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( 7 septembre, 2020 )

L’après écriture, le plus dur !

La difficulté d’être auteur. J’aime beaucoup jouer l’avocat du Diable afin de secouer un peu les mentalités ou les à priori tenaces qui se véhiculent dans ce milieu.

Tout d’abord, à notre époque tout le monde peut écrire et c’est une bonne chose, car on sait scientifiquement parlant que l’écriture est libératrice. Seulement écrire ne veut pas dire être connu, et là on se heurte souvent à un mur.

J’aime à raconter une anecdote concernant une personne que j’ai connue, qui avait en tête un sujet «  du tonnerre » et a lâché un travail en or, obligeant sa femme à faire des heures supplémentaires, pour se consacrer à l’écriture de ce futur best-seller durant deux ans. À l’issue de ces deux ans, l’envoi aux éditions fut un échec total, petites ou grandes, à tel point que le livre a fini sur une plateforme assimilée autoédition et ne s’est presque pas vendu !  Le mec a perdu ses rêves et sa femme, qui est partie ne supportant plus cet « écrivain » aigri.

Si je vous raconte cela, c’est que son livre n’était ni plus mauvais qu’un autre, ni meilleur, juste «  bon » et de bons romans, il y en a des milliers ! Il est facile d’écrire un livre, il est bien plus compliqué d’être lu.

De nos jours, on a « la chance » de voir fleurir des dizaines de maisons d’édition dont l’objectif n’est pas de faire un best-seller mais une vitrine de ventes. Résultat, les éditions vendent du rêve en boîte, et rares sont les auteurs qui voient leurs ventes décoller, et donc on assiste à un panel d’auteurs aigris. Sur un forum, j’ai lu cet été le témoignage d’une auteure disant vendre plus de trois mille livres papiers par semestre dans une petite édition. Je n’avais jamais entendu parler de son livre, mais bon, cela semble exister, mais il faut le reconnaître, c’est extrêmement rare ! La plupart des auteurs en maison d’édition ( autres que les écrivains de renom) sont souvent obligés de faire une partie de leur communication, publicité, et mettre la main à la poche pour les salons. J’en profite pour rajouter que l’acceptation dans une « grosse » édition ne conduit pas nécessairement au succès, car ces éditions misent sur les gros, très gros et certainement pas sur un petit nouveau. De plus, ces éditions publient de plus en plus de succès étrangers ( nordiques, américains etc)

Est-ce normal de tant galèrer ? Je dis non ! Un auteur ne devrait pas dépenser un centime pour faire connaître son livre, tout comme il ne devrait pas sortir de l’argent pour se faire éditer. Je suis intransigeante là-dessus, car cela reviendrait sinon à dire encore que la culture ne peut-être véhiculer que par les riches ! C’est pour moi un non-sens, seulement voilà, sans argent, pas de communication !

Combien de maisons d’édition peut envoyer à des chroniqueurs des SP, ça coûte une blinde ! Faire des concours pour attirer le lecture, cela finit par revenir cher ! Combien d’entre vous, amis auteurs, ont eu la chance d’avoir l’éditeur qui s’investit pleinement à 500% ? Qui fait les démarches pour les interviews, les plateaux télés, qui inscrit aux salons ?

Cela existe, mais c’est très rare.

Résultat, votre livre ne peut et ne pourra jamais sortir du lot, sauf si vous avez les moyens de vous inscrire à des concours littéraires ( souvent hors de prix) d’avoir le temps, le culot, le punch d’aller taper aux portes pour vendre. Là, vous n’êtes plus à la recherche, comme me glissait dernièrement un auteur, du lecteur, mais du client !

Et on passe du plaisir au marketing !

Horreur ! Malheur !

On comprend pourquoi de plus en plus d’auteurs se tournent vers l’autoédition ou assimilée puisque c’est gratuit avec une liberté que beaucoup d’auteurs en maison d’édition envient.

