ça y est ! Vous en avez bavé pendant des mois et votre résultat en main, vous lisez enfin que votre tsh est bonne. Enfin, selon votre médecin. Et pourtant, vous n’arrivez pas à exploser de joie. TSH dans la norme n’est pas obligatoirement synonyme de grande forme. Vos gros symptômes se sont volatilisés, mais il reste « les autres », ceux qui s’accrochent comme des glues et qui vont vous pourrir la vie.

Ce sont ces maux qui n’intéressent pas les médecins, parce que « pas assez grave », trop peu parlant.

Et pourtant, ils ne sont pas dans la tête, ces symptômes, ils ne sont pas inventés, ils ne sont pas psychologiques. Ils existent !  Le souci est qu’effectivement, ils vont augmenter avec l’anxiété, et une thyroïde déréglée va inéluctablement générée une grosse anxiété. Donc on assiste au chat qui se mord la queue.

Il serait temps de comprendre que tout est lié dans cette maladie. La thyroïde est une glande indispensable, que de nombreuses personnes ne découvrent que le jour où cette dernière débloque. Avant, elle fait son travail, on ne s’en occupe pas. Après, elle fait partie de notre présent. Tout change, en particulier dans le cas des « sans thyroïde » ou des maladies auto-immunes. On sait alors que tout est lié, la plus petite fatigue, le plus petit dysfonctionnement, on analyse, on réfléchit, parfois même mieux que le médecin qui lui ne vit pas cette maladie au quotidien. Surtout que l’effet « blouse blanche » peut être anxiogène, tout comme à l’inverse voir son médecin peut redonner un tonus ponctuel.

Que faire ?

Vivre le mieux possible, parce que plus on se pose en victime et moins on va avancer.

Ensuite ne pas hésiter à noter les fluctuations sur un carnet pour avoir du concret à présenter à son praticien et non « du vague ». Cela va également permettre de différencier ce qui est réellement lié à un souci de thyroïde ou à autre chose.

Il semble important de bien garder en tête les dysfonctionnements communs à de nombreuses personnes et pouvant persister même avec une bonne TSH.

La concentration, par exemple, est un véritable problème, invisible, qui fait sourire les endocrinologues car tellement éloigné des maladies graves de la mémoire. Seulement le malade qui lui va le vivre au quotidien ne le supporte pas. Rien de pire que de chercher ses mots, ses idées lorsque l’on présente un projet, de buter sur une date ou un numéro de téléphone. Cela fait peur. Cela angoisse et comme toute situation anxiogène, cela n’arrange pas la thyroïde.

Le système digestif se rappelle souvent à l’ordre, créant dans plus de 80% des cas le syndrome de l’intestin irritable.  De nombreux malades essaient le sans gluten, le sans lactose, des régimes divers, des compléments variées, et pourtant rien n’est vraiment miraculeux pour certains. On assistera à un ralentissement du transit, pouvant être une véritable épreuve douloureuse : selles petites, dures, difficiles à évacuer, constipation durant des jours ou à l’inverse accélération du transit, sans parler des gargouillements peu esthétiques en société ou des « pets » incontrôlés. Certains malades sont même allés jusqu’à avouer ne plus oser sortir de chez eux en cas de « crise ». Et on va nous dire que cette fichue maladie n’est pas handicapante ?

Dans « l’invisible », on va se heurter encore plus à ces maux de dos, problème de société, certes, que tout le monde a, mais qui peuvent avec une maladie auto-immune prendre des proportions énormes. La souplesse musculaire étant réduite par une déficience hormonale, le malade va voir se dessiner des courbatures plus fréquentes, des tendinites, lumbagos, cervicites, un dos qui ne « tient » pas.  De grandes sportives atteintes de la maladie d’Hashimoto ont été obligées de renoncer à des compétitions pour un claquage anodin en apparence mais qui ne s’est pas remis en un seul jour.

Mais comme le mal de dos est le mal du siècle, on ne va pas considérer que cette maladie est un handicap ! Car il y a bien plus grave pour ne citer que la SEP.

