Auteur, chroniqueur, t’as le melon ?
Faut-il en rire ou en pleurer ? De nombreux auteurs et chroniqueurs ces dernières semaines semblent avoir la grosse tête, fustigeant ceux qui ont le malheur ( oh ! comment ont-ils osé) de publier une chronique ou un simple avis avec des fautes d’orthographe ou simplement une opinion contraire aux leurs. C’est une des raisons pour laquelle je me suis énormément éloignée des groupes de lecture, sauf quatre ou cinq, simplement parce que la plupart sont dirigés par un administrateur qui « commande », qui « juge » selon son propre goût. Est-ce vraiment cela un groupe littéraire ? Cela ne devrait-il pas être un amalgame de points de vue ? Un lieu d’échanges ?
Et je ne parle même pas de certains chroniqueurs, je dis bien certains, car j’en côtoie des adorables, qui se faufilent en mode « espion » pour découvrir nos écrits. J’y ai perdu un livre papier ainsi, sans chronique-retour, simplement parce que j’ai découvert trop tardivement que cette personne était une chroniqueuse officielle d’une édition avec qui je n’ai presque plus de contact. Je trouve ces procédés malsains, car on oublie trop souvent que l’auteur paie ses livres s’il les expédie pour être chroniqué, et surtout le minimum de respect reste de lire le livre surtout s’il est envoyé en version papier. Mais voilà, sous la houlette d’une édition, ces pseudos chroniqueurs -auteurs prennent le melon ! Grand bien leur fasse ! Qu’ils n’oublient surtout pas qu’au final, un melon en plein soleil finira toujours par pourrir !
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