Seulement le problème reste le même. La difficulté n’étant pas de faire le livre mais d’avoir ensuite des lecteurs (j’insiste sur ce mot ne supportant pas que le plaisir d’écrire se mélange avec un business financier)

Et là toujours le même mur !  Infranchissable ? Peut-être pas, mais difficile à surmonter.

 

L’après-écriture, que ce soit dans une édition classique ou en AE n’est pas facile.

Comment s’en sortir sans se décourager totalement ?

Savoir pourquoi on écrit.

Si on veut gagner de l’argent, il ne faut surtout pas se cantonner au même genre littéraire et produire un maximum de manuscrits. Prenons l’exemple d’Harlequin dont j’avais rencontré plusieurs auteures au salon de Paris il y a quelques années. L’une d’elles me disait toucher l’équivalent d’un bon salaire de fonctionnaire mensuel contre un livre tous les deux mois. C’est un choix d’écriture, car il est évident qu’ensuite bien difficile de quitter cette étiquette. N’oublions pas que les romances Harlequin sont parmi les livres les plus vendus au monde. Il faut également arriver à écrire ce genre. Je n’y arrive pas.

Pareillement en autoédition, une auteure de polars sort un polar tous les trimestres depuis plusieurs années et gagne ainsi de quoi vivre. Il est évident que pour avoir lu un de ces livres, le travail reste superficiel, mais si le but est financier, l’auteure a atteint son objectif.

Donc il y a des possibilités !

Ensuite si on vise plutôt les lecteurs ( ce qui est mon cas), déjà je le redis, ne pas investir un centime dans le livre ( sauf une couverture si on est certain de récupérer son investissement). Ensuite varier les supports éditoriaux, les genres littéraires, se faire un lectorat. Ne pas inonder les réseaux sociaux de publicité ce qui est contre-productif, préférer une page où poster les retours de chroniques etc régulièrement.

Je l’ai testée et reste avec une moyenne de cinq cents lecteurs-ventes fiables ( en particulier les livres qui ne sont pas en ME). Je suis une feignante, donc je n’en demande pas plus ! Au bout de 7 ans, mes livres sont presque tous dans plusieurs médiathèques, et là mon nombre de lecteurs s’envolent. Dernièrement, j’ai lu dans un compte-rendu de bibliothèque que Rouge restait leur coup de coeur depuis fin 2013 avec plus de deux mille lecteurs danx cette médiathèque et ce n’est pas la seule  ! Comme quoi … même si cela ne m’a pas rapporté gros, cela me rend heureuse. Et ma paresse est sauvée :) :) :)

Ensuite échanger, communiquer, sympathiser … un livre n’est pas un morceau de viande, il a une « âme ». Certains choisissent les salons, ce n’est pas mon cas, je suis paresseuse ! Je préfère prendre un thé avec des contacts et ainsi faire connaître mes livre et cela marche aussi ! Chacun doit « sentir » ce qui lui convient !

Et surtout, surtout, ne jamais se prendre au sérieux ! Un livre est fait pour donner du bonheur ! Pour moi, il n’y a pas de mauvais livres, juste des livres avec lesquels on n’a pas accroché. Un coup de coeur pour les uns ne le sera pas pour les autres.

Mon article est un peu fouillis, je m’en excuse, mais j’espère qu’il aidera ceux qui sont découragés. Il n’y a pas de honte à l’être, l’important est de ne pas le rester trop longtemps !

Bon courage à toutes les plumes !

 

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( 7 septembre, 2020 )

Hashimoto un jour, Hashimoto toujours

Il y en a qui vous diront que la maladie d’Hashimoto peut se guérir avec de la poudre de perlimpinpin, des régimes ou des jeunes, il n’en est rien !

Un véritable diagnostic Hashimoto est diagnostiqué par la recherche d’anticorps dits tpo.  Certains médecins ont tendance à mettre trop vite l’étiquette s’ils voient les tpo juste au-dessus de la norme. Il faut rester lucide. Une petite augmentation supérieure juste de vingt ou trente peut disparaître et n’être due qu’à une inflammation. Par contre, une tpo qui frise la barre supérieure à plus de cinq cents, ne voit que rarement des disparitions miraculeuses de cette maladie.