Seulement, plus grave ou pas, ce n’est pas une raison pour prendre cette maladie à la légère, pour le « snober » comme font de nombreux médecins, pour surtout culpabiliser le malade comme s’il était un idiot de s’imaginer des maux.

Des maux, il y en a , et ils sont nombreux, et ils sont invalidants,et ils sont difficiles à vivre au quotidien, et cela même si on est dans la norme, car cette dernière est tellement « large » que c’est un peu l’arbre qui cache la forêt.  Il y a le traitement à prendre en compte, la vie familiale, le travail, le stress, le passif de la malade.

On voit fréquemment des personnes passant de apathiques à surexcitées juste à cause d’un surdosage médicamenteux. Et il en faut peu.

Là encore l’entourage devrait être là comme miroir pour signaler au malade qu’il déborde de vitalité ( presque trop) qu’il est devenu excessif, volubile, signe souvent d’un léger passage en hyper.

D’où l’importance de bien comprendre cette maladie qui est complexe, qui n’aura pas le même impact chez tous les malades. On n’est pas face à un diabète où un manque de sucre va nécessité une injection, on est face à une glande qui fonctionne anormalement et qui va alors agir négativement sur tout le fonctionnement du corps.

Cela ne va empêcher personne de vivre, juste poser des limites par moment et donc il faut être attentif aux changements afin de profiter au maximum du présent !

Bon courage les papillons

 

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( 15 septembre, 2020 )

La méditation

Il n’y a pas à dire, la méditation est à la mode ! Thérapeutique ou conscience quotidienne, on nous la sert à toutes les sauces et pourtant, c’est loin d’être si simple !

Je fais partie de ces personnes qui « pensent » trop, incapables de vider leurs esprits ! résultat, la Pleine Conscience, c’est génial en théorie, mais en pratique, c’est beaucoup plus compliqué ! L’objectif est de trouver la paix intérieure et d’être zen, seulement, si le zénitude était si simple, tout le monde le serait. De plus, beaucoup de « sages » se disant zen s’énervent au final pour un rien ou se posent en victimes.

Après, comme me le disait dernièrement un enseignant de méditation, on peut méditer simplement en marchant, en regardant les feuilles s’envoler ou en contemplant une rose. C’est pour moi beaucoup plus parlant. Peut-être plutôt que d’institutionnaliser des séances de méditation, simplement apprendre à écouter le silence, apprendre à écouter positivement les autres et ainsi avancer vers une méditation bienveillante.

 

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( 14 septembre, 2020 )

Accepter d’être des personnes imparfaites

C’est difficile à admettre pour beaucoup mais nous ne sommes pas parfaits, nous sommes même des êtres imparfaits par excellence ! Nous passons notre vie à essayer de l’être : de bons parents, de bons conjoints, de bons travailleurs, de bons voisins, et au final, on s’aperçoit que quoique l’on fasse, ce ne sera jamais parfait.  Les enfants se plaindront toujours d’avoir été trop ou pas assez aimés, les amoureux ce sera la même, quant au travail, on ne retiendra que les points négatifs, un dossier oublié, un rendez-vous bâclé, et jamais ce qui était « bien ». Une relation écrivait dernièrement qu’elle pensait avoir fait ce qui était le mieux pour ses collègues qui au final avaient une perception totalement différente de la sienne. Elle s’était dévouée jusqu’à l’épuisement pour ne recevoir en retour que des critiques.  Le burn-out lui pend au nez, tout simplement parce qu’elle s’est crue, inconsciemment, parfaite, pensant que sa dévotion allait lui apporter des éloges.