Hashimoto, c’est comme une peau qui s’est greffée sur nous, et qui ne va jamais nous lâcher. Il va falloir apprendre à vivre avec.

Que signifie vivre avec un dysfonctionnement thyroïdien et une maladie auto-immune ?

Tout d’abord, dans la majorité des cas, un traitement à vie est indispensable, traitement qui va suppléer à cette thyroïde défectueuse. Et là, on se heurte aux choix de ce médicament indispensable, pas toujours bien toléré, parfois même créant des effets secondaires indésirables. Un parcours du combattant à vie. Beaucoup de malades passent par la phase du « ras le bol », de l’envie de tout laisser tomber. Certains stoppent même leur traitement en oubliant que même si l’hypothyroïdie n’est plus présente, la maladie auto-immune, elle, va continuer à faire son boulot de destruction. Ce n’est pas facile à comprendre pour ceux qui vont bien, parce que l’accalmie peut durer des semaines, d’où le retour est d’autant plus violent !

Une fois encore, nous ne sommes pas égaux face à cette maladie et si on étudiait vraiment une centaine de personnes avec attention, on aurait un résultat différent pour chacune d’elles. C’est ce qui fait la différence avec une maladie auto-immune comme le diabète où il existe un protocole standardisé ou une majorité des cancers.

Dans le cas d’une maladie comme Hashimoto, le corps va « parler » à sa manière lors des différentes agressions qu’il va rencontrer : difficultés au travail, stress, peur, angoisse, et réagir en attaquant pour se défendre la thyroïde en la grignotant petit à petit. Aucun médicament ne va stopper cette destruction possible. Le traitement de substitution n’est pas vocation à stopper la maladie auto-immune, mais à combler les déficits en hormone.

Vous l’avez donc compris, stabilisée, votre thyroïde va fonctionner le plus normalement possible, avec le moins de symptômes possibles. D’où l’importance d’avoir une TSH entre 0,5 et 1 pour ne pas « tirer » sur ces hormones.

Par contre, pour éviter les pics de fatigue, les pertes de cheveux, les problèmes de tension ou autres, la seule solution est de vivre le plus sereinement possible.

Actuellement avec le côté anxiogène du Covid, on assiste à un pic de thyroïdite.

La peur fait baisser les défenses immunitaires alors essayons d’éviter d’avoir peur, ne paniquons pas au moindre petit bobo ou dysfonctionnement, prendre cette maladie avec philosophie.

Une étude canadienne récente montre que la prise de poids liée à une thyroïdite Hashimoto sera plus spectaculaire si à cela s’ajoute du stress.

En conclusion, je dirais juste, apprendre à écouter son corps, ce qu’il nous dit, est la meilleure chance de vivre normalement. Ne pas se précipiter chez le médecin ou au labo aux moindres symptômes. La plupart, liés à une poussée d’anticorps, ne dure pas plus de 72 heures. Ne pas non plus « croire » les régimes ou solutions miracles qui souvent font des dégâts sur le long terme.

Apprendre simplement à vivre positivement avec !

Bon courage amis papillons

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( 7 septembre, 2020 )

Pourquoi est-ce si important de prendre son temps ?

Comme la plupart des personnes, pendant longtemps je courrais après le temps, m’imaginant que plus j’en faisais et plus j’étais vivante. Puis, depuis un an, j’ai appris à lever le pied, à me détendre. Avant, je voulais combler tout moment vide de ma vie, et j’ai appris, car cela s’apprend, que c’est merveilleux de ne rien faire, que l’on n’a pas à culpabiliser de traînasser, que se promener sans but, les yeux dans les nuages, c’était une vraie bénédiction. Je sais que pour certains, j’en fait encore trop, et pourtant ! Apprendre à vivre sans être obligé de colmater les temps morts, c’est une véritable impression de liberté !

Prendre son temps, ne rien prévoir, vivre au grès de ses envies, c’est au final ça être vivant !

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( 6 septembre, 2020 )

La peine du bourreau

La peine du bourreau d’Estelle THARREAU

Taurnada édition

⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️

 

Je suis rarement déçue par les livres publiés par Taurnada et je remercie une fois encore Joël pour son SP. C’est toujours agréable de lire un livre en avant-première.

Ce roman n’est ni un thriller à proprement parlé ni un polar comme j’ai l’habitude d’en lire dans cette édition, c’est un roman totalement basé sur la psychologie d’Ed 0451, ancien « bourreau » et du gouvernement. Une histoire avec des feed-back, qui joue sur les nerfs du lecteur, tout en titillant une pression nous incitant à ne pas arrêter notre lecture.

Le sujet est osé, et je félicite l’autrice pour ce choix, celui de narrer les quatre dernières heures de Ed McCoy, condamné à mourir d’une injection létale,

pour avoir commis cinq crimes. Là où d’habitude, on pleure sur les victimes, on en vient à ne faire qu’un avec le Gouverneur Thompson, avec cette envie de le supplier de gracier ce condamné.

Il n’y a pas à dire, c’est un excellent roman ! Je n’avais rien lu d’aussi bon sur le sujet depuis le très grand livre « la ligne verte ».

Une vraiment très belle réussite !

 

https://www.amazon.fr/Peine-du-Bourreau-Tharreau-Estelle/dp/2372580787/ref=nodl_

 

Phrase choc

« Vous avez déjà vu le certificat de décès d’un condamné à mort, Gouverneur ?

Dans la case « cause de la mort » l’administration inscrit « HOMICIDE »

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( 6 septembre, 2020 )

Que serons-nous dans un an ?

Comme je déteste faire des projets sur le long terme et ceci depuis plus de trente ans.  Ma vie en était pleine à cette époque, tous avortés violemment par la maladie puis la mort de mon fils. Cela ne s’arrange pas pour moi en vieillissant où il m’est de plus en plus difficile de céder à la tentation des suppositions, peut-être parce que l’on en a trop faites, peut-être parce que l’on sait qu’il suffit d’un petit rien pour changer un présent.

Pourtant partout, placardée la même question : que serons-nous dans un an ? Allons traverser un autre hiver pourri avec un virus galère ou à l’inverse, surferons-nous sur une mer calme ? Allons-nous affronter des personnes du passé quitte à y laisser encore des plumes ou rencontrerons-nous enfin la paix ? Allons-nous croiser de nouvelles routes, avancer vers de nouveaux défis ? La santé nous sera-t-elle épargnée ?

Que serons-nous dans un an ?

Avec certitude : douze mois de plus, quelques rides supplémentaires, des cheveux blancs éparpillés, aurons-nous toujours cette joie de vivre ? Cette envie de tout croquer, de ne rien abandonner ?

Que serons-nous dans un an ?

Franchement, je crois que là, à essayer de m’interroger, je perds mon temps, car il est bien trop tôt pour en parler, car j’ai douze mois pour en profiter !

 

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( 5 septembre, 2020 )

Il faut se battre pour réussir !

La vie n’est pas un long fleuve tranquille, toujours des obstacles à franchir, mais si on veut réussir, vraiment réussir, il faut se battre, ne pas renoncer, simplement parce que nous devons vivre notre vie pleinement sans jamais faire marche-arrière. Alors oui, il faut rester lucide, les chutes sont inévitables, les bleus à l’âme également, les larmes, les mains qui nous lâchent, les faux espoirs, la liste est longue, et pourtant, il faut toujours, toujours se redresser, toujours continuer à y croire, toujours aller jusqu’à ses limites pour ne pas avoir de regrets et surtout parce que c’est un moyen de se sentir vivant !

Insister toujours dans ce que l’on entreprend si on pense que c’est bien pour nous, même si on n’y croit plus, même si on doute, toujours continuer, parce que nous sommes ici pour nous élever et non pour régresser. Les chemins pourront être tortueux, s’emmêler, mais l’important est l’arrivée, d’atteindre une vibration plus forte de notre énergie, qui nous offrira la possibilité de nous connaître vraiment, notre « moi » profond.  Mais la route est longue, très longue, alors courage !