Il y a longtemps que j’ai compris que la perfection n’était pas de ce monde. Cela m’a ainsi permis, en touchant ma propre imperfection, mon droit à l’erreur, à être beaucoup plus indulgente envers les autres. Seul le pervers narcissique se pense parfait, et c’est bien là où le mât blesse. Il ne peut accepter qu’on lui renvoie sa propre imperfection. Il faut donc apprendre à l’enfant dès le plus jeune âge que personne n’est parfait, même pas papa ou maman, que ces derniers vont faire des erreurs éducatives, des choix pas toujours judicieux, qu’ils peuvent les aimer mal parfois, mais que le plus important est que ces êtres imparfaits vont faire surtout le maximum pour tenter d’élever des êtres « parfaits », ou en devenir de l’être, peut-être … :)

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( 13 septembre, 2020 )

La photographie, beauté de l’âme

Quand on aime la Beauté, la lumière, tout ce qui fait du bien à l’âme, on ne peut qu’aimer regarder de belles photos. La photographie a ce don, celui de mettre en beauté la nature ou les personnes, bien au-delà du simple cliché souvenir véhiculé sur les réseaux sociaux. J’adore autant aller voir des expositions de peintures que de photos, peut-être même encore plus sensible à ces photos prises volontairement en noir et blanc afin de faire jaillir l’émotion pure. Tout comme pour une toile, la photographie nous parle, nous livre des secrets.  Je me souviens d’une exposition de photos de guerre il y a quelques années qui m’avait laissée sans voix. C’était bouleversant, fort, et pourtant sans mot.

Je n’ai pas encore passé le cap d’oser vraiment me lancer dans la vraie photo. Je reste pour le moment amateurisme, mais cela suffit à mettre de la douceur sur min quotidien.

 

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( 12 septembre, 2020 )

Les choses auxquelles on n’accroche pas …

Va-t-on savoir pourquoi un livre ne nous prend pas en otage alors qu’il nous avait été recommandé ? C’est très étrange ce plaisir de lire. Certains l’ont perdu pendant le Covid, d’autres, à l’inverse l’ont découvert comme par magie. C’est exactement la même chose pour une toile ou une sculpture, pour un endroit.

Je me souviens d’un lieu de vacances que m’avait fortement recommandé une connaissance. J’avais fini par faire le pas afin de le découvrir, et n’y avais trouvé aucun charme. C’était désolant, car bien difficile à avouer sans blesser la personne, mais un lieu est imprégné de notre propre histoire, de nos éclats de rire, de ces bulles qui s’envolent de notre mémoire, et « l’autre » ne verra qu’une vieille bicoque, là où nous voyons un palais.

Faut-il pour autant renoncer à conseiller ? Je ne pense pas. Nous avons tous besoin d’être bercé par l’enthousiasme de nos amis, et c’est vrai que si nous avons la même façon de fonctionner, il est fort possible que nous ressentions alors des émotions similaires face à un livre, une peinture ou bien un décor magique.

 

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( 11 septembre, 2020 )

La naissance d’un personnage

Tout auteur le sait, aucun personnage ne prend naissance par hasard. Pour certains, ce sera un miroir de leur propre vie ( j’ai lu dernièrement beaucoup de romans dans ce cas), pour d’autres ce seront des marionnettes émotionnelles issues d’observations de l’actualité en général. Personnellement, je fais partie de la seconde catégorie, détestant planter un décors vécu, tout simplement parce que ma propre ne se vendrait pas et qu’elle m’appartient.

Par contre, j’aime faire de mes personnages un cocktail bien épicé entre un visage croisé, une personnalité rencontrée, une anecdote relatée par un tiers, tout cela bien arrosé d’imaginaire, voilà comment un héros va pousser son premier cri.

Contrairement à beaucoup, je m’amuse souvent à écrire « des chapitres vides » comme je les appelle, c’est à dire reliés à aucun manuscrit, juste des chapitres décrivant un homme ou une femme dans ses moindres travers. J’en ai beaucoup, ainsi le jour où je me décide à écrire un nouveau manuscrit, après avoir trouvé la trame, l’intrigue, l’idée, je puise dans ces morceaux, ceux qui pourront coller à cette nouvelle histoire.

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( 10 septembre, 2020 )

L’amour fait que la vie en vaut la peine

La vie vaut la peine d’être vécue parce qu’elle est dirigée par l’Amour. L’amour est le sel qui donne vie au quotidien. Nous avons tous besoin d’amour. Une fois encore je ne parle pas de sexe qui est réducteur, juste de ce merveilleux sentiment qui unit les amis, les amoureux, les membres d’une même famille. Il est important de bien comprendre que ce besoin d’amour ne veut pas dire besoin d’une personne en particulier car ce ne sera plus un besoin d’amour, mais juste une envie de garder une autre personne pour soi.