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( 4 septembre, 2020 )

Pourquoi me suis-je un peu éloignée de Facebook ?

Beaucoup de messages privés ces jours-ci, car en dehors d’un groupe où je papote un peu, je me suis énormément éloignée de Facebook.  Pourquoi me demandez-vous ?  Par manque de temps et d’envie ! Il y a tant de choses à faire à l’extérieur ! Et puis je l’ai expliqué récemment, je sature de voir toujours les mêmes publications liées à un algorithme qui n’est pas forcément lié à ce que moi, j’aime ! Parce que j’ai la casquette auteure, je suis submergée de pages auteurs.  C’est sympa, mais avec modération !

Sachant que je lis au maximum vingt livres par mois, qu’il en sort cent fois plus, et que je n’ai pas les moyens de tendre la main à tous, je préfère prendre un peu de recul.

Quand je fais les choses, je les fais avec sincérité, en clair, ce que j’aime c’est l’échange, le vrai entre auteurs, ou entre amis. De plus en plus, je m’aperçois que ce réseau est réducteur.  Les « amis » ( en particulier auteurs) d’un temps là uniquement pour fourguer leur bébé, sans jamais prendre le temps de demander des nouvelles.

Ce n’est pas ça, la vraie vie !

Et puis, ma passion d’écrire reste une véritable passion, et je croise trop de frustration ou de dépit dans ce milieu. Ce n’est pas pour moi. J’aime la vie, la lumière ! Je ne vis pas QUE pour écrire ! J’ai mille autres bonheurs au quotidien qui me chatouille sans arrêt. Je prends autant de plaisir à apprendre mes enseignements de licence d’arts plastiques ( et c’est coton), qu’à apprendre les bases de dessin lorsque les cours reprendront, qu’à me promener en rêvant, ou d’aller prendre un thé avec une copine que je croise.  Alors non, je ne suis pas ancrée à Facebook. Je suis désolée si certains se sont crus obligés de me sermonner car je refuse de payer un salon virtuel auquel je ne crois pas, mais le virtuel, ce n’est pas pour moi.

Que l’on se rassure, je ne quitte pas Facebook, même si l’envie m’a traversé l’esprit, mais j’ai trop de vrais amis de chair et d’os sur ce réseau, et c’est un passage incontournable, mais ma vraie vie est en dehors. Je continue à vendre, en particulier mes « autoédités », comme quoi les gens préfèrent l’autoédition, quatre en vingt-quatre heures, sans faire de forcing, juste en tendant la main avec sincérité, et non pour reprendre une expression vu hier « en prenant le lecteur pour un client » !

Mes amis, ceux qui ont pris de mes nouvelles avec régularité, je vous aime !

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( 4 septembre, 2020 )

Il ne faut rien attendre des Autres pour être heureux !

Il ne faut rien attendre des autres pour être heureux. Trop de personnes « troquent » des morceaux de bonheur en attendant un geste, un retour. D’autres à l’inverse se sentant coupables d’avoir reçu une marque de sympathie et vont se forcer à rendre la pareille sans en avoir envie.

Le bonheur ne se trouve pas dans une contrainte. Il est.

Attendre des autres quelque chose, c’est un peu comme attendre un train sur un quai de gare fermé. Les adeptes de la pensée positive auront tendance à dire que vous recevrez toujours ce que vous donnerez. Ce n’est pas nécessairement vrai.

On peut se heurter à des personnes narcissiques qui ne savent ni aimer ni comprendre les attentions que leur portent les autres, tout comme les blessés de la vie, qui n’ont plus d’espoir, qui ne croient plus en rien. Ceux-là seront toujours incapables de « donner » ( en dehors de l’argent ou des cadeaux), et souvent peu fiables sur leur promesse.

Est-ce une raison pour être égoïste ? Je ne pense pas. Il faut juste apprendre à ne pas se faire phagocyter par les autres, à cueillir le bonheur lorsqu’il s’invite, mais il faut surtout travailler sur son « moi » et ne plus être la « gentille qui accepte tout » que ce soit dans le travail, dans la sphère amicale ou familiale.

Apprendre à dire un vrai non sans pour autant se fermer à la vie est une libération !

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( 3 septembre, 2020 )

Les collectionneurs

Aujourd’hui, j’ai envie de parler des collectionneurs, ces personnes qui vont chiner des vieilleries dans les brocantes ou simplement partir à la recherche des objets du même

style mugs, porte-clés… Leur antre ressemble souvent à un magasin d’antiquités et il fait bon de s’y promener. C’était le cas de la maison de mes grands-parents qui regorgeait de vieux livres numérotés, de carnets anciens signés, de vases et vieux objets en tous genres. J’avais l’impression d’entrer dans la caverne d’Alibaba lorsque j’y passais mes mercredis, fouillant pour sortir une montre à goussets ou un vieil appareil photo argentique. Je me suis souvent interrogée sur ce besoin de collectionner, n’étant pas personnellement dans cet état d’esprit. Autant j’aime toucher, regarder les objets anciens, autant je n’ai pas ce besoin de posséder, à l’inverse des collectionneurs dont le plaisir est de conserver.

Pourquoi collectionner ? Voici une des raisons explicitées sur Internet :

« Une collection est le choix, la réunion et la conservation d’objets qui ont une valeur subjective , la plupart du temps. Le collectionneur attribue un pouvoir et une valeur aux objets parce que leur présence et / ou leur possession ont une fonction réparatrice, palliative, protectrice face à l’anxiété et l’incertitude. »

Pourtant à bien y réfléchir, pendant de nombreuses années j’ai collectionné ( pour ne pas dire entasser) les livres jusqu’à ne plus avoir de place, jusqu’à changer ma vision des choses : un livre n’est pas fait pour prendre la poussière, mais pour passer de mains en mains ! Alors maintenant, je les donne, car soyons honnêtes, hormis une étagère « sacrée », la plupart, je ne les relirai jamais. Que vivent les boîtes à livres !

Et puis, j’ai un homme qui collectionne les mugs, et cela prend encore plus de place que les livres, sauf que mince, parfois ça peut tomber et casser ! :)

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( 2 septembre, 2020 )

Stop à l’overdose !

Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais tellement de discussions dans mon sens que j’en fais un article, l’overdose de publicité tue l’envie. Dans le monde littéraire, de nombreux petits  auteurs ont pris l’habitude de publier en masse une chronique de leur « bébé » sur les différents groupes et réseaux sociaux, ce qui au final devient un procédé totalement indigeste ! On assiste de plus en plus à de simples « copier-coller » sans même un bonjour ou un petit mot personnalisé, pas très cool pour le groupe en question. J’en reçois même régulièrement par mail ou sur ma messagerie.

Trop, c’est trop, et je dis stop ! Ce procédé est contre-productif, fatiguant, et surtout insultant pour le lecteur que l’on prend ainsi pour un pigeon.

Autant présenter son livre pour un petit auteur est un passage obligé, mais avec modération, sur un groupe de temps à autre, mais pas comme un morceau de bidoche que l’on veut vendre à tout prix en multipliant les publications identiques.

Comme tout le monde le sait maintenant, je lis énormément de jeunes auteurs, en particulier autoédités, mais j’ai arrêté d’acheter les parutions sponsorisées ou celles liées à ces « copier-coller » que je trouve vraiment insultantes pour le lecteur que je suis.

Et entre nous, j’aimerais bien savoir si ces publications pénibles, récurrentes, font vraiment exploser les ventes de ces auteurs … en tous cas, elles exaspèrent et pas que moi ! En tant qu’auteure, je ne suis jamais tombée dans ce travers, ce qui ne m’empêche pas d’être lue, alors un peu de bon sens serait une bonne chose !

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