Il est nécessaire de se sentir aimer, mais simplement d’avoir la capacité d’aimer, car il n’y a pas à dire, l’amour fait que la vie en vaut vraiment la peine.

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( 9 septembre, 2020 )

L’Histoire, non ce n’est pas rébarbatif !

Dernièrement mon fils très cartésien me disait avec désinvolture que franchement, l’Histoire, cela ne servait pas à grand chose, qu’il fallait mieux dans notre société des scientifiques que des historiens ! Face à une fan d’histoire comme moi, je n’ai pu que sentir mes poils se hérisser ! L’histoire, c’est la connaissance du passé des hommes qui ont vécu avant nous. J’ai pour ma part une profonde admiration pour ces personnes qui connaissent la plus petite anecdote historique, capables de narrer des anecdotes drôles, tragiques, de parler d’un endroit en y insérant un soupçon de vie d’avant. Il ne faudrait que des professeurs d’histoire passionnés pour faire aimer aux enfants d’aujourd’hui cette discipline trop discréditée. J’ai eu cette chance de ne croiser que des profs de ce style, m’ouvrant les yeux sur ce petit coin qui m’avait semblé si insignifiant, sur cette période qui avait résisté aux assaillants, du collège à l’IUFM, j’ai pu ainsi m’extasier face à l’évolution des technologies, sourire en écoutant des histoires parfois cocasses.

Effectivement, peut-être l’histoire enseignée à nos élèves est-elle un peu trop souvent rébarbative, trop scolaire, peut-être devrait-on privilégier les anecdotes, les sorties, les expositions afin de montrer du concret, car franchement, non, mon fils, l ‘histoire, ce n’est pas « chiant », et pour bien comprendre notre présent, c’est même « vachement » important !

 

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( 8 septembre, 2020 )

Pourquoi je vis, le téléfilm, parce qu’il faut en parler

Pourquoi est-ce que moi, la cinéphiles, je vais vous parler aujourd’hui de ce téléfilm, « Pourquoi je vis » ? Peut-être parce que nous avons encore en mémoire Grégory Lemarchal ? Peut-être parce que la mucoviscidose, il faut en parler ! Une maladie qui touche une personne sur 4500, une maladie dont les soins ne sont pas toujours remboursés, une maladie qui fait souffrir l’enfant, la famille.

Mes souvenirs s’envolent vers un petit garçon nommé Bruno, que nous voyons enfin, le fils d’un ami de mes parents. Un petit ange qui s’est envolé à l’âge de 7 ans.

Je me souviendrais toujours de cette famille brisée, qui avait déjà perdu une fille de cette maladie.

On se dit toujours que c’était un autre siècle, et pourtant il y a toujours autant d’enfants qui naissent avec cette maladie, tellement de souffrance, et toujours aucun traitement.

Il faut donc en parler ! cela n’arrive pas qu’aux autres.

La muciviscidose est une maladie génétique et extrêmement rare qui touche les voies respiratoires et le système digestif. Un enfant est atteint de mucoviscidose s’il hérite du gène responsable transmis par ses deux parents. C’est ce qui est terrible. On peut être porteur sain sans le savoir.

En vingt ans, la mucoviscidose a vu son espérance de vie passer de 20 ans à 45 ans. Une petite victoire ! Mais il n’existe pas de traitements définitifs.  Cela reste une maladie mortelle !

Je trouve important ces téléfilms qui sont des piqures de rappel, des coups de pieds aux fesses qui nous font dire que la vie n’est pas éternelle, que les jeunes peuvent mourir même s’ils sont beaux et talentueux comme Gregory, et surtout que l’on se plaint sans cesse du Covid, du port des masques, mais qu’en ce moment-même, il y a plein de petits Gregory qui se battent pour sur-vivre, faute de pouvoir vivre tout simplement …

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